- Ça ne va pas Gon ? me dit Shoma.- Eu... Si ne t'inquiètes pas, reprenons. lui dis-je, prêt à l'embrasser.
Je rapproche sa tête prêt de la mienne, et goûte à ses lèvres une fois de plus. Les mains de cette belle femme parcourent mon torse, naviguent à travers mes pectoraux et mes abdominaux, jusqu'à arriver plus bas. Shoma touche mon entrejambe, et arrête de m'embrasser.
- Tu... Tu ne bandes plus... Es-tu sûr d'aller bien ? Si tu n'es pas dans ton assiette, on peut arrêter. me dit-elle doucement.
- Shoma... lui dis-je, la serrant de plus en plus fort dans mes bras. ...Pour tout te dire, je ne vais pas très bien, je l'avoue... Je... peux rester chez toi cette nuit ? Je lui demande, essayant de cacher ma tristesse.
- Biensur que oui ! me dit-elle, d'un air enthousiaste.
Shoma se lève, et me prend la main, m'aidant à quitter son lit.
- Allons prendre une douche. Sans arrières pensées ne t'inquiètes pas !
La jeune femme me conduit dans sa salle de bains, m'enlève mes vêtements, puis les siens. Nous allons dans sa douche, et elle prend soin de moi, d'une tendresse infinie. Elle pourrait faire une bonne amie : c'est la première fois qu'il m'arrive de débander en pleine action. Je pensais que cette situation l'aurait contrarié, mais elle a su être compréhensive et me réconforter. Et là, je la sens me mouiller avec son pommeau de douche, me laver et caresser mon corps, me prendre dans ses bras de manière presque maternelle, toujours avec un sourrire timide.
Nous sortons de la douche, préparons ensemble un léger repas, et allons nous coucher dans son lit satiné. Je me retrouve seulement avec une serviette entourant ma taille, n'ayant pas d'affaires de rechange. Shoma, allongée à quelques centimètres de moi, est vêtue d'une robe de nuit, épousant parfaitement ses formes. Une ambiance romantique plane dans cette pièce. Les lumières sont tamisées, une odeur de bougies parfumées m'endort peu à peu.
- Parlons un peu, Gon. me dit-elle, toujours avec son léger sourire.
- Très bien, je lui répond, assez lentement, dû à mon état somnolent. Pour commencer... Tu ne m'avais pas dit que tu étais un Hunter professionnel. Ce n'est pas bien de me cacher des choses... lui dis-je ironiquement.
- Ah oui... je t'ai caché ça, mais je ne t'ai pas menti. me répond-t-elle. Je précise aussi que tu ne me l'as pas dit non plus ! Et j'étudie vraiment la photographie, à mes heures perdues...
- Je suis sûr que tu es un Hunter spécialisé. Laisse moi deviner... dis-je en baillant. Est-tu un Hunter gourmet ?
Shoma se relève d'étonnement, et rit légèrement.
- Non pas du tout ! je ne suis pas spécialisée dans un domaine. Mais je ne peux pas en dire plus.
- La dernière fois qu'un Hunter m'a dit qu'il ne pouvait pas en dire plus sur ses activités, c'est parce qu'il travaillait pour un mafieux. dis-je d'un air enquêteur.
- Ah ! Tu crois vraiment que je te l'aurais dit si c'était le cas ? Je ne veux pas risquer ma vie !
- J'ai un ami Hunter qui travaille pour des mafieux. Il me manque beaucoup d'ailleurs... lui dis-je, fermant les yeux.
- C'est à cause de cet ami que tu es triste ? interroge Shoma, venant se poser sur mon torse.
- Non pas vraiment... Plutôt à cause d'une autre personne. Une personne n'en valant pas la peine. lui dis-je, caressant ses cheveux. Bon, changeons de sujet.
Shoma tourne la tête, et me regarde dans les yeux, arrêtant de sourire.
- Gon...je voulais te dire quelque chose. Tu es mon premier.
- Comment ça ton premier ? lui dis-je, haussant les sourcils, ne comprenant pas sa phrase.
Shoma se relève, et s'assoit devant moi, d'un air contrarié.
- Tu es le premier homme à avoir posé les mains sur moi. J'étais vierge avant de coucher avec toi, il y a un mois... Je te le dis car... je n'ai pas envie que tu crois que je couche à droite et à gauche... Je veux dire que... Je ne suis pas une fille facile...
Je me relève d'un coup, et prends son visage entre mes mains, révolté par ses paroles.
- Je me contrefiche des garçons avec qui tu as couché et de ta virginité. Les femmes sont libres de coucher avec qui elles ont envie. Tu es libre d'avoir des envies et des pulsions sexuelles. Rien n'aurait changé pour moi si tu m'avais dit que j'étais le cinquantième, où le centième. Tu aurais toujours été respectable.
Shoma écarquille les yeux.
- Tu es bien le premier homme à me dire ça... Tu es vraiment parfait...
- Haha... Comment ça parfait ? lui dis-je, riant.
- Tu es beau comme un dieu, et tu as un respect immense envers la gente féminine. Que demander de plus ? dit Shoma, se reposant sur mon torse.
- Qu- qu'est ce que tu racontes ? Je suis loin d'être parfait ! Je suis le plus gros des idiots tu sais ! dis-je, riant. Sho... Shoma ?
Je la secoue légèrement, avant de m'apercevoir qu'elle s'était endormie. Je ferme les yeux, essayant de faire de même.
Mais je n'y arrive pas, malgré une lourde fatigue qui me pèse. À chaque battement de cils, je le revois. Je revois sa tête, son cou, ses mains, ses jambes, et son sourire. Son si beau sourire... Même si le comportement qu'il a eu envers moi m'a rendu incommensurablement en colère, je ne peux ignorer toute la peine que je ressens en moi de part son absence. J'aimerais tellement revoir son visage, ne serait-ce qu'une seconde... J'aimerais qu'il soit avec moi, à la place de Shoma. J'aimerais qu'il soit légèrement vêtu, endormi paisiblement sur mon torse. J'aimerais le sentir près de moi toute la nuit, et pouvoir contempler chaque parcelle de son corps.
J'aimerais qu'il soit avec moi, toute la vie.
C'est donc ça l'Amour... Fait chier...
Je me réveille difficilement, n'ayant dormi que quelques heures. Je me lève du lit de mon amie sans faire un bruit, et me dirige dans la cuisine. Je prends une pomme en guise de petit déjeuner, m'habille en vitesse, prêt à partir. Il le faut. Il faut que je retrouve Killua à tout prix. Je dois me rendre à mon nouvel appartement, afin de réfléchir à comment je pourrais le trouver, sachant qu'il pourrait être partout... La planification et la réflexion, ce n'est pas mon truc. Mais je compte bien me surpasser.
Prêt à ouvrir la porte de sortie, j'entends de rapides pas. Je me retourne et aperçois Shoma, venant de se réveiller.
- Salut Shoma ! Je suis désolé de t'avoir réveillé... il est 6:00 du matin, je ne voulais pas t'avertir de mon départ et perturber ton so-
- Gon ! Il faut absolument que je te demande quelque chose. C'est important... Je... ne sais pas comment te le dire... dit Shoma, nerveuse. Peut-être que ce que je vais te demander va te sembler fou, et peut-être que ce n'est absolument pas le bon moment, et... peut-être que je vais le regretter.... Mais-
- Ne t'inquiètes pas, crache simplement le morceau. lui dis-je, souriant.
- Sortons ensemble ! dit-elle.
J'ouvre la porte, et la franchit, me retournant.
- Après avoir réglé ce que j'ai à faire, je serai tout à toi. Nous sortirons ensemble et nous vivrons une belle histoire.
Je ferme la porte, prêt à entamer mes recherches, déterminé à commencer un nouveau chapitre de ma vie.
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Gon x Killua : Tu es la Lumière.
Fiksi Penggemar《- Aimer c'est ça : un maux de tête dont le seul remède c'est toi. - Moi ? 》 Gon Freecs est désormais un jeune adulte et s'affirme professionnellement en tant qu'Hunter. Il n'est plus l'enfant qu'il était auparavant. Il s'est séparé de son meilleur...