Chapitre 9

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La curiosité s'immisça en elle et si cet appel n'avait rien de grave alors pourquoi tant de mystère?

Quand Paul alla dans la salle de bain à son tour, Gina en profita pour prendre subtilement son téléphone. Heureusement pour elle, il n'y avait pas de code alors elle glissa le doigt sur l'écran et accéda sur sa messagerie, aucun SMS. Elle se trouva aussitôt ridicule à fouiner ainsi comme si Paul lui appartenait.

Elle allait reposer l'appareil quand celui – ci vibra dans ses mains. Un nouveau message de Catherine. Elle fit descendre la barre de notification et put lire le contenu du message sans avoir à y entrer.

''Tu avais promis que tu passerais la journée avec moi. Tu as intérêt à être là ce soir ou je te renverrai ton cadeau et tu te le foutras là je pense.''

Gina voulut en savoir plus et cliqua l'icône de whatsapp, il y avait effectivement une discussion avec Catherine mais les messages écrits avaient été supprimé sauf les photos.

Gina les ouvrit une à une et failli tomber des nues. Ces photos étaient celles d'une magnifique femme avec un corps de rêve. Des nudes digne d'une actrice de pornographie, en les visionnant Gina se rendit compte qu'elle-même ignorer l'existence de certaines partie sur le corps féminin.

Gina entra soudainement dans une colère indéfinissable. Cette femme avait osé envoyer des photos de son vagin, de son corps nu, de ses séances écœurantes de masturbations avec gadgets à Paul, à son Paul. Et le pire c'est que Paul lui avait aussi envoyé des photos de sa belle queue.

Cet imbécile s'exhibé sans pudeur et ne pouvait s'empêcher de se fourrer n'importe où, rouspétait Gina, la colère montant de plus en plus crescendo.

Mais un cadeau? Quel cadeau? Se questionna-t-elle oubliant de reposer le téléphone.

Paul la surprit ainsi, dans cet état évasif ; la main dans le sac.

Paul : Que fais-tu avec mon téléphone dans la main? S'étonna- t-il au pas de la porte.

Gina: Qui est Catherine? S'enquit-elle le cœur battant à la chamade.

Paul : Une femme que je saute d'occasion un peu comme toi, répondit-il avec un sarcasme blessant.

Gina: Je n'ai pas bien compris Paul, répètes le moi, demanda-t-elle en s'approchant plus près de lui.

Paul : Bien sûr que tu as compris. Je la baise comme je te baise toi, qu'est-ce que tu n'as pas compris dans ma réponse ?

Gina le gifla violemment.

Gina : Connard !

Paul : Ce n'est pas nouveau mais ne t'avise plus jamais de reposer la main sur moi sinon...

Gina : Non toi ne t'avise plus jamais de me parler comme si j'étais une pétasse.

Paul : rends moi mon portable. Je ne vois pas pourquoi tu t'énerves, je n'ai jamais caché que je voyais d'autres femmes. Si tu m'avais posé la question je t'aurais épargné tout ce mal.

Gina: Et c'est de cette manière insultante que tu me l'annonce?

Paul : De quelle autre manière devais-je te l'annoncer? N'est-ce pas toi qui a voulu savoir sans te soucier du fait que tu empiéter dans mon intimité

Gina: ce n'est pas une raison pour m'insulter.

Paul : Tu as été la première à m'insulter en m'espionnant. Moi je n'ai jamais touché à ton téléphone ; je n'ai pas cherché à comprendre pourquoi tu étais dans cette décharge en pleine nuit, je n'ai pas non plus creusé dans ton passé. Je me suis toujours contenté du peu que tu as voulu me donner. Tu as cherché, tu as trouvé ne t'en prends qu'à toi Gina.

Attirance dévoranteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant