Chapitre 9

6.6K 356 19
                                    

Je me réveillais à nouveau dans le salon, je commençais à avoir l'habitude maintenant. Je plaçais mon bras sur les yeux et expira bruyamment. Je fini par me redresser, m'assis sur le rebord du sofa et regardant le sol. Je posa mes pieds sur le sol froid du salon, n'osant pas me lever. Mais je le fît, et me dirigea vers la salle de logistique. Je n'y trouva personne, pas plus qu'au labo où à la salle d'entraînement. Ils avaient dû me laisser me reposer tranquillement. L'annonce de Céleste m'avait boulversée... Cette femme que j'avais appelé maman quand j'étais enfant, était encore plus immonde que je ne le pensais.

Pour évacuer ma colère, je pris mon révolver accompagné d'une boite de balles. je mis les lunettes de protection ainsi qu'un casque anti-bruit. je m'évadais dans mon monde à moi, sans penser à rien, juste en tirant toutes les balles que j'avais. je sentis quelque chose de chaud couler le long de l'arette de mon nez, je me redis compte que je pleurais. Je posais alors mon revolver, enleva mon casque et les lunettes. Les larmes déferlaient, je ne cherchais pas à les retenir, cela me faisait du bien d'évacuer ces sentiments trop souvent gardés au fond de moi. je m'adossais au mur relevant la tête et fermant les yeux. Je me laissa glisser le long du mur et enfoui ma tête dans mes genoux. Je me demandais alors ce que j'avais bien pu faire à cette femme pour qu'elle me haïsse autant... J'avais toujours été une enfant écoutant sa mère. J'avais ensuite élevé ma chère petite soeur, ma "mère' n'en étant pas capable. Ma petite soeur... Qu'était-elle devenu ? M'en voulait-elle de n'être jamais revenu ?

"Carrie- Éloïse... Je te le promet ! Je viendrais te chercher !"

Je restais une heure peut-être même deux, je ne sais plus, à imaginer ce que ma petite-soeur avait pu devenir. Qu'est-ce que cette femme avait-elle bien pu lui faire ? Ce dont elle était capable me faisait peur...

Je me releva difficilement, les jambes chancelantes. J'alla dans le salon, y prit une feuille est un crayon et laissa un mot pour le reste de l'équipe avant de prendre ma veste et de sortir...

* point de vue Rob *

J'avais laissé Carrie à contre coeur, les autres pensaient qu'il valait mieux la laisser un peu seule. Je la considère comme ma petite soeur et je m'inquiète pour elle. Elle est tout pour moi, je ne suis pas amoureux d'elle... J'aime déjà quelqu'un mais c'est une des personnes les plus importantes pour moi et si il lui arrivait quelque chose... Je ne le supporterai pas !

Nous étions allés faire des courses pour l'école, Harold nous l'avait demandé sachant que pour l'instant nous ne pouvions rien faire sur l'enquête. Nous avions ensuite tout déposé dans les cuisines de l'école. On était en ce moment même sur le chemin du retour, j'allais retrouver ma Carrie. J'espère qu'elle va mieux.

Nous entrions dans la base, je me dirigeais directement vers le salon... Il n'y avait personne. Ce que j'aperçu me figea sur place, le regard dans le vide, subjugué par ce qui se trouvait devant moi. Les autres allèrent dans les autre pièces à la recherche de Carrie. Quand à moi, je me dirigea vers la table basse où j'avais aperçu un mot signé de Carrie qui m'avait horrifié. Qu'avait-elle fait ? Où était-elle allée ?

Je me décida à lire le mot après l'avoir longuement observé sans le déchiffrer...

"L'équipe,

Excusez moi... Je suis sortie, j'étouffée. Ne m'attendez pas, je ne sais pas quand je vais rentrer.

Ne vous inquiétez pas, je ne compte pas faire quoi que ce soit à par me ressourcé. Je ne baisserai pas les bras avant elle !

Je vous aime. Sauf toi Jamie... Je te hais !

Carrie."

Son mot qui m'avait tout d'abord inquiété, me rassura. Elle avait raison, la connaissant elle ne baisserait pas les bras avant d'avoir eu sa vengeance !

J'appella les autres, pour les prévenir. Jamie pris le mot et je le vis sourire quand il arriva aux doux mots de Carrie à son égard. Nous n'avions plus à nous inquiéter, elle avait juste besoin de changer d'air avec tout ce qu'elle venait d'apprendre.

* point de vue Carrie *

À peine étais-je sortie de la base, que je mettais diriger vers le hangar de l'école et y avait emprunuté une moto et un casque. J'étais à peine monter dessus que je démarrais à tout vitesse. Les kilomètres défilés au compteur. Je roulais, je roulais le plus vite possible sans but précis, cherchant juste à fuir la réalité et son mépris de la vie. Je ne pleurais plus, je n'en avais plus la force...

Je m'arrêtais au sommet d'une colline surplombant la ville. C'était magnifique, la lumière du jour déclinait doucement, laissant place à la lueur protectrice de la lune. Ce passage déchirait le ciel en une palette de couleurs toutes plus belles les unes que les autres. J'enlevais mon casque, le posé sur l'assise de la moto et alla m'asseoir en contre bas, scruptant la ville passant du chaos de la journée à la tranquilité de la nuit. La ville sombrait dans l'obscurité tandis que les lampadaires s'allumés un à un, les maisons s'éclairaient doucement montrant encore la présence de vie. À côté de la moto s'alluma fébrilement un lampadaire que je n'avais pas remarqué auparavant. Je ramena mes genoux contre ma poitrine et expira un bon coup, libérant pour quelques instant mon coeur des sentiments qui le resserrer petit à petit.

La nuit était reine, les étoiles ses ambassadrices et la lune sa porte-parole. Je contemplais ce splendide spectacle qui s'offrait à moi, ne pensant à rien. J'avais les yeux bouffis, et un léger mal de crâne ,suites à mes pleurs, commençait à se faire ressentir. Je décida de rentrer, les autres devaient commencer à s'inquièter malgré mon mot. Je me leva, releva la tête vers les étoiles, les yeux fermés, écarta les bras tandis qu'une légère brise souleva mes cheveux, les faisant flotter dans l'air, et me caressa le visage.

Je me retourna, prenant la direction de la moto quand j'aperçu...

Tueuse...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant