chapitre 1

8.8K 430 47
                                    

Louise était assise sur une chaise.
Des sparadrap sur les poignées la bloquée. Elle était furieuse.
Ce matin, sans même savoir pourquoi, son père lui avait dit de suivre des hommes qu’elle ne connaissaient pas. Elle aurait pu croire que c’était ses gardes du corps à lui mais elle ne les avaient jamais vu. Elle les avaient suivi, quand ils voulurent monter dans un jet privé, elle s’était débattu. Son caractère de combattante lui avait valu d’être attachée à cette chaise. Cela faisait plus d’une heure qu’elle était là. Elle avait décidée d’arrêter de se débattre. Elle se poser d’innombrables questions et se demander si Pedro était au courant de cela. Ce n’est pas tant que cela l’intéresse vraiment. Étant donné qu’elle ne l’aimait pas. Mais c’était surtout de savoir pourquoi elle se trouvait attachée dans un endroit qu’elle ne connaissait pas. Elle aurait dû avoir peur, mais ce n’était pas le cas. D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle avait toujours grandi dans ce genre d’ambiance. Son père avait fait partie de la mafia Portugaise. Il avait arrangé un mariage avec Pedro Vaccarès de façon à ce qu’il puisse prendre sa retraite tranquillement dans les îles. Bien sûr, elle avait refusée de nombreuses fois.
Louise était une personne de caractère. Certes, elle ne croyais pas en l'amour mais surtout elle ne voulait pas épouser un homme aussi brusque et aussi stupide que Pedro. Elle avait dû accepter. Il avait trouvé la faille, elle n’avait pus refusée sa proposition. Soudainement, la porte s’ouvrit brusquement. Elle entendit plusieurs pas entrer dans le bureaux. Elle ne releva pas son visage, elle ne voulait pas voir qui était là.

Dario: Pourquoi est-ce qu’elle est attachée à cette chaise ?

Quand elle entendit cette voix brusque et rauque, elle releva les yeux afin de le regarder. C’était un homme grand, très musclé. Il avait les yeux noirs et un teint hâlé.
Ses cheveux noirs corbeau été bien disciplinés et lui donner un air de mannequin ou plutôt de guerrier.
Elle ne pouvait nier, qu’il était extrêmement beau. L’homme en question réitéra sa question plus brusquement.

Julio: Elle était intenable patron, nous n’avons pas eu le choix.

Dario se mit à sourire.

Dario: Une femme de caractère, j’adore.

Louise serra les poings et fronça légèrement des sourcils. Elle ne supportait pas cette façon dont les hommes parlaient d'elle. Un simple objet. Elle avait beau avoir grandi de cette façon, ce n’était pas une raison pour le faire. De plus, elle n’avait jamais acceptée que quelqu’un le fasse. Dario s’approcha d’elle et s’accroupit pour la voir de plus près. Il ne pouvait nier, qu’elle était d’une splendeur qu'il n’avait probablement jamais vu jusqu’alors. Elle avait les cheveux couper en un carré qui allait jusqu’au épaules, d’une couleur noir corbeau. Sa peau blanche diaphane ressembler à la couleur d’une poupée de porcelaine. Elle avait les yeux vert légèrement en amande et également une belle bouche rose et pulpeuse.
Il fronça légèrement des sourcils en observant cette bouche. Il y avait une légère cicatrice dessus. Une cicatrice qui saignait légèrement, une cicatrice récente.

Dario: Qui a fait ça!

Il avait haussé le ton, ce n’était pas une question mais surtout un reproche. Il lui avait posé la question et elle se glaça face à son regard froid et dur. Il réitéra la question mais elle ne répondit pas. Il attendit quelques secondes avec ce même regard glaçant et sans le vouloir, elle dévia son regard vers un de ses hommes. C’était bien lui qui, agaçait par ses hurlements, l’avait giflé. Dario se leva brusquement et s’approcha de lui pour lui assener un coup de poing qui le mit au sol.

Le Désir De VengeanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant