Les rêves deviennent réalités

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10 janvier 2000

À peine la porte fut-elle refermée derrière lui que Louis se retrouva plaqué contre cette dernière par son compagnon. Ses yeux charbons emplis de désir, Éric se pencha sur ses lèvres pour l'embrasser. Dans un premier temps, le roux ne sut pas trop quoi faire. C'était si surprenant de sentir la bouche de l'asiatique contre la sienne. Surprenant et à la fois... il avait l'impression que sa place était là. Alors il commença à répondre à son baiser, en mordillant ses lippes douces. Cela ne déplut pas à son amant qui ouvrit la bouche pour que sa langue puisse rejoindre sa jumelle. S'en suivit un ballet endiablé durant lequel l'avocat le poussa sur le lit.

Quand les deux hommes se séparèrent pour reprendre leur souffle, ils pouffèrent de se retrouver tous les deux haletant et échevelés. Louis avait soudain l'impression de revenir un adolescent en pleine découverte de la sexualité. Il avait envie de tout tester et de s'amuser. Il se pencha vers le chirurgien et chuchota à son oreille :


- J'ai envie que tu me prennes.

- Que... Tu es sûr de toi, Louis ?

- J'ai jamais été aussi sûr de moi que maintenant.


Éric se mordit la lèvre. Le roux sourit en le voyant aussi excité et embrassa chastement ses lèvres. Il se déshabilla rapidement, lui révélant son corps sans aucune gêne. Et on ne pouvait pas dire que le noiraud détournait le regard, bien au contraire. Il admirait le détail des abdos de son partenaire, son membre gonflé de désir, ses biceps qui se contractaient...


- Hé, bave pas.

- Je bave pas, je profite de la vue.

- En bavant, rigola Louis en l'embrassant à nouveau.


Il était devenu fou de ses lèvres en si peu de temps. Elles étaient si douces, si agréables... Il laissa glisser sa bouche le long de la mâchoire de Éric, goûtant sa peau mate avec la pointe de sa langue. Elle était légèrement sucrée, sûrement à cause du gel douche à la pêche qu'il utilisait depuis leur enfance. Le jeune médecin le laissa un peu faire, jusqu'à ce que son excitation devienne trop dure à contenir. Il poussa Louis sur le dos et entreprit de se déshabiller rapidement pour ne pas faire attendre son compagnon. Lui non plus ne se gênait pas pour baver devant son corps, d'ailleurs, mais il se retint de faire la remarque. Quoique, un peu d'humour aurait peut-être rendu la suite plus supportable à son aîné...

Il caressa son torse avant de se pencher vers lui. Ses lippes effleurèrent l'artère de son cou, le bout de sa langue glissa sur sa clavicule et ses dents se refermèrent avec douceur sur un de ses tétons. Il tortura le bouton de chair, tache rose sur le torse pâle de Louis, lui tirant des soupirs de plaisir. Il ne put s'empêcher de sourire. Il avait l'impression de rêver, et il voulait que jamais ce songe ne s'arrête. Sa main, qui s'était posée sur la hanche du roux, glissa le long de son aine vers son sexe. Il l'effleura du bout des doigts, s'amusant quand il grogna en réponse à son geste. Il releva la tête vers lui et chuchota :


- Tu te sens prêt pour l'étape supérieure ?

- Oui... Je... Je sais ce que ça fait, alors ne t'inquiètes pas...


Si les joues de l'avocat avaient adorablement rougi quand il avait répondu, celles de Éric n'étaient pas en reste. Et il devait avouer que savoir que son amant connaissait déjà cette partie de son corps le rassurait grandement, même si ça ne l'empêchait de rester prudent. Il se redressa pour fouiller dans sa table de chevet, il prit le lubrifiant et un préservatif qu'il déposa près de lui. Il enduisit ses doigts de l'huile et s'assura par un dernier regard que Louis était prêt. Ce dernier lui sourit et hocha la tête en s'installant plus confortablement dans le lit. Le chirurgien l'embrassa sensuellement et profita de ce moment pour glisser un premier doigt dans son intimité. Le muscle résista un peu, avant de se relâcher autour de ses phalanges. Son compagnon n'avait pas menti, il savait comment se détendre. Il prit tout de même son temps pour bien le préparer, même si les petits gémissements qui échappaient de ses lèvres rosées lui donnaient envie de le prendre immédiatement.


- P-Plus, finit par réclamer Louis en haletant.

- Tu es sûr ?

- Sûr... je te... dirais si ça fait m-mal... mm...


Éric se mordit la lèvre et retira ses doigts. Il enfila rapidement la protection en latex puis la recouvrit de lubrifiant. Il ne voulait pas faire mal à son amant mais il savait bien que ce serait inévitable à la première pénétration. Alors il caressa le membre de l'avocat, qui avait été délaissé depuis le début. Le corps sous lui se cambra, à la recherche de plus de contact. Il sourit en le voyant aussi impatient. Son sexe trouva sa place contre le petit pli rosé et il le pénétra lentement, contrastant avec ses rapides mouvements de poignets. Le plus grand grogna légèrement coincé entre le plaisir et la douleur de son anus tiraillé. L'asiatique ne bougea pas et continua à le caresser, s'attardant sur son gland. Il lui laissa le temps de s'habituer, mais il se laissa aussi le temps de se calmer. Il avait rêvé de ce moment si longtemps qu'il avait peur de ne pas tenir...

Quand Louis lui fit signe qu'il était prêt, il commença de doux mouvements en remontant les jambes de son aîné sur ses épaules. Il le vit se mordre la lèvre et serrer les draps entre ses mains. Il allait lui demander si tout allait bien quand son amant lâcha un petit cri de plaisir. Apparemment, oui, il avait l'air de prendre son pied. Et vu le bruit qu'il venait de lâcher, le chirurgien se dit qu'il ne devait pas être passé très loin de sa boule de nerfs. Il s'appliqua donc à chercher le bon angle, celui qui fit vraiment crier le roux, avant d'accélérer. Ses cuisses claquèrent contre les fesses de son aîné, qui grogna un peu en se cambrant, pour lui permettre d'aller plus profondément.

Et ce fut bon, si bon. Ils jouirent tous les deux ensemble, exprimant sans honte leur plaisir par des grognements et des cris. Les voisins se plaindraient peut-être du bruit le lendemain, mais Éric n'en avait rien à faire. Parce que son plus beau rêve venait de se réaliser... 


HEEEEEYYYY ! 

*évite deux-trois lancers de pierres* Je suis de retour ! Désolée pour cette longue absence ! Mon ancien PC a encore fait des caprices et j'ai dû attendre pour en avoir un nouveau donc voilà :3 

J'espère que ce chapitre vous a plu ! 

Des bisous !

Un Bouquet de RosesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant