Tes écailles contre ma peau

Chapitre 10 : Regrets (/!\ contenu explicite)

*** Notes ***

Ce chapitre contient des termes explicite à caractère sexuel.

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Byleth transpire. Ses mains, piégées par des menottes, tentent lamentablement de se décrocher de la tête de lit. Elle n'en peut plus, elle aimerait pouvoir passer ses doigts entre ses cuisses, caresser son entre-jambe pour calmer ce feu qui l'anime. Elle se mord les lèvres alors qu'elle tente de répondre à son besoin de contact en frottant ses jambes l'une contre l'autre le plus près possible de son intimité. Ces gestes inutiles ne font que lui tirer des soupirs désespérés et des grognements de frustration.

Marianne vient lui donner à boire et chaque fois que la main de la wyvern frôle sa joue pour passer derrière sa tête et la lui soulever, elle frissonne. Elle n'arrive pas à estimer le temps qui passe, elle sait que la wyvern vient régulière mais son esprit confus n'arrive pas à déterminer quand et à se souvenir du nombre de ses passages.

Chaque fois qu'elle ferme les yeux, elle ne sait pas si elle rêve où si c'est son esprit intoxiqué qui lui impose ces images. Mais elle le voit lui, elle sent ses mains contre sa peau, elles sont froides quand elle à trop chaud et chaudes quand elle à froid. Il la caresse langoureusement, passant sur son cou, sur sa poitrine avant de descendre et de se perdre à l'intérieur d'elle. Quand ce ne sont pas ses mains qu'elle imagine c'est sa bouche et quand ce n'est pas sa bouche c'est ...

Byleth aimerait pouvoir mimer ces gestes, elle tire sur ses chaînes en grognant et râlant seule dans sa chambre.

Cela a duré une éternité. Lorsque Byleth à émergée de son brouillard elle s'est senti sale et humiliée. Incapable de comprendre ce qui l'a traversé. Elle s'est agenouillé sur son lit face à ses chaînes pour essayer de trouver une façon de s'en défaire. Byleth a tiré dessus rageusement, malmenant ses poignets et la tête de lit. Frottant les chaînes contre le bois pour l'élimer de façon beaucoup trop superficiel pour qu'elle ait une chance de s'en libérer.

Elle finit par se lasser de cet effort vain. Byleth est fatiguée, elle n'a pas mangé depuis plusieurs jours et n'a pas pu se rendre à la salle de bain. Elle veut changer ses vêtements sales, se laver aussi et surtout elle prie pour qu'il n'ait pas décidé de la maintenir enchaîné à nouveau. Elle prie pour que ce soit une décision passagère.

Appuyée, la tête contre le mur, elle attend. La porte s'ouvre derrière elle. Byleth a un sursaut, et se retourne vivement pour apercevoir Marianne portant un plateau sur lequel repose une carafe et un grand verre. Elle se regarde quelques instants la wyvern semble analyser la situation et calmement elle s'adresse à l'humaine parlant distinctement dans le dialecte wyvern.

" Tu as repris tes esprits ?"

Byleth acquiesce honteuse, sans un mot. Marianne prend le temps de s'assurer que la porte de la chambre est bien fermée avant de s'approcher de l'humaine, elle la fixe sévèrement.

"Tu as tenté de t'en prendre à notre chef. Claude n'a pas encore pris de décision à ton sujet mais tu ne mérites aucune forme de clémence ..." Marianne continue à la rabroué pendant qu'elle défait les menottes à ses poignets. L'une après l'autre les chaînes tombent sur le matelas.

Byleth attend que la wyvern soit repartie pour se précipiter dans la salle d'eau. Elle tente dans l'eau de son bain d'assouvir l'envie primaire qui l'a malmené ces derniers jours et rage de ne réussir qu'à s'offrir un orgasme mou qui ne fait qu'ajouter à sa frustration.

Elle se laisse couler dans l'eau de la baignoire pour y hurler toute sa colère.

Personne n'est venu lui apporter de déjeuner. Elle devine que le jeûne qu'il lui impose est une composante de sa punition. Elle a fait un tas avec le linge sales et attend. Elle a faim, terriblement et se ronge les ongles sans savoir ce qu'il lui réserve.