Le matin, à 5 heures et démie, Romaric déjà levé, marchait lentement et par de cours pas calmes, vers le salon, il s'adventurait. Ses paupières encore lourdes, ne désiraient aucune ascension. Mais, tout dut soudainement changer lorsque le regard de ce dernier se stoppa devant une calamité : la mort.
Il vit son père perplexe sur le canapé, yeux fermés et au buste gauche poignardé. En cavalcade, il s'élança vers l'avant affronter la triste réalité. Dans ses lamentations, il alerta toute la famille qui, sans retenu, allaient vers le juge Carle laisser tomber une pluie de larme.
La victime est tout de même une véritable vedette reconnue par bon nombre de personnes pour ses sages jugements. Ainsi, Martin Romigo, le détective le plus réputé de l'hôtel Ronia, élite dans ce métier, se proposa pour enquêter sur la mort d'un homme qu'il disait admirer.
Après une dizaine de minutes, le détective débarqua enfin dans l'appartement en compagnie de son assistant Bernard ; le père de William et d'un docteur Compétent.
Il bâcla quelques mots de salutation et de consolation à Cléone lui serra la main sans considérer les gants de service en plastique qu'il portait puis, marcha un peu de partout dans la pièce pendant que le docteur Christian et ses collègues analysait la dépouille en compagnie de Bernard.
- Il a bien été assassiné. Confirma le docteur. Car les analyses montrent que ses muscles étaient presque morts avant même que son cœur n'arrête de battre. Ce signal de faiblesse venait sans doute du cerveau mais nous ignorons ce qui l'a provoqué. Du coup, il était incapable de bouger et de réfléchir correctement et à cause de cela, il n'aurais pas pu se suicider. Et pour un dernier constat, la plaie est hyper profonde ; seul un criminel enragé aurait commis un tel meurtre.
- Quelle information avons nous sur l'heure du crime ? Questionna Martin.
- Elle demeure sans certitude ; toutefois, nous pouvons noter que le juge décède à l'intervalle d'une à quatre heures.
- Merci monsieur Christian, nous vous appellerons si nous avons besoin de vous.
Le docteur et son équipe partirent ; Martin contrôlait la scène de crime tandis que Bernard conversait avec les membres de l'appartement sur ce qui s'est passé la veille puis, rejoignit le détective.
- Est tu sur une piste ? Demanda Bernard.
- Je pense que oui, répondit le détective. Mais je nage encore dans mes suppositions. En effet, cette poudre blanche versée aux alentours de la victime me fait penser à de la cocaïne.
- Nous seront assez rassuré après avoir transféré cette poudre dans un laboratoire pour des analyses. Dit Bernard en récoltant la mystérieuse poudre pour la mettre dans petit emballage plastique transparent.
- Et toi mon cher Bernard, as-tu eu des informations pouvant faire évoluer l'enquête ?
- Rien d'important excepté le fait que les portes secondaires ainsi que la porte principale de cet appartement furent toutes vérrouillées la nuit du crime et nul n'as ouvert ou n'as songé à les ouvrir après le retour du juge.
- Quand est-il des fenêtres ?
- Ils affirment qu'elles restent toujours vérrouillées ; le juge utilisait constamment des climatiseurs dans chaque pièce de l'appartement.
- Et quelle hypothèse pouvons nous avoir devant tout ces faits ?
- Une d'une simplicité barbante : l'assassin est un membre de cet appartement. Soumets-tu une autre hypothèse à la mienne ?
- Est-ce-qu'il y a une vitre brisée ? Demanda Martin.
- Aucune.
- Aucun mur défoncé ?
- Aucun.
- Alors ton hypothèse sera la nôtre, mais les caméras de surveillance nous renseigneront lourdement.
Soudain, Vivien se montra à l'improviste devant les détectives et avança : " Je voudrais enquêter avec vous pour trouver l'assassin de mon père ".
Ayant remarqué ce dernier, Bernard dit :
- Mon pauvre Vivien, je suis vraiment désolé pour le décès de ton père. Puis, se tourna vers Martin : " Crois moi Martin, cet enfant est un véritable génie, il peux mieux faire que ce tu ne le penses.
- Quel âge as-tu mon fils ? Demanda Martin avec douceur.
- 14 ans monsieur.
- Alors tu n'as pas le niveau d'un détective quoi qu'on dise. Dit Martin. Ne restons pas là Bernard, allons plutôt jetter un coup d'œil à ces caméras de surveillance. Termina-t'il en s'adressant à son assistant.
Sur ce, ils lui tournèrent le dos pour visionner chaque caméras près du lieu de crime. Après ce départ, Vivien aperçu William s'avancer vers lui d'un visage qui partageait sa déception.
- Je suis vraiment désolé pour le décès de ton père. Dit-il lentement.
- Merci mon cher ami de toujours me soutenir. Dit Vivien d'un air triste.
- Comment est-il décédé ? Questionna William en fixant le corps du juge Carle.
- Il a été poignardé d'un puissant coup de couteau en plein cœur et abandonné ici sur le canapé. Tout ceci aurait été fait par un membre de cet appartement.
- Quelle cruauté ! S'exclama William. Alors le meurtrier serait un grand danger pour toute la famille ainsi que pour Améro... En passant, pourquoi conversais-tu avec mon père et monsieur Martin ?
- J'ai voulu les aider à enquêter pour trouver l'assassin de mon père. Juste d'être un élément pouvant apporter une aide pour l'enquête.
- Et qu'ont-ils dit ?
Ton père approuva cette idée tandis que monsieur Martin, entend que le maître de cette affaire, s'est fermement opposé.
- Cet homme vient tout juste de te connaître Vivien, il ne connait pas tes nombreuses qualités dans l'art d'élucider des mystères. Que fera-tu désormais ?
- J'enquêterai de moi même et je démasquerai l'assassin de mon père malgré toutes les difficultés que je rencontrerai. Je n'abandonnerai pas et je n'arrêterai qu'une fois que le criminel sera découvert. Veux-tu être mon coéquipier dans cette affaire ?
- Bien-sûr que oui ; accepta William confiant. Je ne saurais te délaisser devant une situation aussi délicate.
Voici, c'est tout pour le troisième chapitre. J'espère que vous avez aimé.
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Double enquête
Misteri / Thriller" Tu n'as pas le niveau d'un détective quoi qu'on dise ". Ces paroles décourageantes avaient dilatées le désir du jeune Vivien qui désirait retrouver l'assassin de son père, le juge Carle en menant l'enquête avec Martin Romigo, un célèbre détective...