La traque.

368 20 0
                                    

Cela faisait deux semaines que Ginny était à St Mangouste. Elle se réveilla un jeudi en fin d'après midi. Elle avait du mal à ouvrir les yeux, elle avait surtout très mal à la tête et la lumière de sa chambre d'Hôpital l'aveuglait. Avec bien des efforts elle réussi à ouvrir les yeux et constata qu'Harry était à côté d'elle. Il était sur un fauteuil et tenait sa main. Il s'était endormi. Ginny avait le besoin de se relever alors elle bougea. Elle avait du mal à être délicate, elle sentait chacune de ses plais la faire souffrir. Ginny bougea à peine qu'Harry ouvrit immédiatement les yeux. Elle avait un masque qui lui permettait de respirer et elle l'enleva.

- Ginny tu ne devrais pas autant bouger; il faut que tu te reposes.

Tout était confus dans la tête de Ginny, à chaque fois qu'elle clignait des yeux, elle revivait tout ce que Jace lui avait fait subir. Elle ne se souvenait pas de tout, mais le pire ne quittait jamais son esprit. Elle était déboussolée, alors un sentiment de panique l'envahit.

- Je suis où là ? - elle arracha les perfusions qui étaient dans son bras droit- qu'est-ce qu'il s'est passer ??

- Ginny - répondit Harry- calme toi s'il te plaît - il se leva et se mit assis sur son lit à côté d'elle- tu es à l'hôpital depuis deux semaines. Je ne sais pas si tu te souviens de ce qu'il t'est arrivé.. Des aurors vont venir te poser des questions.

Elle ferma alors les yeux, elle se remémorait chaque instant passé dans le local.

- Il y a quelque chose qu'on a du mal à comprendre Gin' - reprit Harry- Dans le local, ta baguette était posée sur une table en face de toi. Les clés étaient sur les cadenas des chaines que tu avais aux poignets. Comme si ils avaient prévu qu'on vienne te chercher.

- C'était le cas - elle frotta ses yeux- ils savaient qu'au bout d'un moment vous viendrez.

- Ginny, on t'a retrouver en soutien gorge, les médicomages t'ont fait des tests pour savoir si tu as été violer mais ils se sont avérés négatifs. Est-ce qu'ils t'ont touchés Ginny ?

- Ne t'inquiète pas pour ça, ils ne m'ont pas toucher. Ils voulaient tous vous déstabiliser, surtout toi.

- Est-ce qu'ils t'ont interroger avant de te fouetter ?

- Non ils ne me demandaient rien. Ils voulaient juste me faire souffrir pour tous vous affaiblir. Vous avez exactement fait ce qu'ils avaient dit. Vous avez mis toutes les équipes d'aurors pour me rechercher pendant que Voldemort prépare quelque chose de grand. Le ministre et Dumbledore se sont focalisés sur moi et pas sur les agissements de Voldemort. Vous n'auriez pas du il fallait vous concentrer sur Voldemort.

- Ginny, ne raconte pas n'importe quoi s'il te plait. Je m'en fou de savoir ce qu'il a fait ses dernières semaines. Tu es ma priorité; il fallait qu'on te retrouve. Je tenais à m'excuser. C'est de ma faute si tu es là..

- Ne raconte pas n'importe quoi s'il te plait Harry. Je vais bien je suis en vie et bientôt tout ceci ne sera plus qu'un mauvais souvenir.

- Tu n'aurais pas du te retrouver dans cette situation. Je ne supporte pas de te voir comme ça.

- Je vais bien, quand tu es avec moi je vais bien. - elle essayait de le rassurer par tous les moyens mais en vain, Harry ne supportait pas que par sa faute, ma femme qu'il aimait plus que sa propre vie ai été torturer. La vision qu'il avait d'elle, attachée ne quittait jamais son esprit-

- Je ne me le pardonnerais jamais Ginny.

- Moi je ne t'en ai jamais voulu, je connaissais les risques et je m'en foutais comme je m'en fous aujourd'hui.

- Ginny il y a des cicatrices qui ne partiront jamais - il enleva le bandage sur son bras gauche et laissait paraître la cicatrice " traitre à son sang"-

- Je suis une guerrière - elle sourit-

- Je dois t'avouer que tu es plus forte que moi, tu es une battante. Je ne le suis pas; quand je t'ai vu Ginny, je n'avais plus aucune force. Mon monde s'écroulait. J'aimerais être plus fort pour toi. J'aimerais être à ta hauteur.

- Je n'ai pas besoin que tu sois plus fort. Je n'ai pas besoin que tu changes. Alors oui je me suis battue pour ne pas me laisser aller, mais c'est uniquement parce qu'à chaque fois que je fermais les yeux je te voyais. Ma force c'était toi Harry.

- Oh ma douce Ginny.. - il lui caressa alors la joue-

- Quand tout le monde te recherchait j'ai été à Gringotts, dans mon coffre et j'ai trouver quelque chose avec un mot - il sortit une petit boite carré de sa poche- je sais que le fait que Bill vole ta bague t'a beaucoup affecter. - il ouvrit la petite boite dans laquelle se trouvait une bague avec un topaze éclatant, cette bague était magnifique. Ginny en eu le souffle couper- elle appartenait à ma grand mère paternelle, Euphemia, il y avait son nom gravé sur la boite - il lui fit un sourire gêné-. Je sais que cette bague ne remplacera jamais celle que tu avais. J'ai longuement réfléchis à ce que je pourrais te dire en te donnant cette bague. Et je me suis rendu compte que peut importe ce que je te dirais, mon cœur parlerait. J'ai eu peur tu sais, peur de n'avoir jamais l'occasion de te la donner. Je ne compte pas te demander en mariage maintenant ma belle Ginny, cette bague c'est une promesse que je te fais, la promesse de t'attendre où que tu sois, la promesse de t'aimer un peu plus chaque jour, là promesse de faire de toi ma prioritéEt la promesse de te chérir et de t'apprendre à t'aimer, parce que si tu te voyais comme moi je te vois tu pourrais voir à quel point je t'aime.

Harry pouvait voir des larmes couler sur les joues de Ginny. C'était la première fois qu'il l'a voyait pleurer, c'était une fille avec un fort caractère qui avait du mal à se dévoiler.

- Je ne sais pas quoi te dire - elle lui sourit alors et il lui enfila la bague à son doigt-

- Embrasse moi simplement - elle lui sourit et l'embrassa, il lui rendit son baiser-

- Excusez nous les jeunes - deux médicomages venaient de rentrer dans la pièce- nous avons des examens à vous faire Miss Weasley pour savoir si vous pouvez rentrer chez vous ou non.

- Je ne retourne pas à Poudlard ?

- La condition à laquelle nous vous laissons sortir est que vous devez vous reposer chez vous. Nous vous donnerons notre accord pour retourner à Poudlard mais je vous préviens que votre convalescence va être longue. Monsieur Potter vous ferez mieux de retourner à Poudlard.

- Tu te fais appeler monsieur maintenant - Ginny sourit à Harry-

- Avant de te laisser, je te promets que l'on va traquer jusqu'au dernier homme, jusqu'à la dernière femme qui a levé la main sur toi dans le local, et encore pire ceux qui savaient et qui n'ont rien dit. La chasse à l'homme à débutée. - Il se leva du lit et embrassa sa petite amie avant de sortir de la chambre et la laisser entre les mains des médecins-

Mon mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant