Chaque jour Tiago me rendait visite, et chaque jour, je tombais dans les filets de Cupidon, un peu plus.
Je devais sortir de l'hôpital, cet aprem. J'étais toute excitée de rentrer chez moi.
Les médecins m'avaient conseillé de faire aucun effort physique. Mais comme moi, je savais la cause de ce mal et qu'eux non, je n'allais pas les écouter.
Mes parents avaient signé les papiers de sortie.
Je mis mon sac sur mon épaule et mis mes lunettes de soleil.
Je sortis de l'hôpital derrière mes parents et mes frangins.Des journalistes nous attendaient devant l'entrée.
Des questions fusaient dans tous les sens, comme des balles dans une bataille.
Je fermais les yeux, me concentrai sur mon pouvoir et dis :
- Taisez-vous, d'une voix calme.
Leurs bouches se fermèrent tout de suite, le silence était revenu. Ça faisait du bien
- Je répondrais à vos questions lors d'une conférence de presse, que j'organiserai.
Bien sûr, je ne le ferais jamais, je disais ça pour les calmer.
Nous montâmes dans la voiture familiale, et partis en direction de la maison.Un silence régnait dans l'habitacle. Ma mère qui ne supportait pas les blancs parla la première.
- J'espère que tu n'étais pas sérieuse pour l'interview, Kat.
- C'était une stratégie pour les calmer, maman. Jamais je ne répondrais à leurs questions. Je ne veux pas que les ennemis en profitent pour m'attaquer.
Ma réponse lui plu puisque son beau visage s'illumina.
- Les dieux m'ont punie.
Je venais de lâcher la bombe, maintenant, il fallait voir si elle allait exploser.
Comme il n'y eu aucune réaction, j'allais lâcher la deuxième bombe.
- Je crois que je suis amoureuse de Tiago.
Là, une réaction de fit de la part de Tyler.
- Quoi ? Ce gars fait partie d'un gang !
Toute ma famille se retourna vers moi, sauf mon père, qui conduisait.
- Est-ce vrai ? Ce garçon fait partie d'un gang ? Me demanda ma mère.
Je soufflais, exaspéré par leur jugement.
-Il faisait partie d'un gang, mais il l'a quitté. Et je ne vous demande pas la permission parce que ce sont les dieux qui l'ont voulu.Épuisée, je m'endormis, la tête contre la vitre.
Dans mon rêve, j'étais redevenue une petite fille de 10 ans.
Je sortais de mon école et me dirigeai vers l'arrêt de bus.Tyler et Ben étaient malades ce jour-là donc j'étais toutes seules à attendre mon bus.
Je sortis mon petit couteau de ma poche et me mis à jouer avec.
Un 4×4 noir se gara devant moi et 3 hommes sortirent du véhicule. Ils étaient tous armés jusqu'aux dents.
Je baissais la tête et me concentrai sur mes pouvoirs.
- Viens avec nous fillette. Aucun mal ne te sera fait, me dit le plus vieux.Dommage pour lui.
Maman m'avait toujours dit d'attaquer celui qui parlait le premier, car il était souvent le plus haut gradé.
Je relevais la tête, les yeux devaient avoir leur couleur orange.
Deux boules de feu apparurent dans chacune de mes mains.
Les deux gars qui n'avaient pas parlé, reculèrent, alors que le plus vieux avança d'un pas vers moi.
Avec un cri de rage, je me jetais sur le torse du colosse et lui brûla la gorge. Il tomba raide mort au sol.
Avant que je ne fasse un autre mort, une autre voiture se gara à côté du 4×4.
Des hommes armés sortirent de nul part et braquèrent leurs armes dans ma direction.
Un vieux sortie de la nouvelle voiture et marcha vers moi.
- Je m'appelle Alexander Dom, commença t-il, je suis le second du chef des Bigs. Rends-toi et aucun mal ne te sera fait.
Je regardais autour de moi et vis au moins une cinquantaine d'hommes.
Je ne pouvais pas tous les neutraliser. Ils étaient trop nombreux.
Je désactivais mon pouvoir, pris le couteau que j'avais rangé dans ma poche et le jeta par terre.
- Je vois Monsieur Dom qu'une enfant de 10 ans, vous fait peur.
Je lui avais dit cela d'un ton tellement calme, qu'il en fut décontenancé.
- Je ne vois pas de quoi vous parlez, mademoiselle.
Je me mis à rigoler.
Il ne voyait pas de quoi je voulez parler. La bonne blague.- Si vous n'avez pas peur de moi, dites moi pourquoi vos hommes braquent-ils une fillette de 10 ans ?
Apparemment, ma question ne lui plaisait pas trop puisqu'il demanda à un de ces gorilles de m'assommer.
Il me mit un coup de crosse, derrière la tête.
Je tombais au sol et m'évanouis.
Je me réveillais dans une genre de cave, assise sur une chaise, mains et pieds liés par des chaînes en fer.
Une porte s'ouvrit à un homme que je ne connaissais pas, il était suivi par Alexander.
Je suppose que cet homme doit être le chef de ce gang.
- Alexander, ce n'est qu'une enfant. Ce n'est pas un danger pour les gangs.
Le chef s'approcha un peu plus près de moi et me détailla de la tête aux pieds.
- Je sais, c'est une gamine, mais elle s'est déjà fait enlever par trois gangs. Regardez monsieur, sur ces cuisses.
Je profitais qu'ils parlent, pour faire fondre mes chaînes avec mon pouvoir.
L'homme commença à enlever mon pantalon, mais il n'eut pas l'occasion d'en voir plus.
Je le pris par le cou et le brûla de toutes les forces.
Je le jetais par terre, folle de rage.Ce gars ne voulait pas que voir mes tatouages, il avait d'autres intentions.
Je fermais les yeux, joignis mes mains et les sépara lentement.
J'ouvris les yeux et vis qu'entre mes mains une boule énorme de feu, s'était créée.
Je fis claquer mes mains et une explosion me souffla.Je me réveillais en sursaut, j'étais toujours dans la voiture, qui venait à l'instant même de se garer devant la maison. Je pris mon sac, ouvris la portière et partis en courant, direction ma chambre.
Ce rêve m'avait chamboulée. Vous veniez de voir mon 4e enlèvement. Il n'avait rien d'exceptionnel pour vous, mais pour moi, il m'avait marquée comme une cicatrice.
Je n'avais que 10 ans et je venais de tuer 300 personnes en un battement de cils.
J'avais tué beaucoup plus de gens que la célèbre tueuse Haros Sanchez.Je me changeais et mis des vêtements de sport et partis au sous-sol pour me défouler.
Je pris mon glock, le chargea et tira. Je fis ça pendant au moins 10 minutes.
Puis je partis en direction d'un sac de frappe et frappa de toutes mes forces en enchaînant les coups.
Mes mains étaient en sang, je n'avais pas mis de protection.
Je me mis alors à pleurer, pas pour la douleur que me procuraient mes mains, mais je pleurais parce que mon passé refaisait toujours surface.
Des bras m'encerclèrent et me firent reculer du sac.
J'avais besoin qu'il soit là, près de moi. Il était devenu, en quelques jours, ma bouée de sauvetage.Il me caressa les cheveux, ce qu'il le calma peu à peu. Je repris mes esprits et me retournai pour le regardais en face.
- Comment tu as su ? Je lui demande.
Il se frotta la nuque, signe de nervosité. C'était moi qui le rendais nerveux ?
Je me retournais et mis mon dos contre son torse.
- J'ai eu comme un pressentiment, je l'ai senti au fond de moi. J'ai pris ma voiture et je suis venu chez toi. Tes frères m'ont accueilli si gentiment.
Je pouffais face à cette remarque. Mes frères étaient si protecteurs envers moi. Même si nous étions des triplés,ils étaient les grands frères et moi la petite sœur, qu'il fallait protéger des redoutables prédateurs, qu'étaient les garçons.
- Kat, je crois que je suis en train de tomber amoureux de toi. Tu fais battre mon cœur alors qu'il était devenu froid depuis la mort de Louis.
Je me retournais lentement vers lui et posa mon regard sur ses yeux puis sur ses lèvres.j'en avais tellement envie de l'embrasser, mais je voulais qu'il finisse sa déclaration.
- Tu me déstabilises, tu me rends fou. Tu es courageuse, tu fais face à tes ennemis sans jamais avoir peur. Tu as failli mourir, mais tu t'en fous et tu continues à vivre.
Alors je te le redis, je crois...Non je suis certain d'être amoureux de toi, Katerina Blue Anderson.Il n'en fallait pas plus pour moi. Nous étions tous les deux amoureux de l'autre.
J'approchais mes lèvres vers les siennes, je les posais et l'embrassa lentement.
C'était merveilleux, je n'avais jamais connu ça. Je ressentais de la passion et du désir envers l'homme en face de moi.
Je pressais mon corps au sien pour approfondir notre baiser.Mes dieux, ce que c'était bon, je crois que je ne pourrais plus m'en passer.
À bout de souffle, je me détachais de lui, mais restai contre lui.
- Je crois que ce baiser était le meilleur de tous, me dit-il en rigolant.
- Moi aussi, je suis amoureuse de toi. On m'a toujours regardé avec une sorte de pitié, mais toi, tu me regardes d'une façon que je ne pourrais même pas décrire. Ça fait deux semaines que je te connais et je suis vraiment moi-même avec toi. Je ne veux personnes d'autre que toi dans ma vie.
Il me sourit, content que je partage ses sentiments. Il s'assit par terre et me mit contre son torse.
J'étais bien dans ces bras, je me sentais en sécurité.Lui et moi contre le reste du monde.
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Le phoenix : l'héritage
De Todo( Ceci est le tome 2 de l'histoire le phoenix. Il vaut mieux lire le premier tome avant de commencer celui ci ) C'est à mon 4e enlèvement je suis devenue une tueuse. Mon héritage était un gang que mon grand père avait laissé. Je suis la fille d'Har...