Gina: Tu n'es qu'un pauvre diable, comment tu as pu me faire venir ici sachant que tu es un homme marié?
Paul : Je veux que tu te taises Gina tu m'empêche de réfléchir.
Paul tournait en rond dans le salon, le pénis toujours en érection et ridiculement pointé vers Gina qui se hâtait de s'habiller malgré que sa robe soit à moitié déchirée.
La panique planait de plus en plus et avait fini par éliminer toute la rigidité de son membre, il en perdit même les idées.
Gina: Arrêtes de tourner en rond, tu me donne des étourdissements. Je m'en vais d'ici, je ne savais pas que j'avais affaire avec un poltron.
Paul : Là, là, là, arrêtes de t'enflammer ainsi, je me demande bien ce qui t'est arrivé pour que tu sois aussi insensible Gina.
Gina : Occupes toi de tes oignons tu veux ? Répondit-elle violemment
Paul : Je vais sortir lui parler, restes ici nous avons quelque chose à terminer .Et Gina n'oublies pas que tu n'as aucune explication à me demander. Entre nous il n'ya que le sexe qui compte.
Gina: Je ne prétends pas le contraire sauf que si je dois m'envoyer en l'air avec un homme marié j'apprécierai qu'on me prévienne avant...
Paul : Marié ou pas qu'est-ce que ça change? Bon restes ici, je reviens dans quelques secondes.
Il enfila son jeans et son tee-shirt, jeta un coup d'œil furtif sur son apparence dans le miroir encastré au mur puis ouvrit étroitement la porte d'entrée.
La visiteuse eût quand même le temps d'apercevoir Gina qui arrangeait sa tenue, assise sur le canapé. Paul s'était glissé dehors avec agilité tel un contorsionniste.
La présence de cette femme éveilla la curiosité de Gina qui voulu en savoir un peu plus. Elle n'attendait pas de Paul qu'il soit tout à fait honnête avec elle, cependant, elle se refusait d'être une nouvelle fois la victime d'un homme malhonnête.
Elle tendit alors l'oreille avec l'espoir d'entendre la conversation qui se tenait dans le couloir.
Paul : Qu'est-ce que tu fiches ici Elisa? Je croyais que nous avions tout réglé la dernière fois.
Elisa: Pourquoi tu as pris autant de temps pour m'ouvrir et pourquoi tu me reçois ici comme si j'étais une inconnue ? Répondit une voix déformée par la colère.
Paul : Je n'ai pas à me justifier auprès de toi. Dis-moi ce que tu es venue faire, je suis occupé.
Elisa: Je vois que tu n'as pas changé d'un iota, toujours aussi vicieux. Qui est cette femme à l'intérieur? Une nouvelle esclave? Une pauvre fille naïve que tu as lobotomisée?
Paul : Bon ça suffit, maintenant tu te tais et tu t'en vas d'ici avant que je ne perde patience.
Elisa: Je ne m'en irai pas sans mon argent. Si tu me l'envoyais tous les mois comme le juge l'avait stipulé je n'aurais pas besoin de me coltiner ta face de pervers.
Paul : Si ce n'est que ça je te l'enverrai demain parce-que moi non plus je ne supporte pas ta tête d'opportuniste.
Elisa: Sale connard.
Un silence macabre s'installa. Gina ne les entendait plus. Que pouvait- il bien se passer dehors se demandait elle. Le ding de l'ascenseur répondit aussitôt à sa question.
Paul : ça y est elle est partie. Où en étions-nous? Dit-il l'air soulagé en se déshabillant hâtivement.
Gina: Moi, je m'en vais Paul, j'en ai assez pour aujourd'hui, renchérit-elle en attrapant son sac et son manteau.
