Un coeur noir (Dramione)

Chapitre 25:

"Il la regarda toujours en souriant. Il n'avait toujours pas bougé de l'embrasure de la porte.

- Va t'habiller ! tonna-t-elle.

- Sinon quoi ?

La Gryffondor lui lança un regard noir avant de partir dans sa chambre. Il aurait mieux valu qu'il soit mort finalement."

 Les cours reprirent. Malefoy devait encore et toujours suivre la Gryffondor et elle devait le surveiller à chaque instant. Ils se tenaient toujours assez éloigné en public. Harry et Ron cependant, détestaient sentir sa présence pas loin. Bien qu'ils ne s'adressaient guère la parole, le simple fait de voir ses mèches blondes les horripilaient. Mais pour Hermione, ils supportaient ce fardeau. Du côté de Malefoy, il en était de même. Il avait l'impression de ne plus être libre et d'être attaché à ce trio en permanence. Il était d'une humeur massacrante quand on lui adressait la parole. Il supportait de moins en moins Ron et Hermione rire ensemble. Il s'agaçait à chaque fois que la rouge et or adressait la parole au roux.

Finalement, le cours d'arithmancie arriva et Harry et Ron avaient enfin disparu de son champ de vision. Il se sentit revivre.

Il participa plusieurs fois pendant le cours, alors que cela n'était pas dans son habitude, pour épater Granger. Il avait la bonne réponse tout le temps si bien que la Gryffondor bouda à chaque fois que le professeur Vector l'interrogea lui et pas elle. Frustrée, elle entra le soir dans sa chambre, décidée à travailler dur l'arithmancie pour que le professeur s'intéresse plus à elle qu'au Serpentard.

Le vert et argent vint frapper à la porte de cette dernière.

- Oui ?

- Je peux entrer ?

Hermione ne répondit pas. Le vert et argent en conclut qu'elle acceptait. Il la vit avachie sur son bureau, profondément concentrée. Il ne parla donc pas et l'observa. Elle finit par quitter son regard de son parchemin en soupirant. Elle ne comprenait pas plusieurs formules. Drago s'approcha alors d'elle et lui prit la plume des mains.

- Eh !

Il lui fit la démonstration en un claquement de doigt.

- Co...comment as-tu fait ?

Drago eut un sourire. Hermione était vraiment impressionnée et aussi vraiment jalouse. Malefoy, ravi d'étaler sa connaissance, lui expliqua. Il fit venir une chaise et s'installa à côté d'elle. La jeune fille écouta attentivement tout ce qu'il disait et l'arrêtait seulement pour poser des questions. Il lui répondait de manière claire et précise. Ils passèrent ainsi plusieurs heures à travailler sur l'arithmancie si bien qu'ils finirent vers deux heures du matin. Hermione se leva avec peine, les muscles profondément endoloris. Drago, trébucha sur la rouge et or en essayant de se relever, si bien qu'ils finirent tout deux dans le lit.

- Bouge de là Malefoy !

- J'y arrive pas...murmura-t-il, j'en ai pas la force.

Il ferma les yeux et s'endormit sur le corps de la jeune fille. Celle-ci épuisée et l'esprit pas très clair, n'essaya pas de le repousser trop longtemps. Elle s'avoua vite vaincue et ferma les yeux.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux le lendemain matin, elle vit Malefoy chercher dans tous ses tiroirs. Elle comprit aussitôt ce qu'il cherchait. Elle prit alors le livre qu'elle avait laissé dans sa valise.

- Qu'est-ce que tu fais ? demanda-t-elle en faisant sursauter le Serpentard. C'est ça que tu cherches ?

Elle lui montra le livre "le secret d'un cœur noir".

- Rend le moi !

Il tendit sa main mais Hermione ne lui donna pas.

- Viens donc le prendre.

Elle le provoquait et elle le savait mais elle aimait bien s'amuser avec lui par moment. Elle fut étonnée quand elle le vit arriver vers elle et la plaquer avec violence sur le mur. Elle gémit de douleur en rencontrant la dureté du mur. Drago était à quelques centimètres de son visage, elle pouvait même sentir son haleine à la menthe.

- Lâche-moi !

- Rend le moi !

Elle le tenait dans sa main droite qui se trouvait entre le mur et son dos à elle.

- Je ne le répéterais pas ! la menaça-t-il.

- Non !

Il essaya de dégager son bras avec violence mais rien n'y faisait, Hermione utilisait toute sa force pour le garder. Soudain, sans qu'elle ne s'y attende, le Serpentard posa ses lèvres avec rage sur les siennes. Sans qu'elle n'y fasse attention, elle approfondit le baiser et sa main se dégagea du mur pour aller dans les cheveux blonds platines de Drago. Qui aurait cru qu'ils étaient si doux ?Malefoy s'empressa alors de reprendre le livre - lorsque celui-ci fut dégagé - et de partir le plus vite possible.

Que venait-il de se passer ? Pourquoi l'avait-elle laissée l'embrasser ?

Elle tambourina à la porte de Drago car la porte refusait de s'ouvrir malgré le sort qu'elle lança.

- Dégage Granger !

- Ouvre-moi Malefoy !

Ellechercha une idée pour qu'il accepte de lui ouvrir. Quelle chose l'obligerait à lui ouvrir ?

- Malefoy, si tu ne m'ouvres pas...

- Il ne se passera rien du tout Granger si je ne le fais pas. Laisse-moi et retourne dans ta chambre.

- Malefoy...si jamais tu ne m'ouvres pas, je promets que jamais plus tu dormiras.

- Je ne dors déjà pas Granger, pouffa celui-ci.

« Il te faudra trouver mieux Granger »

- Tu dors simplement parce que je suis là !

Malefoy ne répondit pas. Avait-elle deviné ? Hermione aborda un sourire triomphant en n'entendant plus la voix du Serpentard.

- Tu arrives à dormir seulement quand tu dors avec moi ou que tu prends un objet qui m'appartient, n'est-ce-pas ? C'est pour ça que tu avais un de mes livres quand je suis revenue, non ?

Piqué au vif, le rouge monta aux joues du vert et argent. Elle avait fini par deviner...sa vie était à jamais ruinée.

- Ouvre-moi Malefoy !

La porte s'ouvrit aussitôt, elle avait touché un point sensible.

- Qu'est-ce que tu veux ? demanda celui-ci très énervé.

- Que tu me rendes le livre.

- Rêve pas.

- Je ne dormirais plus avec toi Malefoy.

- Ne joue pas à ce jeu avec moi, tu perdras.

Elle s'approcha du visage de Malefoy, elle était sur le point de l'embrasser et Drago ferma les yeux. Mais il les rouvrit voyant que rien ne se produisait.

- On verra qui gagnera Malefoy !

Elle lui reprit le livre des mains et elle partit avec un sourire triomphant prendre son petit-déjeuner laissant Malefoy penaud. 

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