𝟏𝟏. 𝐓𝐫𝐚𝐡𝐢𝐬𝐨𝐧

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En média Tom Rosenthal - It's OK

Note d'auteur : désolée du retard de ce chapitre mais je voulais prendre le temps de le réécrire. Je suis vraiment satisfaite de ce que j'ai fait avec alors j'espère que vous l'aimerez autant que moi.

« L'amour qui ne ravage pas n'est pas l'amour. » Omar Khayyam

Louper une partie de l'entraînement de ce soir à cause de cette stupide colle ne m'a pas empêcher de briller sur le terrain

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Louper une partie de l'entraînement de ce soir à cause de cette stupide colle ne m'a pas empêcher de briller sur le terrain. J'ai attendu le coup d'envoi du match toute la journée et notre équipe à encore une fois écrasé ses adversaires. Pourtant, je n'arrive pas à me réjouir. Quelque chose m'empêche de laisser éclater ma joie. Si ma mère ne vient pratiquement jamais me voir jouer — sa façon à elle de me montrer à quel point elle méprise ce sport — mon père, lui, ne manque aucun de mes matchs. Il est toujours là dans les tribunes, à m'encourager à grands coups de « Vas-y champion ! »

Ce surnom me suit depuis l'enfance et mon père l'a toujours justifié par le fait qu'il savait déjà que je ferais de grandes choses. Je lui dois mon assurance et je ne lui serais jamais assez reconnaissant pour ça. Nous sommes tous les deux persuadés qu'avoir confiance en ses capacités est la clé du succès.

Croit en toi et le monde y croira aussi. Il est bien plus influençable que tu ne le penses.

Mon père m'a toujours valorisé dès que l'occasion se présentait et je faisais toujours en sorte de lui donner raison. C'est parce qu'il croyait en moi plus qu'en n'importe quoi que j'ai toujours mis un point d'honneur à le rendre fière. Cet espoir qu'il a toujours placé en moi m'a donné la force de tout accomplir, ou presque.

Mais ce soir, le siège qu'il occupe habituellement est resté vide. Sur la gauche, la cinquième rangée en partant du bas. Le chiffre porte bonheur de mon père, une position assez loin pour profiter pleinement du match mais assez près pour pouvoir me hurler son soutien. A chaque but marqué, mon visage se tournait automatiquement vers lui, ou plutôt vers son siège resté vide. J'ai beau cherché son visage dans la foule, je ne le vois pas. La marée humaine qui se déverse hors du stade ne me facilite pas la tâche. Peut-être qu'il a eu un empêchement, mais ça ne lui ressemble pas.

Mon téléphone vibre dans mon sac, lorsque je sors des vestiaires après la douche. C'est ma mère qui m'annonce m'attendre sur le parking. Je n'ai jamais compris cette haine viscérale que ma mère voue à ma passion. Elle veille à se tenir très loin de tout ce qui concerne de près ou de loin le football américain. Je comptais aller célébrer la victoire chez Ian qui a proposé qu'on se retrouve chez lui. Je rejoins donc le parking en grommelant. Elle n'est même pas sortie de sa voiture comme si mon sport était une vilaine maladie infectieuse qui se propageait dans l'air.

— Tu aurais au moins pu venir au stade pour dire bonjour aux parents des gars, assène-je en m'asseyant.

Mon ton sec annonce la couleur et je voie aussitôt les traits de ma mère se charger de colère. Pourtant elle ne dit rien et démarre.

𝐋𝐞𝐬 𝐄́𝐭𝐨𝐢𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐞 𝐥'𝐨𝐧𝐭 𝐏𝐫𝐨𝐦𝐢𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant