Double enquête

Chapitre 10 : La fouille

C'était le crépuscule, un beau couché de soleil se faisait voir et la famille Jackson semblait tout ignorer de cette fouille. Chacun essayait de s'habituer à une vie sans le juge Carle. Quand aux 2 détectives, ils ne comptait pas repousser la fouille de peur que le meurtrier n'efface tous les preuves et indices.

- Depuis le jour du crime, aucun membre de cet appartement n'a quitté les lieux ; disait Martin. Ceci dit, le criminel garde certainement les preuves contre lui dans cet endroit.

- J'ai bien peur que le ce criminel aie immédiatement supprimé ces preuves comme il l'a fait avec ses empreintes sur le lieu du crime.

- Tous les criminels sont très rusés dans leurs façons de faire mais permet moi de te dire qu'ils oublient toujours un détail, un détail que nous les détectives nous utilisons à notre guise. Aies confiance Bernard.

Avoir l'approbation de Cléone fut d'une grande simplicité ; elle n'avait pas contesté la décision des détectives et fit sortir docilement la famille. Elle attendait patiemment dans une pièce de l'appartement du temps que Martin et Bernard effectuent cette fouille. Ils décidèrent de débuter avec les chambres en commençant par celle de Cléone.

Dans cette chambre, ils ne détectèrent rien d'important et se rendirent sans perdre le temps si précieux vers la chambre d'Améro où la situation ne changea point, aucune preuve, aucun indice, rien que des objets personnels. C'est alors qu'ils allèrent fouiller la chambre de Vivien qui n'offrait également aucun indice. Par contre, celle de Romaric différa. Cette fois, nos détectives venaient d'apercevoir un indice important. C'était une poudre blanche, sans doute de la cocaïne et soigneusement emballée dans un plastique transparent puis caché dans une armoire.

- Rien ne prouve que cette poudre est de la cocaïne. Dit Bernard. Elle pourrait juste être du bicarbonate.

- Non Bernard. Cette poudre comme tu l'appelles est réellement de la drogue car depuis le jour du crime ou j'ai vu cette cocaïne étalée au sol, j'ai su la reconnaitre à la vue et au toucher.

- Romaric serait-t-il un consommateur de drogue ?

- Il devra logiquement se justifier, c'est dans sa chambre que ce stupéfiant fut retrouvé.

Les détectives continuèrent la recherche sans relâche, sans indice supplémentaire. Fatigué, ils conversaient sur le fait qu'ils ne retrouvent rien d'autre et surtout pas l'arme du crime. Subitement, alors qu'ils étaient à la cuisine, la pièce finale, ils trouvèrent un couteau à manche noire et ovale, ayant la taille d'un poignard. Un couteau hyper tranchant à vue d'œil et couvert de sang.

- Voici un couteau, voici notre arme du crime. Lança Martin après s'en être saisit les gangs sur les mains. Ceci permettra une évolution rapide de l'enquête.

- Et si l'on se trompait ? et si le sang présent sur la lame de ce couteau est celui d'un enfant qui s'est blessé tout en négligeant l'arme coupable. Et si ce sang coagulé est tout simplement celui d'un animal égorgé ? n'oublies pas que nous sommes dans une cuisine.

- Je ne partage pas cette pensée. Refusa Martin. Que ferions-nous sans la science ? je voudrais que tu transfères ce couteau dans le meilleur laboratoire de la ville, qu'il tombe entre les mains des meilleurs scientifiques pour des analyses aux résultats appréciables et nous saurons si ce sang appartient à notre victime. Qu'ils utilisent tout engins nécessaires pour cela, tous ceci sans oublier de rechercher les empreintes présentes ; elles doivent aussi être prises en compte.

- Crois-moi Martin, cette arme sera analysée sans faille.

- Je crois bien que la fouille s'achève dès maintenant. Libérons l'appartement et revenons demain pour la suite de l'enquête en interrogeant une fois de plus Romaric qui nous dira certainement l'origine de la drogue cachée dans sa chambre.