Chapitre 17

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Le lendemain, le blond se réveilla le premier. Il sortit à regret du lit, et alla s'habiller. Il avait du travail. Il sortit et se dirigea vers son bureau, où il termina son rapport sur les potions dangereuses que Blaise lui avait apportées.

Harry se sentait mieux. Il se leva et reconnut la chambre de Drago. Il resta un instant assis, le temps de retrouver pied avec la réalité. Puis, il se rappela qu'il devait aller travailler. Le brun ne voulait pas déranger Malefoy, alors il se contenta de transplaner chez lui sans un mot. Il s'habilla avec des vêtements plus adaptés, récupéra son manteau et se rendit au boulot. Il n'oublia pas de s'acheter son éternel café avant d'entrer dans le bâtiment. L'ambiance était lourde, et l'agitation régnait en maitre. Les sorciers couraient dans tous les sens, pressés. Un jour de semaine classique. Harry se dépêcha de rejoindre ses collègues au bureau. Il se figea devant la porte d'entrée.

Dire qu'un ouragan était passé était un euphémisme. Les tables en bois étaient renversées sur le sol, des papiers déchirés gisaient çà et là, l'armoire à potions avait été renversée. Les murs étaient noircis, comme brûlés. Une odeur nauséabonde régnait, sûrement la conséquence des dizaines de fioles renversées sur le tapis. Les fenêtres étaient brisées, et du verre était répandu partout. Le brun grimaça, et se dirigea vers son bureau. Il passa ses doigts dessus, et les retrouva plein de poussière. Comme si quelque chose avait explosé. Harry fronça les sourcils. Pourquoi son bureau était-il le seul plein de poussière ? Tout le monde se tenait prêt, en état d'alerte. La personne qui était venu était peut-être encore quelque part. Même Robert semblait inquiet. Soudain, interrompant leurs pensées, un cri strident retentit au loin. Immédiatement, tous les aurors se précipitèrent dans les couloirs, baguettes à la main. Il y avait du bruit, et des employés du ministère couraient partout, affolés. Peu importe ce que c'était, ça se déplaçait.

« Attention ! s'écria Mélissa. »

Elle ne put terminer sa phrase qu'elle fut projeté contre le mur. La détonation avait fait trembler les murs. La plupart des aurors roulèrent au sol. La balustrade de verre était réduite en morceaux, et à présent, il n'y avait plus aucune protection avec le vide en dessous.

« A l'aide ! hurla Félix. Vite, je vais glisser ! »

Il était suspendu à la passerelle d'une seule main. Anaïs se précipita et le tira de toutes ses forces. Mais la construction était fragile, et elle s'ébranla. Anaïs commença à glisser elle aussi.

« H-Harry ! »

Ce dernier réagit au quart de tour. Il se précipita, attrapa Anaïs par la taille, et d'une force insoupçonnée, la tira en arrière. Il s'occupa ensuite de Félix, Mais ils étaient trop lourds.

« Harry, arrête, murmura Félix. On va tomber tous les deux. »

« Je ne te laisse pas, siffla le brun. »

Il banda les muscles de son bras, et fit appel à sa magie. Petit à petit, Félix fut soulevé et déposé au loin.

« Dépêhce-toi ! prévint Blaise. »

Le sorcier se leva, en toussant. Il tournait le dos au précipice, et ne vit pas le danger. Il fut touché dans le dos, et une sorte de lame s'enfonça dans sa chaire. Il grimaça, à cause de la douleur. Du sang s'écoula de sa bouche, et il bascula en arrière.

Un deuilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant