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|PDV OLI.|

𝐂e soir je quittais le bord de la Garonne, apaisé. Je ne sais comment l'expliquer, et pour quelle raison cette endroit me berce et adoucis la douleur qui s'est installer en moi. Je ne cherche pas à comprendre et je décide de rentrer chez moi. Il était deux heures trente du matin quand je quittais les lieux, je piétinait sur mes pas de l'aller pour retrouver mon appartement plonger dans le noir en cette nuit très sombre, qui n'étais, hélas, éclairé par la jolie lumière de sa reine. La lune.

Je marchais tranquillement sans presser le pas dans les ruelles sombre de la belle ville rose, éclairé par quelques lampadaires sur mon chemin. J'effleure les pavés au sol, tête baisser vers eux. La douleur se réveille, le voile apaisant disparaît. Les souvenirs remontent et je revois nos balades nocturnes avec Flo. Je ressens une baisse de force dans mon corps,
comme ci un énorme poid me tombait sur chacunes de mes jambes et chacuns de mes bras. J'essaie tant bien que mal d'attraper mon téléphone dans ma poche pour ne serait ce, envoyer un message à wawad avec ma position pour qu'il vienne me chercher mais je n'eut le temps. Mon corps cède.

Je me sens tomber en pleine rue, je n'ai plus aucune force, même pas de me rattraper contre les pierres du mur juste à ma droite. Miraculeusement je ressens une présence humaine derrière moi qui me retiens pour que je ne tape pas contre le sol. Je n'eut le temps de m'étaler entièrement à terre car cette personne me remet debout et les poids qui se sont installer quelques minutes avant s'évaporent. Je me sens de nouveau mieux, je tiens debout et je peux tout à fait
marcher.

Je n'eut le temps de me retourner pour remercier la personne et voir qui c'était mais celle-ci avait disparu. Elle est aussi vite arrivé que repartie. Je me retrouve alors seul dans cette ruelle, sans savoir qui vient de, peut-être, me sauver d'un séjour à l'hôpital. On ne sait pas ce qui aurait pu se passer après, et si je ne me serrait pas cogner la tête contre les pavés au sol.

J'enlève tout ça de mes pensées et je décide d'user de mes forces pour rentrer au plus vite chez moi. Je vous cache pas que je commence à bader un peu d'être seul dans les rues sans savoir qui vient de m'aborder en quelque sorte. Bizarrement je ne me suis pas sentis mal, stresser ou autre en présence de cet inconnu. Non j'étais même rassuré, comme ci je connaissais cette personne justement.

J'arrête de me poser toute sorte de question et je rentre dans mon appartement en prenant soin de retirer ma veste et de reprendre ma canette de coca pour la terminer. Je n'ai pas sommeil, ce qui est rare en ce moment alors je vais chercher mon ordinateur que je n'ai pas sortie depuis quelques mois, et je commence à regarder des vidéos de nous. Florian et moi. La tristesse, le manque, la douleur, les bleus au cœur, me frappe mais c'est avec le coeur serré et les larmes ruisselant sur mes joues que je ne peux m'empêcher de sourire face au visage de Flo sur l'écran.

Je passe une partie de la nuit devant l'écran de mon ordinateur, à regarder les souvenirs de notre enfance à notre carrière. Malgré le cœur serrer et les larmes je suis heureux de revoir ses images, cela me fait du bien. Je file ensuite me coucher avec une promesse dans la tête : "Demain je me lève, enfin prêt pour le grand départ. Je vais le tenter, à mon retour j'aurais changer".

De l'autre côté | Vol.2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant