Epilogue

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Deux petites filles se court après, elles sont toutes les deux brunes et leur peau halée contraste avec la blancheur des petites bois qui se dessinnent de chaque côté de leur crâne. Elles jouent à s'attraper en riant. Derrière, beaucoup plus petit qu'elles, un jeune garçon au cheveux vert et aux yeux tout aussi vert, trottine pour essayer de les rejoindre. Il s'immobilise visiblement agacé de les voir aller si vite. Il sert ses petits poings, son visage se constipe et deux ailes lui sortent du dos ainsi qu'une paire de toute petites cornes. Il s'envole avant de se laisser tomber sur ses sœurs. Leurs ailes dissimulée dans leurs vêtements défont leurs habits et font voler la poussière autour d'eux. L'une s'accroche dans les cheveux de l'autre et tout les trois se mettent à se chamailler se mordant plus ou moins fort.

Claude qui les observait distraitement par la fenêtre de son bureau se permet d'interrompre son interlocuteur. "Veuillez m'excuser votre majesté, j'en ai pour quelques secondes, ma nourrice a dû s'absenter.

- Faîtes ..."

Le roi de Faerghus, un grand homme blond portant un cache-œil l'observe amusé. Claude a l'habitude de s'entretenir avec les différents dirigeants de Fodlàn et Dimitri est devenu un proche collaborateur. Il sait qu'il peut se permettre d'interrompre leur discussion même pour une raison aussi peu professionnelle.

Claude ouvre la fenêtre et saute directement au milieu du nœud d'enfants qui se bagarre. Il se saisit d'une de ses filles dans chacune de ses mains pour les séparer l'une de l'autre et libérer leur jeune frère.

"Tamara, Hoani, où est Marianne ?" Les filles se mettent à glousser chacune suspendu à une de ses mains alors que le jeune garçon a ses pieds saute voltigeant sous ses yeux tout excité.

"Moi je sais ! Moi je sais !

- Tais-toi Mayron !

- T'es qu'une balance !"

Claude ferme les yeux contrarié, il fixe son fils qui tire la langue à ses sœurs avant de venir s'accrocher à son cou.

"Baba ! Où est M'man ?

- Mayron et si tu me disais où tes sœurs ont enfermé Marianne ?"

Il connait suffisamment ses filles pour savoir comment elles ont procédé pour se sortir de leurs études. Elles s'agitent s'accrochant à ses bras et se balançant en donnant de large coup de queue dans les airs.

"C'est pas Marianne qu'on voulait enfermer.

- C'est Raimanu. Il voulait faire la bagarre.

- Mais il m'a fait mal.

- Alors Tamara l'a mordu.

- On voulait pas qu'il répète.

- Donc on a refermé la porte derrière lui.

- Marianne est allée chercher les clés.

- On a rien fait de mal, non ?"

Ses filles ont parlé l'une après l'autre et il n'a pas pu s'empêcher de rouler des yeux à chacune de leur phrases. Marianne a accepté d'être leur gouvernante, et cela se passe plutôt bien au quotidien. Mais ses enfants n'ont peur que de leur mère et dès qu'elle s'absente ils sont intenable et même lui à du mal à savoir comment les calmer.

"Je vous propose qu'on en discute avec votre mère. Je suis intéressé par son opinion sur la question." Ses deux filles s'immobilisent et leur petites ailes se rangent bien sagement dans leur dos leur donnant presque l'air de deux petites humaines.

"Baba ! S'il te plaît ...

- ... Tu peux ne pas le répéter à maman ?

- On sera gentille.

Tes écailles contre ma peauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant