Déterminés, nos détectives étaient désormais debout face aux multiples télévisions sensées afficher les images enregistrées par les caméras de surveillance la veille. Ils auront certainement des d'importantes informations sur l'assassin ; sa corpulence, ses mouvements et peut-être même son visage.
Ils étaient tous deux impatients devant les multiples images et quelques professionnels qui remontaient technologiquement le temps jusqu'à 1 heure.
Des minutes plus tard, Martin, les yeux figés sur les écrans, semblait tout faire pour ne laisser aucun détail lui échapper malgré que la scène demeurait ennuyeuse car rien de spécial ne se produit à cette heure là. Ils voyaient le juge somnoler sur sa télévision, parfois sur son téléphone. Sur son corps, aucun geste étrange ne fut détecté, seulement le mouvement le mouvement de sa tête qui montait et descendait de temps à autre et des yeux qui se fermaient et s'ouvraient comme domptés par deux puissances opposées. Pourquoi ne voulais-t'il pas céder au sommeil ?
Des minutes écoulées, le juge ne put plus résister, il s'allongea et dormit profondément sur le dos. À cet instant, sur les écrans était affichée 3 heures 00 minutes. Cela ne faisait aucun doute, le tueur n'attendrais pas plus longtemps avant d'assassiner sa cible ; 3 heures était le moment parfait.
Soudain, une araignée fut affichée aux écrans. Que fait une araignée dans un édifice aussi prestigieux ? Cette question aurait été la meilleure à se poser devant un tel visionnage. Malgré tout, nos messieurs gardaient leurs questions en eux ; ne voulant perdre de vue aucun détail, aussi miniature qu'il soit. Bientôt, plusieurs araignées s'affichèrent sur chaque écran, arrivant de partout et en grand nombre, jusqu'à ne laisser aucun espace libre pour le visionnage. Les détectives ne tardèrent pas à comprendre que le serveur des caméras de surveillance fut piraté et endommagé de sorte à n'apercevoir que des araignées sur chaque écran.
Le crime accompli, à 4 heures 00, ces araignées quittèrent l'écran en marchant sur leurs petites pattes comme si elles furent réelles. Après cela, rien ne se produit, mais le juge Carle était déjà décédé sur son canapé noir. Ils continuèrent de fixer les écrans jusqu'au moment où Romaric descendait les escaliers à 5 heures.
- Nous avons là un criminel très intelligent à trouver. Affirma Martin. Perturber le fonctionnement d'une caméras de sécurités dans un hôtel n'est pas du tout simple mais demande un raisonnement particulier.
- Je le confirme ; dit Bernard. L'assassin eut la belle idée de couvrir toutes ses actions. Si seulement le juge Carle n'était pas aussi renfermé et avait accepté d'installer des caméras dans toutes les pièces de l'appartement plutôt que de les mettre uniquement dans les salons et les couloirs ; maintenant nous n'avons pas put avoir le moindre indice.
- Il est clair que nous n'avons pas eu d'indices mais nous connaissons désormais l'heure du crime.
- En réalité, 3 heures est le moment parfait pour commettre un tel crime.
- Peut-être ! murmura Martin renfermé dans ses pensés.
- Et maintenant ? faudrait-il interroger cette triste famille ou laisser le brouillard de la tristesse s'écarter ?
- Ils est préférable de débuter dès aujourd'hui car ce n'est pas un simple brouillard qui risque de nous stopper. Nous n'avons plus rien à faire devant ces écrans, allons interroger l'épouse du juge.
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Double enquête
Mystère / Thriller" Tu n'as pas le niveau d'un détective quoi qu'on dise ". Ces paroles décourageantes avaient dilatées le désir du jeune Vivien qui désirait retrouver l'assassin de son père, le juge Carle en menant l'enquête avec Martin Romigo, un célèbre détective...