Je pense bien commencer à me délecter des voyages
les savourer à longue durée
je crois bien commencer à prendre immense plaisir à la façon dont le train s'avance ;
la façon dont nous passons à dessus des automobiles plus basses
la manière dont le ciel nous tombe dessus
la façon dont le paysage défile
cela me rends si euphorique !
Et ce que j'énonce est encore minime !
On dirait des toiles d'araignées rassemblées !
Ou bien encore des ficelles de paille blanche !
De la maille opaque !Que cela génère !
Et lorsque Schubert me caresse maladroite- ment l'oreille, je n'ai que plus envie de m'envoler à dessus du wagon !
C'est maintenant Tiersen qui me place au piédestal de l'exaltation !
Artiste moderne tu me fais jouir au plein sens !
Tes notes défilent au rythme des éolienne là-dehors !La Plage me traverse le crâne pendant que le ciel affiche sa colère d'un ton grisâtre,
les décors deviennent mornes mais je ne m'en fait pas, je ne sais que trop que la brume n'est qu'une phase éphémèreEuphonik m'éclaire de sa noirceur
Me berce d'amour impossible
Il n'y a plus que quelques arbres sur mon trajets
Maîtres impétueux qui dévisagent sans un regard
Je vous admire tel une mère son nourrisson !Le vent claque, je ne peux l'entendre
La gare est tout près,
À ses rails mélancoliques je peux ouïr toutes ses douleurs
à bientôt,
ma faiblesse !
VOUS LISEZ
les douces atrocités
Puisiécrire c'est s'en sortir. la preuve est que mes pieds touchent encore le sol Et j'suis persuadée au max que toi aussi derrière ton écran t'es un grand soleil !!