Inconnu: Donnes moi ton sac ou je te brise la nuque, intimida une voix masculine d'une gravité déroutante.
Gina: Prenez le si vous voulez mais il n'ya pas de fric dedans si c'est ce que vous cherchez.
Inconnu: Donnes le moi j'ai dit, insista l'homme
Gina: Tenez, prenez le, il est tout à vous, fit-elle imperturbable sous cette prise mâle.
Inconnu: Et que fais une aussi belle biche dans une forêt remplie de lions affamés? S'enquit-il en relâchant sa prise, libérant ainsi Gina qui lui fit face.
Elle vit un homme d'une carrure imposante et autoritaire, visage balafré, couteau à la main, un look de clochard mais qui ne cachait rien à sa beauté.
Gina: Je cherche Gaïky, on m'a dit que je pouvais me trouver ici.
Inconnu: Gaïky? Tu es sûre de vouloir le trouver celui-là?
Gina: Sûre et certaine alors maintenant que vous avez pris mon sac peut-être que vous pourriez me dire où le trouver.
Inconnu: Et si tu me laissais d'abord profiter de toi avant d'aller te servir à cet enfant de pute de Gaïky?
Là, Gina prit panique, elle recula de quelques centimètres mais son pied se prit dans un fil barbelé et elle se retrouva très vite au sol.
Son assaillant s'approcha d'elle...
Inconnu: soit tu le fais de bon gré soit je t'y force.
Il utilisa son poignard pour tenir la jeune femme en respect, de sa main libre, il descendit sa fermeture éclair, les yeux de Gina s'agrandirent aussitôt par la peur.
Gina: Tu n'as pas intérêt à me toucher ou je te jure que je te tuerai qui que tu puisses être, balança-t-elle en se voulant persuasive.
Hélas, cet homme avait bu et peut-être même qu'il avait tiré sur quelques joints. Gina crut revivre la scène de l'horreur avec Salim. Ses souvenirs la submergèrent et provoquèrent un état hystérique. Elle se mit à hurler, à gigoter dans tous les sens, balayant la poussière avec ses pieds, ordonnant à son bourreau de ne pas s'approcher encore d'elle...
Son cœur menaça de déchirer sa poitrine...
Gina: Tu n'es qu'un vulgaire violeur, lâches moi, hurlait-elle coincée derrière ce gros bras.
Inconnu: Un violeur? Non tout sauf ça mais des gens seront prêts à payer des millions pour avoir un nouveau rein ou un cœur...déclara- t-il en promenant son couteau sur la poitrine de la jeune femme.
Gina écarquilla les yeux, son agresseur était un trafiquant d'organes d'être humain. Une grosse quantité de salive mêlée à une peur considérable traversa péniblement sa gorge.
Inconnu: Et puis tu es si belle et je peux sentir l'odeur de ta chair fraîche jusqu'ici.
Gina: Je n'ai pas peur de toi ni de ce couteau qui te fais croire que tu es un homme viril ou craint, riposta-t-elle sans ciller.
Au fond d'elle, son cœur était identique à un volcan en éruption, la frayeur la tenait en respect mais elle n'en démordait pas pour autant.
Les souvenirs ne l'ont pas endurcie pour qu'elle se laisse dominer par un vulgaire drogué.
Et s'il voulait la tuer puis l'éventrer comme un animal, elle ne lui rendrait pas la tâche facile.
Inconnu: Je pourrai aisément te faire disparaitre tout de suite, prendre ce qui m'intéresse et servir le reste aux chiens errants. Avant que le jour ne se lève, il ne restera plus que tes os et personne ne saura jamais ce qui t'es arrivée, de plus dans cette décharge rien ne sort d'ici, nous tous sourds et muets.
