En cette journée reposante, le majordome Améro fit son arrivée ; marchant tête baissée, avec un sourire supprimé. Une fois à l'intérieur de l'appartement, il lança de brèves salutations et entama avec le travail.
- Comment as-tu célébré le nouvel an Améro ? Demanda Cléone.
- Il n'y a pas eu de célébration madame. Répondit-t'il tristement. Mon fils est très souffrant à cause du cancer des poumons et j'aurais besoin d'assez d'argent pour pouvoir le soigner.
- Quel âge as-t'il ?
- 12 ans madame, juste 12 ans et il porte une telle maladie, je ne sais quoi faire, aidez moi je vous en prie.
- Je comprends que tu sois si affligé et pertubé ; que pourrais-je faire pour toi ?
- Je veux juste recevoir mon salaire de fin du mois malgré qu'il vient tout juste de commencer et ainsi, je devrais patienter le prochain mois pour le prochain salaire.
- D'accord Améro ; approuva Cléone. J'irai dans une démie heure au bureau de Carle car en ce moment, seul lui peut te payer.
- Merci beaucoup madame.
30 minutes passées, Cléone comme convenu se rendit au bureau du juge Carle présenter la situation d'Améro. Cependant, le juge non compatissant, fit ressortir son cœur de pierre et repoussa vivement la demande d'Améro. Quand à Cléone, elle n'accepta pas que son époux soit aussi insensible aux problèmes de leur majordome et se disputa avec ce dernier sans modération. Ils se criaient dessus sans tour de rôle.
- ... Pourquoi doit tu toujours libérer le monstre qui est tient ? Interrogea Cléone . Ne voit tu pas la souffrance autour de toi ?
- Tu oses me juger ? Cria Carle. Rappelle toi que tu as aussi refusé de m'aider il y a de cela 18 ans.
- Tu sais bien que cet homme était innocent ; risposta Cléone c'était toi le criminel dans ce meurtre mais tu l'as condamné après tout.
- Oui je l'ai fais mais je risquais de la prison et que feriez vous sans moi ?
- Tu es si orgueilleux Carle, je ne reconnais plus l'homme que j'ai aimé.
À ces mots, le juge s'arrêta, sans doute figé par les paroles de sa chère épouse qu'il aimait malgré tout. Désirant cesser cette querelle, il prit une décision plutôt satisfaisante et dit tout doucement :
- Puisque la souffrance de cet homme te touche tant, je vais tout gérer après le travail ; je m'entretiendrai de moi même avec Améro ce soir.
En suivant ces paroles, Cléone semblait ne pas être satisfaite au fond d'elle. Carle allait vraiment se montrer enfin sensible face a une déception n'ayant aucun rapport avec sa famille et sa personne ? Malgré l'énorme doute qu'elle conservait, elle ne posa pas de questions mais s'efforça à montrer un visage rassurant et quitta le bureau dans la paix extérieure.
Plutôt que de rentrer à l'hôtel, Cléone partit faire les courses dans un supermarché éloigné.
Pendant ce temps, Vivien s'amuse à gagner son grand frère Romaric aux échecs et autres jeux de stratégie.
- Je t'ai encore gagné grand frère ! Dit Vivien, un sourire stable aux lèvres.
- Comment fais-tu pour être aussi fort ? Demanda Romaric. Tu es vraiment un génie.
Aux environ de 19 heures, Cléone après être rentrée, fit savoir à Améro que le juge désire lui même écouter sa demande. Le majordome ne dit rien et attendait son patron.
Ce dernier débarqua à 22 heures a l'intérieur de sa voiture blindée. En ce moment où tout membre de la famille Jackson s'ennuient à ne rien faire dans leur chambre. Il ouvrit l'appartement grace à sa carte magnétique personnelle. Sans toutefois se faire remarquer, il verrouilla soigneusement la porte après être entré, mit sa carte dans son porte feuille puis dans sa poche, alluma la télévision et eut la tête dans les etoiles.
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Double enquête
Misteri / Thriller" Tu n'as pas le niveau d'un détective quoi qu'on dise ". Ces paroles décourageantes avaient dilatées le désir du jeune Vivien qui désirait retrouver l'assassin de son père, le juge Carle en menant l'enquête avec Martin Romigo, un célèbre détective...