La légende raconte qu'au premier âge de la Terre du Milieu existait un peuple caché quelque part entre l'ombre et la lumière: Les Dothrakis.
Ce peuple était composé de diverses races et origines protégeant le plus précieux des trésors des Valars :...
Salut tout le monde, désolé hier je n'ai pa pu poster le chapitre à cause d'un problème de connexion. En espérant que ce chapitre vous plaira,
Leillyena
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Elenwë respira un bon coup. Elle ne devait surtout pas se louper, sinon les nains ne pourrait jamais ressortir du royaume vivant.
-Les nains ont perdu lors de l'attaque de Smaug leur royaume, leur or, leur fortune. Mais surtout ils ont perdu leurs amis et leurs familles. Ils ont perdu leurs maison, leurs foyers.
L'elleth se tut quelques minutes pour observer la réaction de Thranduil. Il n'avait pas l'air de réagir à ce qu'elle disait. Elle fronça les sourcils. Puisque c'était comme ça, elle allait lui dire le fond de sa pensée. Ainsi peut-être se réveillerait-il.
-Vous auriez pu les aider. Non pas combattre avec eux contre le dragon, ce serait une folie. Mais les héberger un temps. Ils avaient des centaines de blessés. Vous les avez vu, et pourtant vous n'avez rien fait. Comme pour Aingeal, reprit-elle en prononçant ce nom avec émotion. Vous les avez laissé à leur sort, comme avec Aingeal. Vous les avez laissé mourir de faim, de leurs blessures. Comme avec Aingeal !
Elenwë avait les larmes aux yeux en repensant à son amie morte par la faute de ce roi égoïste. Ce dernier se releva d'ailleurs de son siège. Il avait une drôle d'expression sur son visage. Préférant ne pas y faire attention, elle continua :
-Alors après tout cela, vous leur devez au moins le droit de les laisser repartir. Ils ne font d'ailleurs rien de mal. Ils n'étaient que de passage !
-Vous osez me dire que je leur dois bien cela ? Comme si je les avais trahis ?! Rappellez-vous bien à qui vous parler. À un roi ! intervint Thranduil touché dans son égo.
-Et bien un roi digne comme vous le dites, ne réagirait pas ainsi, ne règnerait pas ainsi. Vous n'êtes pas un roi. Vous n'êtes qu'une imposture ! s'énerva Elenwë en dépassant les limites.
Thranduil devint rouge de colère. Il voulut parler mais elle n'en lui laissa pas la chance.
-Cependant, si vous pensez être un bon roi dans toute sa splendeur, alors libérez-les ! Laissez-les repartir !
Elenwë espérait qu'il allait accepter sans qu'elle n'ait besoin de sortir sa dernière carte.
Thranduil semblait prendre son temps pour répondre. Toutefois quand le brisa le silence, l'elleth ne s'attendait clairement pas à cela.
-Depuis quand portez-vous un tel intérêt aux nains ? Ils sont arrogants, cupides, avares et grossiers.
-C'est vrai, mais ils sont aussi d'une loyauté sans failles, de merveilles amis et savent vous remonter le moral. Ils sont pareils... que vous. Ils sont pareils que toi Thranduil, osa Elenwë. Je me suis préoccupée de toi pendant longtemps, mettant de côté tes plus gros défauts. Alors pourquoi ne pourrais-je pas me soucier d'eux ?
La mâchoire de Thranduil se contracta. Elenwë savait qu'elle allait peut-être le payer très cher.
-Partez tous ! ordonna-t-il à ses gardes présents dans la salle.
Il était étonnement calme. Beaucoup trop calme.
Quand ils furent tous sortis, Thranduil s'approcha doucement d'elle.
Elenwë commença à trembler involontairement. Elle n'avait jamais eu peur de lui, et pourtant en cet instant, il l'effrayait. Elle connaissait quel caractère et fierté il possédait, en dépassant autant les limites... Elenwë était terrifiée par ce qu'il pouvait lui faire.
Quand il arriva à sa hauteur, il l'examina quelques minutes avant de déclarer :
-Calmes-toi, je ne suis pas un monstre.
Elenwë piqua un fard. Elle détestait qu'après toutes ces années il arrive à lire en elle tout aussi facilement qu'avant.
-Je ne peux le permettre, reprit-il plus doucement.
-Tu as dit la même chose pour Aingeal...
Thranduil soupira et passa une main sur son visage.
-Tu sais très bien pourquoi je n'ai rien fait. Pour protéger mon peuple, et en enfermant les nains dans les cachots, je protège aussi mon peuple.
Elle était aussi surprise que lui de dire cela. Pourtant il lui répondit contre toute attente avec une sincérité étonnante dans la voix.
-Oui.
-Le dragon ne fera rien à ton peuple s'il est toujours dans le royaume. Je m'en assurerais.
Thranduil semblait hésiter à juste raison. Elenwë elle-même doutait de ses facultés.
Voyant qu'il prenait trop de temps à répondre, elle tira sa dernière carte.
-Si tu les laisses partir, je ferais en sorte que ton peuple soit sauf et que tu récupères ce qui te reviens de droit. Tes gemmes blanches.
Thranduil sourit amusé par son marché. Mais il accepta. Il était plus que gagnant dans cette histoire.
Alors qu'il allait parler, un soldat entra en trombe et sans permission dans la salle.
-Votre majesté, excusez-moi mais les nains se sont échappés
Elenwë fronça les sourcils à cela. C'était impossible qu'ils y arrivent. Toutefois en réfléchissant bien, elle n'avait pas vu Bilbo dans la Compagnie. Serait-ce grâce à lui ?
-Envoyez des gardes les chercher ! ordonna le roi en faisant sortir l'elleth de ses pensées.
-Quoi mais tu- commença Elenwë avant que Thranduil ne mette sa main sur bouche pour la faire taire.
Quand l'elfe repartit distribuer les ordres, il enleva sa main.
-Des orques sont aussi sur mon territoire, je dois le défendre ! expliqua-t-il.
-Mais tu as promis de les laisser partir !
-C'était avant que j'apprenne qu'ils s'étaient échappés !
Elenwë était furieuse, alors sans rendre compte, elle gifla le roi Thranduil.
-Tu me répugnes ! cracha-t-elle par la suite.
Elle voulut ensuite partir en se rendant compte de son geste, mais Thranduil furieux l'attrapa par le bras.
Elenwë se mit alors sans que l'un deux ne le comprenne, à suffoquer. Comme si elle faisait une crise de panique...
Elle faisait une crise de panique !
L'elleth essayait de se calmer mais quand on ne sait pas la cause de notre panique difficile de se calmer. Elle sentit bientôt sa vue se brouiller et avant qu'elle ne s'évanouisse, elle eut le temps de déclarer deux mots.
Deux mots très important. Assez important pour que Thranduil est un air encore plus paniqué sur elle et qu'il la rattrape au moment où elle s'endormit pour de bon.
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