Une attirance dévorante
Partie 19
Paul avait passé plus d'une semaine à essayer de joindre Gina mais sans grand succès. Son numéro était toujours sur répondeur et le jeune homme commençait à s'impatienter horriblement.
Il décida alors de grimper dans son véhicule et d'aller la trouver chez elle et elle serait obliger de l'écouter.
Gina: Qu'est-ce que tu fais là Paul ?
Paul: J'avais besoin de te parler.
Gina: Nous n'avons plus rien à nous dire.
Paul: au contraire nous avons tout à nous dire. Tu ne peux pas t'enticher de ce psychologue de seconde zone et qui de plus est un veuf.
Gina: Et toi qui t'a raconté ça?
Paul: Je suis au courant de tout ce qui te concerne. Et puis je suis bien charitable, tu as failli me tuer et ça ne m'a pas empêché de te sortir de taule.
Gina: Va-t-on de chez moi Paul. Je ne suis pas sortie parce que tu as été d'humeur charitable comme tu le dis, j'ai été libérée parce que les jurys ainsi que le juge se sont rendus compte que tu n'étais qu'un imbécile et un prétentieux. Tu m'as fait tomber amoureuse de toi pour ensuite te moquer de moi. Ma mère est à l'intérieur et elle n'apprécierait pas de te trouver ici.
Paul: Je me fiche pas mal de ce qu'elle apprécie ou pas. Ce n'est que maintenant qu'elle se rappelle que tu es sa fille ? Où était elle ta chère mère quand Salim te bastonnait jours et nuits ? Ne me dis pas qu'elle cherchait un moyen de te protéger à distance.
Gina: Ne sois pas malpoli tu veux ? Et puis ce ne sont pas du tout tes oignons.
Paul : Je ne laisserai certainement pas cet idiot te voler à moi. Tu m'appartiens et que tu le veuilles ou non tu me reviendra.
Gina: Tu es malade et moi je serai folle de retourner avec toi. Pour quelle raison ferai-je une telle bêtise ?
Paul: Parce-que je t'aime. Oui ce que nous ressentons est malsain, inexplicable mais je t'aime Gina.
Gina: Et Catherine ?
Paul: J'ai failli l'épouser quand nous étions à Paris mais je me suis rendu compte à temps que je commettais l'erreur de ma vie.
Gina: Je suis navrée pour elle. Une autre victime de ton narcissisme légendaire.
Paul: Gina pour une fois parlons nous honnêtement. Tu m'aimes ça saute aux yeux. L'amour c'est pour le meilleur et pour le pire et nous venons de passer par le pire, accordes moi la chance de te faire vivre le meilleur.
Gina: Paul... Elle s'interrompit un instant.
Une opportunité que Paul saisie pour l'attirer vers lui. Il la colla comme un aimant sur de l'acier, passa fermement ses bras autour de la taille de Gina et l'embrassa.
La jeune femme tenta de l'éloigner d'elle en tapotant sur son torse mais Paul ne se laissa pas décourager. Il fortifia son baiser d'un pas avancé il s'introduit dans la maison.
Sans lâcher les lèvres de Gina il la plaça sur le premier canapé trouvé et s'allongea sur elle.
Les baisers devinrent très avides ce qui provoqua l'abandon de Gina. Elle répondit aisément à chacun des baisers que lui offrait Paul.
Le temps n'avait pas dissipé son talent d'Achille qui est d'être un excellent amant.
Et puis le corps de Gina tout entier criait la trahison. Trois longues années sans s'adonner aux plaisirs de la chair, trois longues années sans ressentir ce frison débordant qui paralyse les jambes et contracte le sexe de façon anormalement délicieuse.
