Cassandra BLACK TOME 8 LA SORCIERE LE DRAGON ET LA FURY

Chapitre 23 Un visiteur innoportun

Le lendemain matin, ils découvrirent leurs cadeaux et descendirent déjeuner
Ethan et Cassandra semblaient avoir oublié Delphine et ses manigances, et Cassandra était d'humeur joyeuse.
Elle aida sa mère à préparer le repas de Noël 

À vrai dire  Méredith, avait fait appel à un  traiteur. Elle n'etait pas très bonne cuisinière. Lily  était également venue l'aider.

- J'avais invité Dora  à venir aujourd'hui, expliqua,Metedith,
passant le plat de carotte  et son  regard  tourné vers Remus Mais elle n'a pas pu venir. Tu lui  as parlé récemment, Remus ?
- Non, Je n'ai été en contact avec presque personne. répondit Lupin.
Mais Dora  doit aller dans sa propre famille, non ?
- Hmmm, renchérit  Méredith  Peut-être. J'ai eu l'impression qu'elle
projetait de passer Noël réellement seule.

- Le Patronus de Tonks a changé de forme ! S'exclama soudain Harry.  Rogue l'a vu aussi. Je ne
savais pas que cela pouvait se produire. Pourquoi change-t-on de Patronus ?

Lupin prit le temps de mâcher son morceau de dinde et l'avala avant de
dire lentement,
- Parfois… à la suite d'un grand choc… un bouleversement
émotif..."
- Il semblait grand, et il avait quatre jambes." a dit Harry, frappé par une
pensée soudaine et en abaissant sa voix.  Hé… elle ne pourrait pas être… ?
- Sirius ! Coupa alors Méredith, Scrimgeour.
Sirius fronça les sourcils.
- Qu'est ce qu'il vient faire ici ?

- Vous devez me pardonner cette intrusion, commença le ministre, l'air anxieux. Mais je souhaitais m'entretenir avec Harry, si vous ke permettez.
- On permet pas ! Gronda Cassandra.
- Cassy ! Ça suffit.
- Mais...
- Que voulez vous à mon fils Scrimgeour ? Demanda James, froidement, le regard dur.
- Je veux juste lui parler quelques minutes, je ne serais pas long, je m'en voudrais de gâcher votre repas de Noël.
- Je viens. Dit alors Harry.
Il se leva et suivit Scrimgeour.
Cassandra s'éloigna discrètement
- Velia  je veux savoir ce qu'ils se disent.
Velia la fit disparaître et elles restèrent près de Harry qui marchaient dans le jardin recouvert de neige.

'- Je souhaitais te rencontrer depuis longtemps. commença Scrimgeour,
après quelques instants. Tu le savais ?"
- Non ! répondit Harry sincèrement.
- Oh oui, depuis longtemps. Mais Dumbledore a été très protecteur vis à vis de toi, naturellement. C'est normal, normal, après ce que tu as traversé…
En particulier avec ce qui s'est produit au ministère…

Il attendait que Harry dise quelque chose mais Harry n'avait pas l'intention de lui faciliter la tâche. Il continua donc "
-  J'ai espéré avoir l'occasion de te
parler depuis que je suis à cette place, mais Dumbledore m'en a - le plus
compréhensiblement , comme je l'ai dit - empêché.
Harry ne parla toujours pas et attendit.
- Le nombre de rumeurs qui circulent, continua Scrimgeour. Mais,
naturellement, nous savons tous les deux, que ces histoires sont déformées… tous ces chuchotements sur une prophétie. . . de toi qui es 'l'élu '. . .

Ils approchaient maintenant, pensa Harry, de la véritable raison pour
laquelle Scrimgeour étaient ici.
- Je suppose que Dumbledore a discuté de tout ceci avec toi ?
Harry réfléchit, se demandant s'il devait parler ou pas. Il regarda un petit gnome allant dans les parterres, près de l'endroit où Cassandra avait attrapé le gnome portant maintenant le tutu au-dessus de l'arbre de Noël.  Il se décida à dire la vérité… ou tout au moins une partie.

- Oui, nous en avons discuté.
"- Vous avez, vous avez . . . demanda  Scrimgeour.
Harry pouvait voir, du coin de
l'œil, Scrimgeour loucher vers lui, alors qu'il semblait être très intéressé par un gnome qui avait juste pointé sa tête de sous un rhododendron gelé.
- Et que t'a dit Dumbledore, Harry ?
-  Je suis désolé, mais c'est entre nous. répondit Harry. Il avait gardé une
voix aussi poli  qu'il pouvait, et le ton de Scrimgeour,  était tout aussi  léger et amical comme la sienne quand il remarqua
- Oh, naturellement, si c'est une
question de confidences, je ne voudrais pas que tu divulgues… non, en aucune façon… la vraie question est de savoir si tu es "l'élu" ou pas ?

Harry digéra cela pendant quelques secondes avant de répondre.
-  "Je ne sais pas vraiment ce que vous voulez dire, monsieur le ministre.
- Bien, naturellement, pour toi ce n''est pas  vraiment important, ajouta  Scrimgeour en riant.
mais pour la communauté des sorciers dans son ensemble. . . c'est
une question de perception, n'est-ce pas ? C'est ce que les gens croient qui est important.

Harry ne dit rien. Il pensait qu'il avait vu, faiblement, où voulait en venir
Scrimgeour et il n'allait pas l'aider pour y parvenir. Le gnome sous le
rhododendron creusait maintenant ses racines pour chercher des vers et Harry gardait les yeux fixés sur lui.

- Le peuple croit que tu es "l'élu" tu vois," poursuivit Scrimgeour. "Ils
pensent que tu es un héros - que tu sois vraiment élu ou pas Combien de fois, maintenant, as-tu affronté Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom ?
Bien, quoi qu'il en soit,  il recommença à marcher, sans attendre de réponse,
L'important est que tu es un symbole d'espoir pour beaucoup de personnes,
Harry. L'idée qu'il y a quelqu'un qui pourrait être en mesure, qui pourrait même être destiné, à détruire Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom…, naturellement, ça donne aux gens un espoir. Et si tu réalises bien tout ça, tu pourrais considérer, que c'est ton devoir de te tenir aux côtés du ministère, pour donner à chacun ce second souffle d il n'y ils ont tant besoin, en ces temps difficiles 

Le gnome était juste parvenu à mettre la main sur un ver. Maintenant, il
tirait dessus avec de gros efforts essayant de l'extraire de la terre gelée.
Harry fut silencieux si longtemps que Scrimgeour lui demanda négligemment, ses yeux allant de
Harry au gnome,
- Il est  drôle ce gnome  n'est-ce pas ? Mais qu'en dis-tu, Harry ?
- Je ne comprends pas exactement ce que vous voulez" s'exprima Harry
lentement. 'Me tenir à côté du ministère '... Par quel moyen ?
- Oh, bien, rien de très prenant, je t'assure !" répliqua Scrimgeour. " Si on te voyait aller et venir au ministère de temps en temps, par exemple, ça
donnerait une bonne impression. Et naturellement, comme tu serais là, tu aurais l'occasion de parler à Gawain Robards, mon successeur
comme responsable du bureau des Aurors. Dolores Ombrage m'a dit que tu ambitionnais de devenir un Auror. Bien, cela pourrait s'arranger très
facilement…

Harry sentit la colère bouillonner au creux de son estomac: Ainsi Dolores
Ombrage était toujours au ministère.
- Si j'ai bien compris, repondit-il, comme s'il voulait juste éclaircir quelques points, Vous voudriez donner l'impression que je travaille pour le ministère ?
- Cela amènerait chacun à penser que tu es plus impliqué, Harry.
argumenta Scrimgeour, se sentant soulagé que Harry en soit arrivé si
rapidement à cette conclusion. "L'élu" tu sais…. C'est juste, pour redonner de l'espoir aux gens, le sentiment que des choses rassurantes  peuvent se produire....

- Mais si je passe mon temps à aller et venir au ministère, raisonna Harry,
essayant de maintenir sa voix amicale,  C'est comme si j'approuvais l'action du ministère ?"
- Oui. Répondit  Scrimgeour, en fronçant légèrement les sourcils,
c'est en partie la raison pour laquelle nous voudrions…"
- Non, je ne pense pas que je ferai ce travail. dit Harry, le plus calmement possible.
D'ailleurs, votre prédécesseur  Fudge, avait proposé la même chose à mon amie Cassandra. Lui aussi se disait qu'avoir une fury au ministère serait un plus pour sa carrière  et quand les choses ont mal tournées, il l'a traquée pour la faire enfermer.
- Et bien  mon prédécesseur a commis des erreurs, dont je ne suis pas responsable, Harry.
- Vous étiez pourtant avec lui.
- Je ne faisais que mon travail..
- Oui  c'est aussi ce que les SS d'Hitler disaient.
- Les quoi ? Je ne comprends pas très bien ou tu veux en venir ?

Harry soupira.
- À ceci. Vous voyez, Je n'aime pas certaines des choses faites par le ministère. Il n'y qu'à regarder Stan Rocade, par exemple.

Scrimgeour ne parla pas pendant un moment mais son expression se
durcit immédiatement.
-  Je ne m'attendais pas à ce que tu comprennes ! lança-il, sans réussir à éviter la colère de  percer dans sa voix. Ce sont des périodes dangereuses, et certaines mesures doivent être prises. Tu as seize
ans…
- Dumbledore a beaucoup plus que seize ans, et il ne pense pas que Stan
devrait rester à Azkaban. Vous faites de lui un bouc émissaire, tout comme  vous voulez faire de moi une mascotte.

ls se regardèrent l'un l'autre, longtemps et durement. Finalement,
Scrimgeour remarqua, sans aucune chaleur,
- Je vois. Tu préfères - comme
ton héros, Dumbledore - te dissocier du ministère ?
- Je ne veux pas qu'on se serve de moi.  répliqua Harry.
- Certains te rétorqueraient que c'est ton devoir de servir le
ministère !
- Oui, et d'autres pourraient vous indiquer que c'est votre devoir de vérifier que les gens sont vraiment des Mangemorts avant de les jeter en prison !

répondit Harry, sa colère ressortant maintenant.
Que faites-vous pour Barty Croupton ? .
Vous ne ferrez jamais croire au peuple que vous avez raison. Nous savons que Fudge feignait que tout allait bien pendant que des gens se faisaient assassiner sous son nez, et  nous vous voyons, jetant les
mauvaises personnes en prison et en essayant de te faire croire que "l'élu"
travaille pour vous.
- Ainsi, tu n'es pas "l'élu" ? demanda Scrimgeour.
- Je croyais que cela n'avait pas d'importance ? Demanda amèrement Harry.
- Je n'aurais pas du te dire ça. C'était un  manque de tact…"
- Non, c'était honnête. Une des seules choses honnêtes que vous m'ayez
dites. Vous ne vous inquiétez pas si je vis ou si je meurs, mais vous vous
souciez d'obtenir mon aide pour convaincre chacun que vous gagnez la guerre contre Voldemort. Je n'ai pas oublié, monsieur le ministre....

Il leva son poing droit. Là, en blanc, brillant sur le dos de sa main gelée,
on voyait les cicatrices que Dolores Ombrage l'avait forcé à écrire dans sa propre chaire : "Je ne dois pas dire de mensonges".

- Je ne me rappelle pas que vous vous êtes précipité pour me défendre
quand j'essayais de dire à tous que Voldemort étais de retour.
Ils se tinrent dans un silence aussi glacial que le sol sous leurs pieds. Le
gnome était finalement parvenu à dégager son ver et le suçait maintenant avec bonheur, se penchant contre les branches du buisson de rhododendron.

- Que prépare Dumbledore ? demanda brusquement Scrimgeour. Où va-
t-il quand il est absent de Poudlard ?
- Aucune idée ! Répliqua Harry.
- Et me le dirais-tu si tu le savais ? demanda Scrimgeour
- Non, je ne le dirai pas.  Répondit Harry.
- Bien, alors, j'irai voir ailleurs, je peux le découvrir par d'autres moyens.
- Vous pouvez essayer dit Harry avec indifférence. "Mais vous semblez
plus intelligent que Fudge, vous devez donc avoir retenu la leçon de ses
erreurs . Il essayait de s'incruster dans Poudlard. Vous avez probablement
noté que le ministre a changé, mais que Dumbledore est toujours le directeur de Poudlard. Je laisserais Dumbledore tranquille, si j'étais vous."
Il y eut une longue pause.

- Et bien, il m'apparaît clairement qu'il a fait un très bon travail avec toi ! dit Scrimgeour, l'observant de ses yeux durs et froids au travers de ses lunettes cerclées de métal,  L'homme de Dumbledore partout et tout le temps, c'est cela, Potter ?
- Oui, je le pense, répondit Harry. 
- Merci pour ce petit tour.

Et tournant le dos au ministre de la magie, il repartit vers la maison.
Cassandra apparut alors, faisant sursauter Scrimgeour.
- Pourquoi les adultes ne retiennent jamais les leçons qu'on leur donne.? S'exclama t'elle. L'année dernière, vous vouliez m'enfermer  je suis devenue l'ennemie public numéro un ! Mon père a du démissionner et on a dú se cacher comme des criminels, et aujourd'hui vous venez chez lui  en plein repas  de Noël, Comle si rien ne s'etait passé, et viys voudriez qu'on vous aide ? Vous avez du temps à perdre  dirait on !
- Ce que je fais de mon temps ne regarde que moi, Miss Bkack. Vos parents auraient ils négliger de vous apprendre le respect ?
- Mon père m'a appris que je respect  devait se mériter et vous...Vous ne le méritez certainement pas monsieur le Ministre.

Elle tourna les talons mais au moment de rentrer à l'intérieur, elle provoqua une bourrasque de vent, qui projeta Scrimgeour brutalement contre un arbre.
Puis elle disparut à l'intérieur
- Bien joué Harry ! Lui souffla t'elle à l'oreille discrètement  tandis que tous interrogeaient ce dernier pour savoir ce que le ministre de la magie lui voulait.