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Une semaine plus tard.

𝐀près notre séjour avec les potes sur Paris on est de retour sur Toulouse. On a bien profiter de la capitale et d'être loin de la ville pour s'évader, surtout moi. Ça m'a fait du bien. On est rentré hier de ce voyage, je suis chez moi et j'essaie de ne pas sombrer une fois de plus et me reprendre en main. Je vais aller revoir mes parents, et leur montrer que je vais un peu mieux, ça va les rassurer. Je vais aussi essayer de faire quelque chose de mes journées, revoir mes amis... Tout du moins je vais essayer. Je ne veux plus pleurer chaque jours, chaque nuits seul chez moi, je veux reprendre ma vie, différemment maintenant... Je vais également essayer de rependre les réseaux, rassurer les fans, mais je pense pas de suite, je vais attendre encore un peu.

Aujourd'hui j'ai décidé de faire les courses, pour me mettre a cuisiner, bon des choses simples. Alors Wawad, veut venir m'aider j'ai de suite accepté. Puis après je ferais le ménage, et du rangement. Rien de très intéressant.

On est au magasin avec Wawad, on choisit beaucoup de légumes, de surgelés et des conserves. J'ai mis une casquette noir visionnaire puis des lunettes de soleil pour éviter qu'on me reconnaisse, et ça marche. Aucun fans n'est venu me voir.

Une fois rentrée on range les courses puis je commence le rangement, Wawad m'aide un peu mais ça va vite vue qu'on a presque rien a ranger, je passe ensuite l'aspirateur, et fait la serpillère.

Une journée banale, qui passe assez vite. On arrive rapidement au soir, il est dix huit heures quand je décide d'aller chez mes parents, Wawad m'accompagne. Il ne me lâche plus. On arrive devant la maison, puis je toque avant d'entrée. Ma mère, qui était entrain de préparer un couscous se retourne et me regarde les larmes aux yeux. Elle s'avance vers moi avec une carotte a la main et m'enlace. Elle me sert fort contre elle, je ressent beaucoup d'amour, de peur, d'émotions... C'est dur, très dur. Puis mon père arrive à son tour et me fonce dessus en me prenant aussi dans ses bras avec ma mère. Il m'embrasse la tête.

Fabian : Comment tu vas ? Tu nous as manquer !

Moi : Ça va... Et vous ?

Ils me répondent difficilement, puis on s'installe devant la télé sur les fauteuils dans le salon. Mon père me parle beaucoup de l'équipe de foot d'argentine, des matchs qu'ils ont jouer, gagner et perdus... Tandis que ma mère est dans la cuisine a continuer son couscous. Je suis soulager de voir qu'on ne parle pas de Florian. J'avais comme la boule au ventre de devoir affronté cette discussion avec mes parents, bien que je pense qu'elle aura lieu un moment donner. Mais pour le moment je profite de retrouvé mon père et sa petite folie, et joie de vivre argentine.

Moi : Ah carrément ? Ça fait mal...

Se prendre un quatre, zéro en pleine tête contre une équipe Italienne ça fait un peu mal.

Moi : Et sinon quoi de nouveau de ton côté padre?

Fabian : Oh bah grand chose tu sais mon fils... Et toi ?

Moi : On est monté sur Paris une petite semaine ça nous a fait du bien...

Fabian : Tant mieux mon garçon, tant mieux.

Il me regarde le sourire aux lèvres mais je vois bien qu'il essaie de caché sa tristesse... Je vois dans ses yeux de la haine, de la colère, de la tristesse... Ça me fend le cœur.

Fabian : Mon fil... Dit-il en s'avançant vers moi en me prenant les mains. Je sais que tu ne veux en parler, et je respecte entièrement ton choix, mais je dois te remettre quelque chose.

Il se lève puis se dirige vers le meuble ou il récupère une boite noir sur celui-ci. Il me la tend puis prononce ses quelques paroles.

Fabian : C'était a ton frère... L'hôpital nous la remis. C'était ses effets personnels et on a préférer te les remettre a toi.

Je suis toucher, toucher du geste qu'ils me font. Ils ont préférer me remettre cette boite, au lieu de la garder. Je la regarde les larmes aux yeux, puis ma mère arrive dans le salon avec Wawad. J'essuie rapidement les billes qui roulent sur mes joues puis affiche un sourire forcé sur mon visage. Ma mère vient de nous dire qu'on allait manger, je ne devais pas rester mais je vais rester. Peut-être qu'avec le couscous de ma mère, j'arriverais a retrouver un peu plus l'appétit. Mon père se lève puis rejoins la table. Je regarde la boite que je tiens fort entre mes mains puis j'inspire un grand coup avant de la poser sur la petite table et de me lever pour rejoindre la table a mon tour.

De l'autre côté | Vol.2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant