Imagine que, par un soir de pleine lune et d'Halloween, tu sortes de chez toi déguisée en une sorcière séduisante. Tu souris à la perspective des enfants que tu vas effrayer et à qui tu menaceras de jeter un mauvais sort s'ils ne te fournissent pas rapidement des bonbons. Tu es bel et bien la seule personne âgée de plus de 15 ans à trainer dans ton quartier. Chantonnant un air effrayant, tu toques aux portes des modestes demeures. A chaque fois que tu dis ton célèbre "Un bonbon ou un sort ?" et une fois sur deux, on refuse de t'offrir des sucreries trouvant surement que tu es bien trop grande pour arpenter les rues en quête de gourmandises à te mettre sous la dent. Tu râles, fâchée qu’on te reproche ton vilain défaut d’être gourmande. Malgré tout, tu continues ce que tu avais commencé à faire, c’est-à-dire quémander des bonbons. Il est à présent 19 heures lorsque les gamins qui courent et jouent dans la rue rentrent chez eux, appelles par leurs parents. Tu es bientôt seule mais décide de te promener, la nuit est bien belle. Tu te sens comme protégée par l’obscurité et tu entres dans les bois pour t’y balader. Les arbres semblent danser au rythme du vent qui souffle et fait balayé les feuilles d’un doré orangé de l’automne. Tu fredonnes des chants issus d’histoires d’horreur. Au bout de 15 minutes à arpenter la forêt, tu repères un feu de bois et des voix rieuses. Curieuse, tu t’en approches ; c’est un groupe de garçons qui jouent de la musique et qui se font des blagues. Un jeune homme aux adorables yeux bleus capte ton attention. Il a l’air concentré sur la mélodie qu’il joue sur sa guitare, il est très doué, tu veux entendre cette musique encore mieux, tu t’assois sans bruit sur un tronc de bois à côté du blond. Ce dernier a un masque de loup-garou posé à ses pieds, comme s’il avait fait Halloween. Lorsqu’il a fini son morceau, tu engages la conversation :
-C’est très joli, et tu joues très bien ! Bravo.
-Ah, c’est vrai ? Merci, dit-il avec un mignon petit sourire qui te réchauffe le cœur de bonheur.
-Oui, je t’assure, c’était juste magnifique, de rien !
- Tu es bien l’une des rares à penser ça !
-Eh bien, elles ont tort et ne connaissent pas la bonne musique !
-Ah, ah, c’est gentil de me défendre.
Tu souris, confiante et lui demandes son identité.
-En entier, ou juste mon prénom ?
-Nan, juste ton prénom, tu réponds en rigolant doucement.
Il te confit qu’il se nomme Luke Hemmings, qu’il est australien et qu’il fait partie du groupe 5 Seconds of Summer. Tu te présentes à ton tour et son regard s’illumine lorsque tu lui dis que tu es fan de sa musique, qu’elle fait fondre ton cœur. Vous discutez joyeusement et Luke commence à te raconter des histoires d’horreurs aux alentours de minuit. Et dire que lorsque tu étais gamine, tu y croyais et cela t’effrayait à chaque fois que tu y pensais ! A un moment, tu fais peur au blondinet en mettant ta main sur sa nuque. Tu bouges des doigts de manière à ce qu’il pense qu’une araignée lui est montée dessus. Il sursaute, apeuré, et en essayant d’attraper « l’araignée », il prend ta main, étonné que ça soit une blague de ta part. Il serre ta main dans la sienne et les laisse ainsi. Tu ne te défais pas de son « emprise », ça ne dérange pas et tu trouves ça plutôt mignon de sa part. Tu poses ta tête sur l’épaule de Luke, bercée par la douce musique que fait le guitariste des 5 Seconds of Summer.
Tu t’endors et, à ton réveil, il est 6h30 d’après la montre à ton poignet. Tu bailles et clignes des yeux. Il fait encore nuit, l’aube n’est pas prête de se lever, il est trop tôt. Tu as du mal à remettre en place tes souvenirs. Tu souviens être dans une forêt, en compagnie du célèbre Luke Hemmings et t’être endormie en sa présence. Tu regardes autour de toi : tu es dans une tente, une couverture sur le dos et Luke est à tes côtés, il dort. Tu penches la tête, pensive, il a l’air d’un ange... Cette tignasse blonde ébouriffée, ses yeux bleus gris, une voix magnifique… Tu étires tes bras, et ne parviens pas à replonger dans le sommeil, malgré tes efforts. Tes mouvements ont réveillé l’ange. Il ouvre les yeux, gêné, il porte un caleçon Batman et un tee-shirt avec un smiley. Tu rougis, c’est plus fort que toi, et détourne le regard. Luke en profite pour enfiler un skinny noir. Vous parlez et tu demandes à comprendre ce qu’il s’est passé hier soir après que tu ne te sois endormie. L’ange te réponds qu’il t’a porté jusqu’à cette tente afin de tu dormes mieux et, par peur que tu n’attrapes froid, il a aussi glissé une couverture sur ton corps. Tu le remercie, c’est touchant qu’il y est pensé. Luke te propose d’aller vous promener dans les bois. Tu acceptes, trop excitée pour pouvoir rester en place.
Vous marchez donc, côte à côte, une bière à la main pour tenter de vous réchauffer mais c’est peine perdu, cela ne fait qu’empirer votre cas. Tu finie rapidement soûle, plus sensible que l’ange. Si bien que tu finis par hurler des âneries sans queue ni tête en attendant qu’on te réponde. Tu ne te contrôle pas, tu n’es plus toi-même, comme possédée. Tu trébuches et t’effondre au pied d’un arbre, te cognant la tête et t’assommant par la même occasion. Tu clignes des yeux, proche de l’évanouissement et de la nausée. Tu vomis tout ce que tu as dans le ventre, tu te sens vide à présent. Tu entends un hurlement, comme celui du loup ; c’est Luke. Puis des pas précipités, des sanglots, un numéro qu’on compose rapidement au téléphone, des voix effrayées. Quelqu’un te supplie de rester, que c’est de sa faute. L’ange, surement. Puis c’est le vide complet, comme si tu étais partie aux cieux, que tout n’existait plus.
Tu te réveilles peut-être quelques jours plus tard, tu te crois au paradis. Aussi étrange que cela puisse paraitre, le paradis est un hôpital. Tu te redresses sur tes coudes comme tu as coutume de le faire. L’ange est à ton chevet et lorsqu’il te voit, son regard s’illumine et son visage triste se transforme. Il te serre dans ses bras et ses larmes de tristesse et de joie mêlées coulent sur tes bras. L’ange lâche d’énormes sanglots, ça te déchire le cœur, et ce qui te sert de cœur se serre. Tu murmures que tu as un peu mal à cause de cette étreinte et l’ange te relâche gentiment. Il te raconte ce qu’il s’est passé : tu étais bourrée, tu t’es assommée avec un arbuste en pleine forêt, et t’es retrouvée à l’hôpital avec une grosse bosse au crâne. Tu te retiens de rire, tu passerais pour une folle. Tu finis par sortir de l’hôpital après avoir passé un examen. Enfin, l’ange t’offre un grand paquet que tu n’ouvriras qu’une fois chez toi. Il te dépose devant ta maison et déposes un dernier baiser sur ta tempe accompagné d’un « au revoir ». Parce-que tu sais que derrière cet « au revoir », il se cache un « adieu »…
Triste, tu rentres chez toi, les larmes aux yeux et ouvres le fameux paquet : à l’intérieur, il y a une lettre et un masque de loup-garou ; celui qu’il portait à Halloween. Tu le serres contre toi, tu t’étais tellement rapprochée de lui, à cette soirée…
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#Minnie
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Imagine if...
FanfictionCeci est une compilation d'imagines écrite par trois personnes différentes, sur toutes les célébrités que vous souhaitez (du boy-band au groupe de K-pop, et autres bien-sûr !). Nous prenons les commandes d'Imagines et nous ne sommes pas longues à ré...