chapitre 58

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Un peu plus tard dans la matinée.
Angie: Bon, je vais y aller.
German: Aller où?
Angie: M'occuper de notre fille.
Elle l'embrassa et elle sortit. Maria regardait la télé.
Angie: Et si au lieu de rester là a rien faire on allait se baigner?
Maria: Dans la piscine?
Angie: Bien sûr dans la piscine. Allez, va mettre ton maillot.
Elle éteint la télé et elles montèrent se changer. Puis elles sortirent dans le jardin. Elles jouèrent un peu dans l'eau. German arriva.
Angie: Tu viens?
German: J'ai du travail.
Maria: S'il te plaît papa.
German: Je finis ce que je suis entrain de faire et j'arrive. J'en ai pour dix minutes.
Angie: A dans dix minutes alors.
Il repartit. Angie fit quelques mouvements de brasse à côté de Maria, légèrement moins à l'aise.
Angie, la maintenant sous le ventre: Regarde, bat bien des pieds... Voilà!
Maria partit un peu devant et Angie nagea derrière elle. German arriva quelques minutes plus tard, en short de bain. Angie s'approcha de lui et il sauta dans l'eau, ressortant à l'autre bout de la piscine.
Angie: Tu veux jouer à ça...
Elle plongea sous l'eau et remonta juste devant lui. Il l'enlaça.
Angie: Tu m'évite?
German: J'ai l'air de t'éviter?
Il l'embrassa. Ils jouèrent tous les trois pendant une vingtaine de minutes, puis Angie sortit de l'eau et s'assit sur le bord de la piscine.
German, chuchotant à l'oreille de Maria: Regarde.
Il nagea sous l'eau jusqu'à Angie et la tira par les pieds. Elle tomba sur lui.
Angie: Tu vas voir!
Elle essaya de le faire couler. Il se mît derrière elle et la bloqua par la taille. Il l'embrassa dans le cou. Ils restèrent finalement à jouer encore un moment jusqu'à ce qu'Olga vienne les chercher pour le déjeuner. Ils montèrent pour se rhabiller. Angie alla d'abord aider Maria, puis elle alla dans sa chambre et se changea.
German, la prenant par la taille: C'était une super matinée!
Angie: Oui. On a une vie parfaite. En tout cas, la mienne l'est!
German: La mienne aussi. J'ai une femme incroyable, deux filles superbes, que demander de plus?
Angie: Je sais pas, ça me parait déjà bien.
Ils s'embrassèrent langoureusement.
German, lui prenant la main: On y va?
Ils descendirent rejoindre Maria qui mangeait déjà.
Olga: Je lui ai dit de commencer car elle avait faim.
Angie: Vous avez eu raison Olga.
Ils s'assirent à leur tour.
Plus tard, vers la fin de l'après midi.
On sonna à la porte. Olga alla ouvrir.
Olga: Mme Angelica!
Angelica: Bonjour Olga.
Maria, courant vers elle: Mamie!
Angelica: Coucou ma chérie!
Elle la prit dans ses bras.
Angie: Entre maman.
Elles s'assirent toutes les trois sur le canapé.
Angelica: German n'est pas là?
Angie: Si, mais il est en réunion donc faut pas le déranger.
Angelica: Ah...
Angie: Tu es venu pour me dire quelque chose?
Angelica: Non, je voulais juste passer du temps avec vous trois...d'ailleurs elle est où Violetta?
Angie: Antonio ne te l'a pas dit?
Angelica: Euh...non...
Maria: Elle fait un spectacle!
Angelica: Où ça?
Angie lui expliqua toute l'histoire.
Angelica: Je suis si contente pour elle!
Maria: Même qu'on va aller la voir!
Angie: On va lui faire la surprise.
Maria: Maman? Je peux aller jouer dans le jardin?
Angie: Oui, vas y ma puce.
Elle sortit. Angie et Angelica la regardèrent un moment.
Angelica: Je ne suis pas venu pour rien en faite.
Angie, se tournant vers elle: Comment ça?
Elle lui tendit une page de journal ou figurait un article sur German.
Angie: C'est quoi ça?
Angelica: Un article sur ton cher mari.
Elle le lu attentivement.
Angie: Et alors? Il est juste question d'une de ses affaires.
Angelica: Regarde bien ce paragraphe.
-----ARTICLE-----
Mais il est aussi le mari de la célèbre mais défunte chanteuse d'opéra Maria Saramego avec laquelle il eut une fille. Depuis, il a refait sa vie avec la jeune sœur de son ancienne femme, Angeles Saramego. Aurait-il eut du mal à vivre sans son premier amour, et l'aurait donc remplacé par une pâle imitation?
-FIN DE L'ARTICLE-
Angie, les larmes aux yeux: Pourquoi tu me montre ça?
Angelica: Tu méritais de savoir.
Angie, se levant: J'aurais préféré ne rien savoir! Va t'en!
Angelica sortit. Angie fondit en pleures et monta dans sa chambre. Maria, qui avait tout vu, alla chercher son père.
Maria: Papa?
German: Je travaille mon poussin.
Maria: Y a maman qui pleure à cause de Mamie.
German: Elle est où?
Maria: Elle est montée.
German se leva et monta dans sa chambre. Quand il entra, il trouva Angie allongée sur le lit, agitée de sanglots. Il s'approcha d'elle et la prit dans ses bras. Elle le repoussa.
German: Angie, dit moi ce qu'il y a...
Elle lui montra l'article.
Angie: Comment t'as pût me faire ça?!
German: Je te jure, c'est eux qui l'on rajouté! Je ne leur ai jamais parlé de ma vie privée! Je les ai appelés quand j'ai vu ça et ils m'on dit qu'ils publieraient des excuses et un démenti.
Angie: Tu le savais? Tu savais pour l'article?
German: Ils m'ont interviewés pendant que vous étiez à New York. Angie, tu sais très bien que je ne pense pas ça de toi. Si je ne te l'ai pas montré, ce n'est pas parce que je refuse de voir la réalité mais parce que je ne voulais pas que tu ai de la peine. Tu sais très bien que je t'aime pour ce que tu es, et non parce que tu es la sœur de Maria. Au fond, vous êtes assez différentes. Tu ne seras jamais une pâle imitation, tu m'entends? Je t'aime. Je t'aime plus que tout au monde.
Elle se tourna vers lui.
Angie: Mais...
German, lui coupant la parole: Il n'y a pas de mais.
Il prit son visage entre ses mains et l'embrassa tendrement. Puis il essuya ses larmes avec son pouce.
German: Ne doute plus jamais de mon amour pour toi, s'il te plaît. Tu te fais du mal toute seule et en même temps à moi aussi.
Angie: Pardon, mais je t'aime tellement, et déjà que je me sens coupable d'avoir pris la place de Maria, alors la moindre petite chose du genre me met dans tous mes états!
Elle se blottie contre le torse de German. Ils restèrent là un moment jusqu'à ce que Maria entre timidement dans la chambre.
Maria: Maman?
Angie: Viens mon cœur.
Elle se glissa entre ses parents.
Maria: Pourquoi tu pleures?
Angie: Pour rien.
Maria: C'est à cause de Mamie?
Angie: Non, c'est à cause de gens qui ne disent que des mensonges.
Maria: C'est des méchants parce qu'ils te font pleurer.
Elle lui fit un bisou sur la joue.
Angie: Merci ma chérie.
Ils firent un câlin à trois. Maria finit par s'endormir.
German, chuchotant: On descends?
Angie: Oui, comme ça elle peut dormir tranquille.
Ils se levèrent et descendirent. Le téléphone sonna au même moment. German décrocha.
German: Allô?
???: Papa, c'est moi.
German: Vilu! Ça va? Comment ça se passe à New York?
Vilu: C'est super! Là on a presque finit les répétitions, la première représentation est prévue pour dans trois jours.
German, mettant le haut parleur: Et avec Leon, ça va?
Vilu: Oui, il parle aussi avec ses parents, on est en pause.
Angie: Coucou!
Vilu: Angie, ça va?! Et Maria?
Angie: Elle dort.
German: On s'est baignés ce matin alors elle est un peu fatiguée.
Angie: Tu veux que j'aille la chercher?
Vilu: Non, laisse, je rappellerai demain. Et au Studio, quoi de neuf?
Angie: Les élèves qui ne sont pas partis on préparé un spectacle de leur côté et vous le montrerons si en échange vous faites le votre. Avec Pablo, on pensait aussi faire venir les parents.
Vilu: Fran m'en a parlé, c'est une bonne idée. Ah, la pause et terminée. Je vous embrasse tous bien fort.
Angie: Nous aussi on t'embrasse fort.
German: À bientôt ma puce.
Elle raccrocha.
Angie: Ça fait bizarre de l'entendre.
German: Oui.
Olga: C'était Violetta?
German: Oui mais elle était pressée du coup elle rappellera demain.
Olga: Bien, je suis entrain de préparer le repas et j'aurais besoin d'un peu d'aide.
Angie: Je vais venir Olga.
Elle repartit.
German: Je retourne travailler.
Il l'embrassa et ils partirent chacun de leur côté.
Dans la cuisine.
Angie: Alors Olga?
Olga: Vous pourriez découper les légumes pendant que je m'occupe de la sauce?
Angie: Oui, bien sûr.
Une petite heure plus tard.
German alla voir dans la cuisine si le repas était prêt.
German: Qu'es ce que vous nous préparez de bon Olga?
Angie, arrivant vers lui avec un bout de pain trempé dans la sauce: Goûte!
Elle lui présenta le bout de pain et il croqua avidement dedans. Leurs regards se croisèrent et ils sourirent car chacun avait une impression de déjà vu. Même Olga.
Olga, à elle même: Le couple parfait.
Angie: C'est bon?
German: Très. Qu'es ce que c'est? Du chili?
Angie: Oui.
German: Maria dort toujours?
Angie: Apparemment.
Olga: On mange dans cinq minutes.
German: Je vais la chercher.
Il monta et entra dans leur chambre. Maria dormais, la tête aux pieds et les pieds à la tête. Il s'assit à côté d'elle et lui caressa les cheveux. Elle ouvrit les yeux tout doucement.
German: Tu viens manger?
Elle hocha la tête et il la prit dans ses bras. Ils descendirent.
Angie: Eh! Mais c'est ma petite marmotte!
Elle lui déposa un baiser sur le front et ils s'installèrent à table.

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