3. United.

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(Si vous ne voulez pas lire de passage à caractère sexuel, passez après le premier dialogue jusqu'au troisième paragraphe, celui avec l'étoile.)

Nous rentrâmes sans que je n'ai eu le temps de m'en rendre compte. Je me rendais vaguement compte d'avoir trop bu, mais j'étais toujours parfaitement consciente de ce que je faisais, et c'était déjà bien. Louis était toujours particulièrement amusé par la situation, surtout quand il me regardai essayer d'enlever ma robe sans réussir à atteindre la fermeture éclair. Il finit par venir m'aider, après avoir pas mal rit à mon encontre, ce qui fit que je me retrouvait en sous-vêtements en dentelle devant lui. La situation n'aurait probablement pas dérapé si cela ne tenait qu'à lui, il sait se contrôler. Moi, par contre, c'était une autre affaire. Je le voyais résister à ses envies, mais j'imagine que tout cela se brisa quand je le fis tomber sur le lit, avant de me placer à califourchon sur lui. Je commençai à déboutonner sa chemise tout en l'embrassant, alors que ses mains se posaient sur mes fesses. Lorsque sa chemise fut par terre et que mes mains défaisaient sa ceinture, il soupira.


T'es bourrée.

Toi aussi, répondis-je en riant.

Alesia, arrête, dit-il en posant ses mains sur mes poignets, arrêtant mes actions.

Oh, c'est bon. Tu sais très bien que j'en ai envie, dans tous les cas. Sauf qu'au moins, comme ça, je ne le conteste pas, dis-je en faisant glisser son pantalon sur ses jambes. Il ne semblait visiblement pas prêt à contester ça, puisqu'il me remonta vers lui pour m'embrasser, tout en envoyant valser son pantalon à l'autre bout de la pièce. Il inversa la situation et se plaça au dessus de moi, avant de placer un filet de baisers de mon cou jusqu'à ma poitrine tout en retirant mon soutien-gorge. Il s'attarda sur mes seins avant que je ne ré-inverse la situation d'un mouvement de hanche. Je lui retirai son caleçon, avant de lécher son sexe déjà durci, le titillant, ce qui me valu un gémissement accompagné d'un coup de bassin particulièrement explicite. Je pris son sexe dans ma bouche, faisant des va et vient avec, en le regardant se cambrer sous moi, des gémissements s'échappant de sa bouche rougie, jusqu'à le sentir se déverser en moi. Je dois avouer que, wow, il avait vraiment bon goût. Et que, waw, ça me donnait grandement envie de recommencer.

Et qu'il a renversé la situation tellement rapidement que je n'ai rien vu venir. D'un coup de hanche, je me retrouvai en dessous de lui, et mon dernier vêtement rejoignit rapidement les autres par terre. Il déposa ses lèvres brûlantes à l'intérieur de mes cuisses puis de plus en plus près de mon sexe, avant d'y pénétrer sa langue. Mon corps se cambra sous l'effet du plaisir à l'état pur qui se répandait dans tout mon corps.

Je n'eus pas le temps de m'en remettre qu'il déchirait l'emballage du préservatif. Je lui pris des mains, avant de le lui enfiler avec les dents, le plus lentement possible. Il s'impatientait, et dès que j'eus fini, il n'attendit pas une seconde avant de me pénétrer d'un coup sec. Mes jambes trouvèrent leurs places sur ses hanches, le poussant à accélérer. Nos gémissements se mêlaient et le paroxysme arriva très vite. Alors que nous ne fîmes enfin qu'un, je ressentis pour la première fois ce sentiment d'union et de complicité avec lequel je devins de plus en plus familière au fil de temps. Un sentiment si puissant et inexplicable, qu'il fut le seul à me faire ressentir. Finalement, il se retira, et épuisés par cette journée riche en émotion, le sommeil arriva rapidement.

*Le soleil sur ma peau nue me réveilla, et c'est là que je me rendis compte que quelque chose clochait. J'étais nue. Je ne dormais jamais nue. Sauf.... Plus les souvenirs de la nuit dernière remontaient, moins j'avais envie d'ouvrir les yeux. Louis était réveillé, je le sentais écrire sur son téléphone. Je pouvais toujours prétendre de dormir jusqu'à ce qu'il s'en aille, en espérant qu'il s'en aille rapidement. Et qu'il ne remarque pas que je suis réveillée. Alors que j'étais en train de me rendormir, sa voix me sortit du sommeil.

Desperate attempt.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant