*** Notes ***
Ce chapitre contient des termes explicites à caractère sexuel.
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Il s'est laissé embrasser jusqu'à l'heure du dîner. Acceptant ses baisers et y répondant avec de plus en plus de ferveur. Cela aurait pu réveiller son côté animal s'il n'était pas averti. Il est resté concentré pour garder le contrôle et ne pas laisser ses pulsions l'emporter. Lorsqu'un serviteur est venu toquer à la porte Byleth a lâché son visage qu'elle tenait entre ses mains et il l'a délicatement reposé au sol. Elle ne pesait tellement rien dans ses bras qu'il en avait oublié qu'il l'a porté.
Claude l'a invité à l'accompagner pour le dîner et elle a accepté. Après le repas, il l'a laissé repartir seule à sa chambre sans escorte comme preuve de confiance à son égard.
Byleth s'est levée tôt, toute excitée à l'idée de se promener où bon lui chante. Elle est maintenant libre de ses déplacements. La veille, Claude a insisté pour qu'elle soit prudente et qu'au moindre doute sur la conduite à tenir elle vienne le voir.
Marianne vient toquer à sa porte qui n'est plus ni fermée ni gardée. Elle doit lui faire visiter le palais et s'assurer que tout se passe bien avec le personnel humain mais surtout wyvern. Elle entre un panier à la main duquel dépasse un fin linge blanc, des fleurs fraiches et quelques flacons.
La jeune wyvern observe Byleth. L'humaine présente un visage serein et il n'y a plus dans les odeurs ce mélange de méfiance et d'inquiétude. Elle s'approche inquiète. Elle ne comprend pas très bien ce que fait Claude en lui demandant cela. Elle pose le panier sur le bord du lit et s'adresse à l'humaine doucement en langage wyvern.
"Claude vous demande dans la grande salle des bains. Il veut que vous lui laviez le dos. Est-ce que vous me comprenez ?"
Byleth à très bien compris Marianne, elle ne sait juste pas ce que tout ça signifie. Elle observe Marianne, hagard, avant de lentement hocher de la tête.
"Tenez ceux sont les produits à utiliser et des vêtements à porter. Vous avez beaucoup de chance Byleth. Suivez-moi."
Byleth accepte de la suivre au travers des couloirs du palais. Elle n'a pas peur de voir Claude et aimerait comprendre ce que cela signifie. Quoiqu'il en soit Marianne devant elle prend cette histoire très au sérieux et lorsque la wyvern la prépare dans le vestibule de la salle des bains, lui plaçant des fleurs dans les cheveux en lui expliquant que d'ordinaires ce sont les bois qu'on orne ainsi elle comprend que tout cela tient plus de la cérémonie que du caprice d'un seigneur un peu trop confiant en lui.
Elle retient Marianne qui s'apprête à la laisser seule.
"Pourquoi veut-il ça ?"
Elle n'est pas certaine d'avoir correctement formulé sa question car sa réponse la laisse perplexe.
"Il vous fait confiance.
- Quoi ?"
Marianne part replaçant le panier de flacons au bras de Byleth. La jeune humaine hésite à passer la porte. Parée de fleur et habillé d'une simple robe blanche, fine comme un voile et échancrée dans le dos jusqu'au bas de ses reins elle ne se sent pas très à l'aise.
Elle ouvre lentement la porte pour découvrir une pièce complètement embuée. Le sol couvert d'un carrelage blanc à motif bleu s'enfonce à quelques pas d'elle pour former un large bassin arrondi. Claude est assis contre le bord, il se tient immergé jusqu'à la taille et l'eau saturée en lait et savon ne permet pas de voir au travers. Ses larges ailes brunes reposent derrière lui et pour la première fois elle peut voir son buste. Entre ses pectoraux s'étend une longue ligne de fourrure qui descend jusque sous le niveau de l'eau. À partir de ses coudes et sur tout l'extérieur de ses bras jusqu'à ses épaules et la base de ses ailes se dessine un fin maillage d'écailles dont les couleurs varient du brun au jaune sable en passant par des teintes cuivrées. Tout cela donne l'impression que sa peau halée est recouverte d'une côte de maille faites d'or et de cuivre. Le reste de sa peau semble tendre comme la sienne. Les écailles dans son dos descendent se noyer dans l'eau. Une très fine crête émerge entre ses ailes. Byleth devine qu'elle doit se prolonger jusqu'à la pointe de sa queue animale. Il l'agite sous l'eau laissant voir des remous apparaître en surface.
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Tes écailles contre ma peau
ParanormalLe peuple des hommes-wyvern est connu pour n'être qu'une bande de monstres sans coeur. Des dévoreurs d'humain, disparu depuis longtemps de Fodlàn, voilà qu'ils réapparaissent faisant battre leurs immenses ailes reptiliennes au-dessus de la ville de...