Chapitre 10

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Comme deux électrons qui s'attirent dans l'immensité des espaces qui les entourent. L'un vers l'autre, ils s'étaient alors embrassé.

Il n'avait fallut que deux semaines et quelques bribes de conversation, un bout de fromage et une danse à l'abri de la pluie. Rien de plus, pas grand chose et pourtant cela leur apparut comme déjà trop.

Raison pour laquelle lorsque leur lèvres se séparèrent et qu'il flotta dans l'air quelques secondes de silence, leur yeux plongés les uns dans les autres, leur mains se serrant un peu plus fort pour éviter de se quitter, et leur pommette d'un rouge assorti, ils ne firent rien d'autre que de laisser agir une nouvelle fois les forces gravitationnelles, dans un deuxième baiser au ton un peu plus prononcé.

Passant une main à l'arrière de son crâne, Ochako laissa ses doigts glisser dans les boucles brunes d'Izuku, elle qui ne s'attendait pas à effectuer ce geste de sitôt. Ce qui n'était tout de même pas pour lui déplaire.

Lorsque leur baiser prit fin, c'était comme si tout s'était déroulé trop vite, ni l'un ni l'autre avait eut le loisir de comprendre que le goût sur le bord de leur lèvres n'était pas le leur. Flânant encore, profitant de leur secondes de bonheur.

Ochako sourit, plongeant ses yeux dans ceux d'Izuku, dont le pâle visage était plus que lumineux. Leur cœur battaient à l'unisson, dans les mêmes frappant contre leur poitrine.

- Je peux recommencer ? chuchota Izuku presque inaudiblement.

Elle hocha la tête et il pencha à nouveau, laissant encore rencontrer leur lèvres. C'était si doux, si agréable. Bien que le froid tournait toujours autour d'eux, que la pluie n'avait en rien décidé de perdre en intensité, ils avaient l'impression de marcher sur des petits nuages blancs, dont la tranquillité n'était brisé que par le bruit d'un trousseau de clef, se rapprochant d'eux.

- Oh, pardon ! s'exclama une voix qui les fit se détacher dans la seconde, rouge de gêne.

Ne reculant pas l'un de l'autre pour autant, ils tournèrent néanmoins la tête vers ce nouvel arrivant.

Plutôt grand, les cheveux bruns mi-long et un cardigan sur les épaules, Ochako le reconnu en peu de temps.

- Hanta ? demanda-t-elle tout de même, afin de ne pas faire d'erreur.

L'homme sourit, la saluant en retour d'un mouvement de main et sourire aux lèvres. Il était en train de trier ses clefs pour ouvrir la porte de l'immeuble.

Sourcils froncés, Ochako le regardait faire, détachant complètement son attention d'Izuku, qui passait de la jeune femme à ce trouble-fête à plusieurs reprises. Lorsqu'après quelques secondes de flottement, elle revint vers lui, elle le regarda un temps. Derrière eux, Hanta était rentré, les saluant à nouveau d'un "A bientôt" chaleureux. La porte claqua légèrement et dès lors, Izuku posa ses mains sur les joues d'Ochako.

- Tout vas bien ? demanda-t-il, consterné.

Elle cligna des paupières plusieurs fois puis d'une voix faible, elle demanda :

- Il y a vraiment Hanta qui vient de passer ? Ou j'ai halluciné ?

- Euuuuh... Un homme est entré ici, oui. Tu le connais ?

Ochako hocha la tête, se détachant complètement de l'étreinte d'Izuku, préférant retourner s'asseoir contre le mur bétonné. Elle fut suivie par Izuku, qui ne l'avait pas lâché des yeux.

- C'est le copain de ma sœur, expliqua-t-elle. Ils sont partis ce matin en week-end mais je pensais pas qu'ils seraient de retour dès maintenant. Attends...

Elle sortit de son sac qu'elle avait délaissé, son téléphone portable et alluma l'écran. Mis à part l'heure qui s'afficha dans la seconde, il n'y avait pas une notification, pas un message.

- Peut-être qu'il s'est passé quelque chose et qu'elle a oublié de t'avertir ? demanda Izuku.

Ochako secoua la tête.

- Non, c'est pas son style et puis, on s'est appelées y'a à peine une demi-heure ! Elle m'a dit que tout allait bien !

Dans un soupir, elle se prit la tête entre les mains et compatissant, Izuku posa sa paume sur son dos, à travers les couches de vêtements qu'elle portait. Une idée lui traversa l'esprit et malgré le fait qu'il n'était pas certain que c'en soit une bonne, il lui dit :

- Tu veux que je te laisse ? Tu pourrais l'appeler, et si elle ne répond pas, tu pourrais sonner à la porte d'Hanta pour au moins récupérer des infos ? 

Ochako se tourna vers lui. 

- Cela ne te dérange pas ? 

- Non, je comprends. Ce serait moi-aussi très inquiet s'il arrivait quelque chose à ma mère. 

Ochako sourit et dans une impulsion, elle fonça droit sur lui, entourant ses bras autour de son cou, le serrant fort contre elle. Il rit au éclat, lui rendant son étreinte dans la seconde. Dans son oreille, il lui murmura une suite de numéro, le sien. 

- J'ai déjà tout oublié, répondit Ochako avec le sourire aux lèvres. 

- Alors disons dans la semaine ? 

- Mercredi ? 

Il hocha la tête, se détachant finalement de ses bras. Son sourire ne l'avait pas quitté et alors qu'il se releva pour aider Ochako à faire de même, il ne put s'empêcher de l'embrasser doucement. 

- Bonne chance, lui dit-il, j'espère que c'est rien de grave comme problème. 

- J'espère aussi... 

Il lui sourit, passant son pouce sur sa joue et alors qu'il se détourna pour franchir le rideau d'eau qui ne cessait de s'écouler, il fit demi tour pour l'embrasser encore. 

- Je peux pas m'en empêcher, se justifia-t-il. 

Puis il disparut dans la surprise d'Ochako. 

Reprenant ses esprits du mieux qu'elle le put, cette dernière serra son téléphone dans sa main avant d'afficher le numéro de Mina et d'appuyer sur le symbole vert, le coeur battant d'inquiétude. 

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Bonsoir ! Pardon pour la publication tardive, j'espère que vous avez eu une bonne journée !

J'ai plus de chapitre en réserve, je viens de finir la rédaction de celui-ci et honnêtement, je ne l'aime pas beaucoup ^^' Voir pas du tout... Mais je me rattraperai sur les prochains, je vous le promet !

Comment avez-vous trouvé ? 

Prenez soin de vous !

Des bisous, Koala. 

 

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Feuille d'automne [IzuOcha]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant