Chapitre 2

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Quelques minutes plus tard, elles arrivèrent sur l'une des places de la ville, où se tenait aujourd'hui, le marché hebdomadaire. Entre les stands de fruits et légumes, de conserves de pâtés régionaux ou encore d'autres types de produits locaux, un monde se tenait présent. La pluie avait sur le chemin, baissée en intensité mais il y faisait encore tout aussi froid et l'humidité pesait sur leur têtes. 

De la scène, il mêlait diverses couleurs dans des tons orangés. Les platanes qui longeaient la place avaient leurs feuilles flamboyantes et ajouté aux drapés des stands aux logos qui les représentaient, cela possédait un certain charme qu'Ochako ne trouvait pas déplaisant.  

Néanmoins, elle se demandait tout de même pourquoi elle se trouvait ici. 

- On vient faire des courses, on n'a presque plus rien, lui répondit Mina comme si elle avait lu dans ses pensées. 

- Pourquoi ne nous-sommes pas allées au supermarché ? lui demanda Ochako. C'est plus proche de chez nous et puis, c'est largement moins cher. 

Sa demi-sœur lança vers elle une tête suspicieuse. 

- Certainement pas pour les produits frais, dit-elle. C'est hors de question que j'achète des fruits et légumes dans une grande surface ! Au moins, ici, cela nous coûteras bien moins cher ici et en plus, ce sera de meilleure qualité. Allez, ne trainons pas ! 

Mina raffermit sa prise sur le bras d'Ochako et se lança emporter, par la foule qui les traines, les entraines, écrasées l'une contre l'autre. Au milieu des corps mouvants, gérer le parapluie devenait un calvaire et elles décidèrent d'un commun accord, de le refermer et de se risquer à se mouiller. Ainsi, elles éviterons de crever un œil à un inconnu par mégarde.  

Elles passèrent par divers rayons, écrasant les feuilles mortes sous leurs pieds dans des bruits de splich et de slpoush. Elles prient le temps de choisir leurs produits, Ochako laissant Mina prendre les devants dans leurs commendes. Elle se contentait de porter les sacs, par envie de se rendre utile. Elle ne dit rien et menti lorsque Mina lui demanda si ce n'était pas trop lourd. A la place, elle sourit et reprit la marche, ignorant les hanses des sacs qui lui sciaient les doigts. 

La place était grande, raison pour laquelle elles prirent leur temps. Surtout que Mina avait pour objectif de s'arrêter devant tout les stands pour pouvoir tout observer. 

Les yeux fixés sur les passages de l'autres côtés de la rue, à quelques mètres de là, des gens s'agglutinaient sur une terrasse d'un café. Un groupe rit aux éclat et Ochako reconnut au travers des têtes, des cheveux bruns. 

Elle passa les sacs qu'elle tenait dans sa main gauche, dans son autre main, pour pouvoir tirer la manche de sa sœur. Cette dernière se retourna pas, trop occupée à discuter avec le fromager. Cependant Ochako tira plus fort et à de nombreuses reprises, finissant par agacé sa colocataire. 

- Quoi ? souffla-t-elle. 

- Ce n'est pas Hanta là-bas ? demanda Ochako en pointant du doigts la direction du café. 

Mina mit quelques secondes avant de repérer, à son tour, ledit Hanta. Elle tourna la tête vers Ochako, lui confiant son porte monnaie. Elle lui dit avant de dévaler les lieux comme une voleuse :

- Prend ce que tu veux, je vais le voir, je reviens ! 

La jeune femme s'arrêta, ne sachant pas quoi faire sur le moment. La bouche entrouverte, elle laissa échapper un soupire. Dès qu'il s'agissait d'Hanta, Mina agissait comme une adolescente face à l'élu de son coeur. Ils avaient beau être en couple depuis maintenant quatre ans, cela n'avait changé en rien. Ochako secoua la tête de gauche à droite, repensant plutôt aux mots de Mina. 

Elle se tourna vers le fromager qui n'avait sûrement rien raté de leur échange. Elle préféra y faire abstraction et de se concentrer sur sa phrase. Cependant, lorsqu'elle leva la tête, ce fut comme si les mots refusèrent de sortir de sa bouche. 

Face à elle, se trouvait un jeune homme qui devait avoir son âge. Il avait les cheveux bruns et bouclés. Ses yeux verts rencontrèrent ceux d'Ochako. D'un commun accord propre à leur organisme, leur cœurs ratèrent un battement.

Il est mignon, ne put s'empêcher de penser la jeune femme. 

Ils se fixèrent dans le blanc des yeux avant qu'il ne secoue la tête. Reprenant contenance, il sourit, le rendant pour Ochako, plus lumineux encore dans cette journée grise. 

Elle regarda plus bas, cherchant une quelconque insigne sur son vêtement où serait inscrit son nom mais il n'y avait rien. Alors elle leva de nouveau les yeux vers lui et sourit, gênée. Elle se sentait tomber dans les iris et trouver des mots adéquats était de plus en plus difficile à faire. Dans un souffle nerveux, elle ne parvint à sortir que quelques mots ridicules, pointant du pouce la direction opposée à celle que Mina avait prit :

- Elle m'a dit de prendre ce que je voulais. 

Vous comptez vous aussi ? pensa-t-elle avant de comprendre sa phrase. Elle rougit violemment, embarrassée de se sentir aussi bête mais il ne dit rien, il sourit même un peu plus. 

- Je ne veux pas  paraitre indiscret mais je vous ais entendu discuter, répondit-il. 

Elle secoua la tête, perturbée. Il avait une belle voix en plus de cela. 

- Heu... O-On... commença Ochako à nouveau. 

Elle déglutit.

- On était tout à côté, difficile de ne pas nous entendre, sourit-elle. 

La rougeur sur ses joues ne disparut pas lorsqu'elle le regarda de nouveau. Elle essayait de fuir son regard, trop accrocheur pour qu'elle ne s'y perde pas. Elle crut même que les battements de son coeur s'étaient accélérés et elle mit cela en compte sur l'effort de porter les sacs, bien qu'elle n'y croyait pas. Le vendeur reprit d'une voix douce :

- Au moins, votre amie vous a laissé l'embarras du choix ! 

Il étendit ses bras vers sa marchandises, les joues colorées de roses. 

- C-C'est sûr ! reprit Ochako avec une voix partant dans les aiguës. 

Son débordement soudain d'enthousiaste la rougir plus encore, si cela n'était déjà pas assez. Quant au vendeur, il sourit de nouveau. Elle ne pouvait pas nié que, même s'il ne se connaissait pas, il lui plaisait déjà beaucoup. 

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Bonjour ! Ça vaaaaaaa ? J'ai l'impression qu'il s'est écoulé 4 ans depuis le premier chapitre xD

La rencontre de Sero, mais aussi et je sais que c'est que ce vous attendiez le plus, Izuku ! N'est-ce pas trop mignon ?  (ノ≧ڡ≦) Je me suis totalement inspirée de moi-même pour faire la réaction d'Ochako xD. C'est typiquement ma réaction quand quelqu'un me plait. Peut-être suis-je pire que ça xDD

Le chapitre vous a plu ? C'est quoi votre fromage préféré ? Vous avez capté ma référence musicale ? J'en suis très fière xD  

Des bisous, Koala. 

 

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Feuille d'automne [IzuOcha]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant