Chapitre 5 - La menace

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Quand je me retourne, je vis que ce n'était autre que Tiago.

Je baissais mon arme et l'emmenait dans les toilettes des filles.

Si je dois avoir une conversation, sur ce qu'il a compris hier, je préfère le faire loin des oreilles indiscrètes.

- Alors dis moi, Tiago, que me vaux ce plaisir ?

Il me regarda droit dans les yeux et s'approcha de moi lentement, tel un fauve ayant bloqué sa proie.
Mais ce qu'il ne savait pas, c'était que c'était moi, le fauve.


- Je sais ce que tu es. Tu parles aux fantômes, mais ce n'est pas juste ça, tu as beaucoup de pouvoirs. C'est pour ça que tu n'as pas d'amis. Tu es un monstre.

Cette dernière remarque me fit mal, mais vraiment mal.
Je venais de ressentir comme un coup-de-poing dans mon cœur.

Je m'approchais de lui et collai mon front au siens.

- Moi, je suis un monstre, crachais je. J'ai reconnu l'un de tes tatouages. Tu veux savoir comment ?

Je lui montrais ma cuisse, une couronne s'y trouvait. La même que celle de Tiago sur son cou.

- Écoute, je ...

Je l'interrompis et sortis de mon sac mon Glock 17, que je mis sur sa tempe.

- Non, toi, écoute moi. Si tu reviens me parler, j'enverrai un petit cadeau au gang King. Est ce clair ?

Je ne lui laisse même pas le temps de me répondre, que je sortis des toilettes, le laissant comme un con.

Je pris le chemin de la classe d'histoire.

J'adorais cette matière, mais d'une, mon prof était super nulle et de deux, je connaissais déjà tout, grâce à mes fantômes, qui me faisaient des cours d'histoire depuis ma plus tendre enfance.

J'entrais dans ma classe et m'installai au fond. Tiago fit son entrée et s'installa à l'autre bout de la classe, le plus loin de moi.

Ce traître avait compris que je ne voudrais pas concernant ma menace.
Ce gars faisait partis d'un gang et pas n'importe lequel, le gang King.

Ce gang était le 7e à m'avoir capturé. Il m'avait torturé pendant deux semaines. Ma plus pénible captivité.
Je m'étais enfuie en tuant leur chef, ça avait fait diversion et j'avais pu m'enfuir.
Je comprenais qu'ils voulaient venger leur chef.

Le cours commença, toujours ennuyeux.

Mon cœur me faisait toujours autant souffrir, alors je décidais de mettre ma tête dans mes bras et de dormir.

Ce que je ne savais pas, c'était que ce serait peut-être mon dernier souffle.

Le phoenix : l'héritageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant