Chapitre 9 : Furieuse (/!\ contenu explicite)

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*** Notes ***

Ce chapitre contient des termes explicites à caractères sexuel.

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Byleth est furieuse, elle tourne en rond dans sa chambre. Il ne fait que jouer avec elle. Il la cherche depuis qu'il l'a fait enfermer et maintenant il la repousse. Tout ça n'était qu'un jeu pour lui, un jeu pour la tenir calme. Pour qu'elle ait une raison de rester, de ne plus tenter de fuir. Quand elle est rentrée dans sa chambre, elle a tout détruit.

Elle s'est senti faible de part la façon dont elle avait réagi, dominé par ses sentiments et porté par les évènements. Elle ne se laisserait plus faire, il l'avait mené à la baguette la contentant de petit rien, de petite liberté. Comment avait-elle pu se laisser autant manipuler ?

La nuit est tombée et avec elle sa colère, laissant place à de la fatigue. Il faut qu'elle réfléchisse, qu'elle se pose, son esprit est encore embrouillé comme si ces derniers jours, ces dernières semaines, elle n'avait pas vraiment été elle-même, comme si elle s'était laissé contrôler par quelques choses à l'intérieur d'elle.

Sur le dessus de son lit défait repose en pagaille une partie des couvertures et coussins qui composé sa cache maintenant disloquée. Elle regrette de s'en être pris à ce petit endroit qu'elle s'était créé pour se sentir bien, protégée. Elle se laisse tomber entre les coussins et s'endort en fixant le ciel au travers de sa fenêtre.


Elle l'attend, il doit envoyer une lettre pour prouver qu'elle est en bonne santé et il va devoir se battre pour récupérer sa missive. Elle ne lui fera plus aucun cadeau. Elle est assise sur son lit défait, l'état de sa chambre ne l'embarasse d'aucune façon seule l'échange qu'elle s'apprête à avoir avec Claude accapare ses pensées. On toque à sa porte avant d'entrer sans attendre de réponse.

    "Hum Hum, Byleth, je viens vous faire écrire votre lett...

    - Part Lorenz, je ne ferais rien."

    Elle ne s'attendait pas à ce que ce soit lui qui vienne. Claude n'a jamais envoyé personne d'autre que lui récupérer ses lettres. Elle entend l'homme-wyvern installer le matériel sur le bureau. Ignorant complètement sa demande.

" Venez-vous asseoir. Je ne compte pas passer ma journée ici.

- Pourquoi ? Pourquoi le ferais-je ? Et pourquoi c'est toi Lorenz qui viens chercher cette lettre ?"

Elle n'a pas détourné le regard de la fenêtre qu'elle fixe depuis qu'elle a vu entrer l'homme-wyvern dans sa chambre. Elle entend les bras de Lorenz se croiser sur sa poitrine.

" Vous écrirez cette lettre afin de maintenir votre situation la plus confortable possible Byleth. Tous les privilèges qui vous ont été accordé peuvent vous être repris. Je suis certain que vous souhaitez maintenir vos promenades quotidiennes."

Byleth serre les dents, elle trouve déjà qu'elle passe trop de temps dans sa chambre. Elle ne rêve que d'une chose sortir, prendre l'air. S'exercer dans les jardins.

" Pourquoi c'est toi Lorenz, où est Claude ?

- Il ne pouvait pas venir. Je le remplace.

- Ça ne répond pas à ma question. Est-il devenu lâche en plus de ses innombrables qualités ?"

Le sarcasme dans sa voix est indubitable. Lorenz avance d'un pas rapide pour saisir la jeune humaine sous l'aisselle et la tirer jusqu'à son bureau.

"Faites attention à ce que vous dîtes. Claude est plus patient et tolérant que moi et je n'ai pas à supporter de vous entendre l'insulter. Il est souffrant et pendant son absence je le remplace. J'ai tous les droits et si vous ne vous dépêchez pas d'écrire vous ne sortirez plus de cette chambre.   

Tes écailles contre ma peauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant