Chapitre 11

399 29 12
                                    

J'étais partis avec l'infirmière aller voir le médecin pour m'expliquer le genre de mon traitement et en quoi il consistait. On arriva donc dans son bureau accompagné de mes parents. Quand je les avais vus, un grand sourire écarquillait mes lèvres. Même si c'était pour quelque chose d'important, ils étaient là et j'avais l'occasion de les voir. Leur présence me rassurait également parce que je n'avais aucune idée de ce qui allait m'arriver.

Le médecin commença son discours en m'indiquant qu'on allait procéder à une plasmaphérèse qui consistait à la séparation du sang complet en plasma et en éléments cellulaires. Il m'a dit que c'était pour retirer la bactérie qui affectait ma maladie et c'était comme si on nettoyait mon sang. C'était rassurant dit comme ça mais mon médecin était bien obligé de nous dire qu'il pourrait y avoir tout de même des complications et qu'il fallait garder vigilance. Il expliqua qu'il y avait plusieurs manières de procéder à une plasmaphérèse. La première était que le plasma obtenu peut être entièrement enlevé et remplacé par du plasma frais congelé ou par de l'albumine, méthode qu'on appelle la plasmaphérèse non fractionnée. Et une plasmaphérèse fractionnelle pouvait se faire de deux manières différentes : soit par centrifugation soit par des filtres hautement perméables. Mais mon médecin préféra me faire des filtres perméables car cette technique exige un flux sanguin afférent plus haut pour une plus grande filtration plasmatique. Il me dit qu'un gros cathéter dans une veine centrale est nécessaire pour cette opération. Cette opération a lieu en soins intensifs et non dans un centre de transfusion sanguine. J'avouais que quand j'ai entendue tout cela, ça ma fait une frayeur surtout que je détestais les cathéter, comme la plupart des gens, je supposais. Mon médecin me rassura comme il le pouvait et ferait tout en son pouvoir que tout se passerait à merveille. Et je l'espérais bien parce que vu qu'ils ont fait un mauvais travail la dernière fois, je doutais. Dit la plasmaphérèse fractionner, dit plusieurs séances pour éliminer la macromolécule pathogène (la bactérie en question) et il ajouta qu'on ne filtrait jamais plus de cinq litres de plasma par session. Après la séance de plasmaphérèse, la concentration de la macromolécule va à nouveau monter. D'abord par un effet rebond dû à un shift de la molécule de l'espace interstitiel et ensuit pas la néosynthèse de l'immunoglobuline via les lymphocytes d'où l'importance dans tout ça, d'un traitement cytotoxique adjuvant. Il nous rassura également en nous disant qu'au bout de cinq séances, quatre-vingt cinq pourcents des immunoglobulines seront sûrement éliminés. Il arriva enfin aux complications qu'il pourrait se produire comme des complications liées aux accès vasculaires, liées aux anticoagulants, métaboliques, infectieuses ou allergiques.

Bon finalement, ma séance se résuma à un cours de science. Mon médecin indiqua qu'on commencerait dans deux jours alors j'ai beaucoup stressé malgré que l'on me rassurais. Je fis un câlin à mes parents car il était tard et qu'ils ne pouvaient pas me consacrer du temps. Cela me rendait encore plus triste car je ne voyais pas mes parents et ils me manquaient déjà. En rentrant dans ma chambre, je reçois une notification. C'était un mail de Bighit qui désignait qu'un des TXT m'avait envoyé un message.

"- Hey ! Comment ça va ? M'avais écrit HueningKai.

- Mouais... Un peu stressé et toi ? Lui ai-je répondu honnêtement.

- Bah, pourquoi tu es stressé ? :'(. Me répondit-t-il à la minute qui suivit.

- Parce que je vais passer un traitement dans deux jours et que j'ai peur que ça se passe mal. Lui ai-je avoué.

- Je suis sûr qu'il ne faut pas s'inquiéter. Ce sont des professionnels qui ont fait des études pour ça et ils ont de l'expérience. C'est dommage que je ne sois pas avec toi pour te rassurer.

- Après, qu'est-ce que tu veux faire? Tu ne peux rien faire, tu ne peux pas faire un tour de magie pour que mon opération se passe bien.

- Dans ces cas-là Taehyun aurait pu te le faire, je suis sûr qu'il connaît la formule ! S'exclama-t-il.

¸¸.•*𝙅𝙚 𝙩𝙚 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙚𝙩 𝙪𝙣𝙚 𝙡𝙞𝙗𝙚𝙧𝙩𝙚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant