Partie 14

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*-*-*-* PARTIE 14 *-*-*-*





Les jours passaient , j'étais toujours dans ma petite bulle , toujours renfermée sur moi , je ne parlais que très peu , pas par déprime mais par méfiance , j'avais peur qu'un jour par maladresse je glisse un mot et du coup me tapper la honte ! 


_ Plusieurs d'entre vous , m'ont demandé pourquoi j'avais si honte d'en parler , elles ont pas compris pourquoi je ne l'avais toujours pas dénoncé , en guise de réponse je vais vous en citer quelques raisons qui m'ont poussé à garder le silence : 


1° - Peur de ne pas être cru et que je justifiais mon acte " haram " en pretexant un viol 
2° - Je ne voulais pas être de " Flash News " , , je voulais pas que l'on parle de moi pour boire le thé 
3° - Honte de devoir participer aux traditions " jeunes filles VIERGES " alors que je le suis plus 
4° - Honte d'être la rusée de tout le monde , et que désormais quand on parle de moi on dit " celle qui s'est faite violer par le pote à son frère " 
5° - Je n'avais surtout en aucun cas envie de suciter la pitié des autres chose que je déteste le plus !!! 
6° - Peur d'avoir une sale réputation , car on sait tous que la vrai histoire se dévellope de langue en langue pour s'éloigner complétement du vrai contexte 
7° - Honte de devoir raconter des parties du viol que j'ai toujours gardé pour moi , trop honteuses , trop humiliantes , trop ignobles et d'une bassesse écoeurante 
8° - J'avais un sentiment pénible en moi , un sentiment ; ignominieux , infame , sordide , méprisable , indigne , répugnant envers moi même 
9° - Crainte de perdre tout honneur , tout respect , toute valeur que mon entourage me portait , et peur que ma famille et mes proches pensent de moi une mauvaise fille , sale et souillé , qu'ils me renignent et m'éloignent d'eux 
10° - Peur d'engrainer mes frères dans des problèmes judiciaires avec des " réglement de comptes " j'avais pas envis qu'ils niquent leur vies à me venger 


Voilà dix bonnes raisons parmis 100 d'autres pour lesquelles je préferais me la fermer et penser à la vie dont j'ai longuement rêvé ; ma petite vie de jeune petite femme qui mène sa vie conjugalle pleine de bonheur et d'enfants auprès de celui qu'elle aime et à qui elle a OFFERT son trésor , et avec qui elle découvrera le monde ... penser à la vie que toute fille maghrébine rêverais d'avoir , la vie que j'ai tant voulu mais que je n'aurais pas , je me voyais déjà finir vieille fille qui sort avec des non arabe ( lol ) qui l'acceptent comme elle est mais que ses parents n'accepteront jamais ! 





_ Donc un soir parmis tant d'autres , j'étais endormie , pas endormie mais en fait allongée , je pensée à tout et n'importe quoi , j'avais un sentiment qui me submergeait , un sentiment qui me disait de rester dans ma chambre et de ne pas en sortir , que c'était le seul endroit où je pourrai être en totalle sécurité à la maison pour ce soir , car oui j'avais peur dans ma propre maison , mon propre chez moi , mon propre toit qui m'abrites , et savez vous pourquoi ?? 


[ J'étais posé sur le canapé du petit salon , j'entend qu'on sonne à la porte , je vais prendre l'interphone voir qui c'est , mais Youssef m'en empêche me demandant d'aller ouvrir que c'est pour lui , donc toute confiante je part ouvrir , je descens les petit escalier qui mènent au grand portail , parcoure l'allée du jardin et à peine j'ouvre la porte que mon visage se décompose , ,mon coeur se serre et les larmes commencent à monter d'un coup , je me retiens de pleurer je ne voulais pas lui montrer aucun signe de faiblesse , lui me regarde avec son sourire là et me montre la boîte dans ses mains : 

* Saphyr : J'ai apporté des patisseries , j'espère ça te plaira , Comme tout ce que je te fais ! 

Je luis d'un ton sec : 

* Moi : Youssef t'attend en haut ! 

Et je me dirige vers ma chambre , le laissant là , avec son sourire qui sème le feu en moi , le feu de rage et de haine , mais comment il peut sourire comme ça comment ?? 

Je referme la porte à clef , m'accroupis à terre et pleure en essayant d'étouffer le moindre reniflement , la douleur revient , j'ai du forcer , je me lève appliquer mon traitement pour soigner ma plaie , je souris bêtement en me souvenant des paroles de l'ifirmière : Appliquer la pommade plusieurs fois par jour et à chaque douleur , pas d'efforts physiques et surtout abstinence total de tout rapport sexuel " Elle a cru j'étais une salope elle a faire des truc " hard " qui m'ont causé la putain de déchirure qui m'empêchait de m'assoir tranquillement ! ] 


_ Revenons , j'avais peur de franchir ma porte , je voulais pas le voir , je les entendais rire et parler , mais surtout rigoler , ça me démangeait le fait que lui il s'amuse et sourit alors que moi à peine su je souriait hypocritement ! Il se faisait déjà tard quand Yanis mon frère est venu me voir , on parlais mais c'était pas comme d'habitude entre lui et moi , c'était plutot assez distant entre nous , puis à un certain moment il se lève et va à la fenêtre parler au téléphone , moi je m'endormais déjà , la fatigue se faisait ressentir , je refermais les yeux petit à petit , j'allais pour plonger dans un sommeil profond quand je sentis des bras enrouler mon corps et des lèvres poser un bisou sur mes cheveux , ce geste banale dont j'avais toujours l'habitude innocent et fraternel m'a fais revoire une nouvelle fois le viol avec ses maux , ses douleurs , ses coups , ses saignements .... je repensais tout ça en un quart de seconde , et il n'en fallu pas plus pour que je m'assois au fond du lit contre le dos de celui ci en pleurant à haute voix : 

*Moi : Aaaahhhhhhhh Lache moi , lache moi , lache moi Aaahhhhh
*Yanis : Putain , t'as quoi à crier et à pleurer comme un bébé ? 
*Moi : Me touche pas ( snif ) , me touche plus , jamais jamais tu me touche ! 
*Yanis : Je t'ai fais quoi ? Viens là , n'aie pas peur je suis là ( se rapprochant pour me faire un calin ) 
*Moi : ( le poussant derrière ) : J'ai dis lache moi , ..... me touche pas , me touche pas ( en pleurant silencieusement et en chuchotant ) Laissez moi en paix , qu'avez vous tous à m'approchez ? Je vous ai fais quoi ?



_ J'avais oublié la présence de mon frère , j'avais besoin d'évacuer , je disais des paroles incomprehensibles à une personne abscente , ce que je sentis au contact de la peau masculine de mon frère me donnait des frissons de peur ; comme si ma peau s'éléctrocute à son contact , Saphyr m'avait tellement dégouté des hommes que même de mes frères j'avais peur , voilà , il n'en a toujours pas fini de me faire du mal , il a encore gagné en brisant les relations avec mes frères ! 


MAIS !! Yanis n'a pas été con , il a tout de suite compris que y a quelque chose qui se cache derrière ma réaction , que quelque chose ne tournait pas rond ! 

*Yanis : Attend un petit peu toi , tu me cache quelque chose ? 

*Moi : Arrête toi , laisse moi , lache moi , ça suffit , ça suffit , AAAAAHHHHH !! Me touchez plus ; lachez moi putain 

*Yanis : ( Plus énervée que jamais , il me prend par les cheveux et me secoue ) : Attend , regarde moi quand je te parle , t'as quoi à raconter n'importe quoi ??? Comment ça me touche pas et arrete ?? ( Il se tait un moment , mes cheveux toujours dans sa main , moi toujours en pleurs , tremblante dans mon coin ) ... ................ à moins que .. à moins que non non , non maymkench ( impossible ) C'est qui ce fils de pute qui t'as fais ça ? 

*Moi : Sileeeeeeence 

*Yanis : Mais paaaaaaaaaaaaaaarle j'ai dis 

De toute ma vie , jamais je n'ai vu mon frère YANIS dans un état pareil , lui qui était tellement hnine et qui s'énervait que rarement et que quand ça vaut le coup , ce soir là il voyait rouge ! 


Puis il m'a donné une de ces GIFLES !! 

*Yanis : J'ai dis parle !!! C'est qui ce fils de catin qui t'a touché ? Qui c'est ??? 

*Moi : .......

Chronique De Yasmine: Ils Ont Été Fou De Me Marier Avec Mon VioleurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant