Chapitre 7

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Ses amis débarquèrent dans la cuisine. Ils furent surpris de voir Blaise, ils ne s'y attendaient pas.

« Oh, salut les gars, commença Harry. C'est Blaise, mon nouvel équipier. Ça ne vous dérange pas qu'il mange avec nous ? »

« Heu, non, si ça peut te faire plaisir mon pote, répondit Ron. »

Au début, c'était un peu tendu, personne ne parlait. Blaise se sentait limite de trop.

« Comment s'est passé ta journée Mionne ? interrogea Harry. »

« Oh, plutôt bien. J'adore mes patients. Il y a un petit qui vient d'arriver, il est atteint du cancer. Tu te rends compte, il n'a que cinq ans. C'est affreux, se lamenta Hermionne. »

« Le cancer ? »

« C'est une maladie humaine, expliqua Harry. Aïe ! Je me suis brulé ! Ne t'inquiètes pas, même Ron est à la ramasse là-dessus. »

« Ce n'est pas vrai ! J'arrive à savoir ce que c'est qu'une sosoliose ! »

« Une scoliose mon amour, rectifia Hermionne. C'est normal, vous n'avez pas grandi avec les moldus. »

« Et c'est grave un cancer ? demanda Blaise. »

« Oui, répondit Harry. Beaucoup de gens en meurent, mais personne n'a trouvé de traitement pour le moment. Hermionne, et si tu demandais à un expert en potions, ou à un médicomage son avis ? »

« Je te signale que je suis moi-même une médicomage, se vexa la jeune femme. »

« Pardon, je ne voulais pas te vexer, s'excusa le brun. Mais peut-être qu'un avis extérieur peut t'être bénéfique. »

« Tu es médicomage ? Je ne comprends plus rien, avoua Blaise. »

« Hermionne est médicomage une partie de la semaine, et le reste du temps elle est un médecin pour moldus, dit Ron. »

Si Blaise trouva cela étrange, il ne fit pas de remarque. Ils continuèrent de discuter un peu, tandis qu'Harry mettait la table. Il apporta ensuite le plat, qui sentait divinement bon. C'était une blanquette de veau avec des carottes et du riz sauté. Blaise en salivait déjà.

« Je suis désolé, je n'ai plus de vin, s'excusa piteusement Harry. »

« Heureusement qu'on en a acheté en venant alors ! sourit Ron en sortant une bouteille de vin du sac d'Hermionne. »

Harry, d'un sortilège informulé, fit venir à lui des verres à pied. Ils commencèrent le repas et Harry reçut les éloges qu'il méritait. Blaise était comblé. Lui qui ne mangeait que des plats à emporter, se sentait revivre.

« Potter, tu n'aurais jamais dû m'inviter ce soir. Je vais m'incruster tous les soirs. »

« Ça ne me dérange pas, assura-t-il. »

« Et si on passait au dessert ? demanda Hermionne. C'est de la mousse au chocolat, comme tu l'aime Harry. »

« Merci Mionne, t'es la meilleure ! »

Ils ne partirent que très tard, et Harry se retrouva seul. Il fit la vaisselle en chantonnant, cela le calmait. Si Blaise devait revenir le lendemain, il devait préparer un dessert digne de ce nom. Il avait heureusement tous les ingrédients, et il commença sa préparation. Il chercha encore un truc à faire, mais il se rendit à l'évidence. Il monta dans la chambre et s'adossa au chambranle de la porte. Il n'entra pas, il n'en avait pas le courage. Il faisait un blocage. Il se souvint de nombreux moments avec elle, comme la fois où elle s'était cachée sous la couette, seulement habillée d'une culotte et d'une de ses chemises, trois fois trop grande pour elle. Elle riait aux éclats alors qu'il la chatouillait. Juste parce qu'elle lui avait piqué sa mousse au chocolat. Harry secoua la tête, comme pour se débarrasser d'un insecte dérangeant. Un sanglot lui échappa, et il ne put se retenir. Il se laissa glisser le long du mur, et se prit la tête entre les mains. Il pleurait, et ne s'arrêtait pas.

« Ginny, tu me manques tellement. »

Il ne dormit pas de la nuit, comme c'était le cas depuis deux mois.

Un deuilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant