Le palais de Derdriu est somptueux, jamais elle n'y avait été et bien qu'éblouit par la lumière et la beauté du lieu son souhait le plus cher est de quitter l'endroit. Le chef des hommes-wyverns, Claude, l'a, à nouveau, plaqué au sol afin de lui retirer toutes les armes et pièces d'armures la palpant avec précaution. Des hommes et des femmes wyverns viennent vers lui pour s'informer et récupérer ses ordres. Byleth ne comprend pas la langue dans laquelle ils échangent. C'est devant eux et sans s'intéresser à sa victime qu'il la déshabille et la manipule. Sa main passant le long de son flanc, autour et entre ses cuisses avant de remonter sur son ventre et entre sa poitrine afin de s'assurer qu'aucun poignard ne reste en sa possession. Il palpe longuement sa peau s'arrêtant parfois pour répondre à son interlocuteur en laissant sa main là où il en était.
Elle agrippe son poignet pour retirer cette main restait plaqué sous son sein droit, pressant ses cotes. Il la voit faire d'un oeil, elle s'en rend parfaitement compte et cela semble l'amuser de la voir peiner. Elle enfonce ses ongles et cela le décide à la mettre sur le ventre pour finir son travail. Ses doigts passent sous son haut déjà en partie soulevé pour s'assurer qu'elle n'a pas d'arme à la ceinture. Il longe le bas de ses reins de sa main alors qu'elle grogne agacé de sa présence.
Il la maintient au sol, même après qu'il ait finie de la fouiller, continuant à discuter avec un autre, une main sur le corps de la jeune fille, posée sur son ventre dénudé. Elle s'agite sous cette main qui la maintient fermement contre le carrelage froid. Les yeux de Claude se tournent enfin vers elle. " Veux-tu bien rester calme ? Marianne peux-tu préparer une des chambres de l'aile principale pour notre invité". Son interlocutrice hoche la tête. Donc cette wyvern aussi peu comprendre sa langue à défaut de la parler. Il redresse Byleth et déchire une partie de son haut de la pointe d'une de ses griffes pour inspecter ses blessures aux épaules alors qu'elle retient son vêtement sur le devant en lui adressant un regard assassin. "Laisse-moi voir tes blessures. Des vêtements tu en auras d'autres, humm... elle t'a pas raté". Les yeux furieux de Byleth continue à fixer le chef des hommes-wyverns. Cela l'amuse mais il ne se permet pas de rire, ayant lui-même aggravé la blessure en y enfonçant son doigt.
Il passe lentement une main dessus pour en essuyer le sang coagulé et le frottement tire une grimace à Byleth qui se plie en deux en lâchant un gémissement qu'elle tente de dissimuler d'une main. "Humm, un démon, c'est bien ça ?"
Elle tente de le repousser mais il écarte rapidement les mains de la jeune fille la coinçant contre son buste dos à lui pour continuer à inspecter ses blessures. La tête du monstre se tient tout près de l'oreille de Byleth. Cette proximité qu'il maintient entre elle et lui l'incommode. Elle a chaud et se sent rougir alors que Claude écarte ses cheveux pour lui parler directement dans l'oreille. " Ici c'est moi qui décide... Obéis, soit une bonne fille et il ne t'arrivera rien. Tes blessures guériront. Maintenant, lève-toi à moins que tu préfères que je te porte ?" Il a posé sa question sur un ton joueur, mais elle le pense sérieux. Du mieux qu'elle peut, malgré ses blessures, elle s'extrait de ses bras et se lève seule.
Il la regarde faire, détaillant son corps sans embarras. Partiellement déshabillé il peut voir que derrière la peau tendre de l'humaine se dessine une dense musculature. Ses muscles se découpent franc et toute sa féminité s'affirme dans son abondante poitrine. Il se surprend lui-même à fixer ses seins qu'elle tient mal dissimulé derrière un de ses bras un peu plus longtemps que les autres parties du corps de la jeune femme. Elle n'a pas détourné le regard et ses yeux sont resté planté dans les siens pleins de reproches et de colère.
Sa chambre comprend une petite salle de bain attenante, elle en a rapidement vidé les tiroirs et les placards à la recherche d'un outil qui pourrait lui servir soit à se défendre soit à ouvrir l'épaisse porte qui la retient enfermée. Mais il n'y avait rien. Elle a décidé d'observer en attendant que ses blessures guérissent. Chaque jour, un jeune homme-wyvern lui apporter des plateaux repas. Avec ses lunettes rondes et son regard fuyant il semble plus faible que ceux qu'elle a affronté au campement dans la plaine au sud de Derdriu. Il fait à peine sa taille à elle ce qui pour l'une de ces créatures est petit. Soit il est immature et grandira encore soit ce n'est qu'un serviteur comme un autre et leur chef la sous-estime.
Après quelques jours ses épaules lui font moins mal. Byleth pense qu'il est temps d'agir. Elle attend que le jeune homme-wyvern rentre chargé d'un plateau et lui assène un coup de chaise sur la tête, les cornes du garçon, qui ressemble à des bois de cerfs, se coincent dans les barreaux de la chaise. Alors qu'il tente de se sortir de là en battant lamentable des ailes. Elle cogne sa tête contre le coin du bureau sur lequel elle mange. Cela assomme le petit serviteur qui tombe au sol, les cornes toujours coincées dans la chaise. Le coup a été violent, un filet de sang lui coule de l'oreille, elle ne sait pas s'il se relèvera. Mais malgré ça elle sait qu'elle n'a pas beaucoup de temps, une patrouille peut passer à tout moment.
Elle sort en courant de la chambre, elle ne connait rien au palais, ne sait pas où se situe l'entrée. Elle y est arrivée par les airs au milieu de la nuit. Après avoir passé quelques couloirs vides elle se cache derrière les tentures et les rideaux pour progresser discrètement en longeant les murs. Arrivé au rez-de-chaussée Byleth comprend que sortir va être difficile. Ils sont nombreux et elle n'a aucune idée de la direction à prendre. Accroupi derrière une colonne elle voit un groupe d'homme et de femme-wyverns s'agiter, ils discutent entre eux, sortent et rentrent des pièces avec des expressions inquiètes sur le visage. Sans comprendre ce qu'ils se disent elle devine qu'ils sont à sa recherche.
Deux hommes-wyverns se déplacent dans sa direction. Elle aperçoit un placard mal fermé et se cache à l'intérieur prête à y rester toute la journée s'il le faut. Les bruits de pas s'intensifient, beaucoup court, à sa recherche au travers du palais.
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Tes écailles contre ma peau
FantastiqueLe peuple des hommes-wyvern est connu pour n'être qu'une bande de monstres sans coeur. Des dévoreurs d'humain, disparu depuis longtemps de Fodlàn, voilà qu'ils réapparaissent faisant battre leurs immenses ailes reptiliennes au-dessus de la ville de...