Chapitre 32

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Une semaine plus tard, Harry arriva au travail en baillant un peu. Sa nuit n'avait pas été reposante, bien que très agréable. Il avala une gorgée de café et ouvrit la porte du bureau. Blaise était, comme à son habitude, assis sur le bord de sa table, racontant des histoires drôles à ses collègues. Quand il remarqua son équipier, son visage s'orna d'un grand sourire taquin. Son passe temps dans la vie ? Embêter Harry Potter. Ses réactions étaient toujours très divertissantes.

« Harry, tu n'as pas chaud avec ce pull ? demanda Mélissa. »

« Hein ? Heu, j'ai attrapé un rhume, répondit le brun en rougissant. »

Il alla s'asseoir en faisant mine de tousser. Blaise se pencha vers lui, curieux.

« Hier, tu avais froid. Aujourd'hui, tu as un rhume. Demain, ce sera la grippe ? Allez, pas à moi Harry. Tu nous cache un truc pas vrai ? »

« Puisque je te dis que non, grogna le brun en resserrant instinctivement son pull à col roulé. »

Il se plongea dans un nouveau dossier, en ignorant les remarques que lui lançaient régulièrement son équipier. A la pause du midi, il réussit de justesse à échapper aux questions de Blaise. Il transplana chez Malefoy. Ce dernier était assez surpris, son amant ne venait jamais pendant les pauses.

« Tout va bien ? demanda-t-il ? »

« Blaise me fatigue. J'ai envie de l'étriper. »

Drago sourit et vint l'embrasser. Ils se mirent à table, et mangèrent dans la bonne humeur. Harry enleva son pull, parce qu'il mourrait de chaud. On pouvait voir la trace d'un suçon, ce qui fit sourire Drago. Ce dernier se leva, à la fin du repas, et vint l'enlacer. Harry sourit mais le repoussa.

« Non, pas maintenant, je vais finir en retard. »

Drago souffla et s'éloigna, après avoir volé un baiser. D'un geste de baguette, il mit en marche la vaisselle.

« Ce soir, je te kidnappe. »

« Vraiment ? répondit malicieusement Harry. »

« Oui. Je vais te garder pour moi tout seul. »

Harry laissa échapper un rire, puis, sur un dernier baiser, il transplana. Il ne s'était même pas rendu compte qu'il avait laissé son pull. Lorsqu'il arriva, Blaise lui sauta dessus.

« Alors, pourquoi tu n'as pas ton pull ? C'est fini le rhume ? »

« Hein ? »

Complètement à côté de la plaque, il se laissa entrainer.

« Je le savais ! hurla Blaise. Par ici la monnaie ! Regardez ce joli suçon dans son cou ! »

Harry écarquilla les yeux, et porta la main à son cou. Il se mit à rougir, avec une telle intensité que personne ne fut dupe. On lui posa cinquante questions, auxquelles il fut forcé de répondre. Bien entendu, toute la journée, il dut subir les moqueries de son équipier. Un jour, il allait vraiment finir par l'étriper.

Un deuilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant