𝐒𝐘𝐌𝐏𝐇𝐎𝐍𝐈𝐄 𝐃𝐄 𝐍𝐎.𝟖
━━━━━ ⸙ ━━━━━
chapitre trente-sept —— De Nouveau Ensemble
« Les amours heureux commencés sur la terre se poursuivent au ciel. »
•| ⊱ 🎻 ⊰ |•
Il n'y avait aucun bruit dans les environs. Pas un souffle, pas un battement de cœur, pas une voix. Ce silence était reposant, apaisant pour Aika qui refusait d'ouvrir les yeux. Elle se sentait si bien en ce moment.
Ses muscles étaient engourdis, comme s'ils avaient été usés jusqu'à l'épuisement. Son corps lui paraissait lourd, si lourd qu'elle ne pouvait faire le moindre mouvement. Mais pourquoi ne pouvait-elle pas bouger ?
Pourquoi est-ce que son cœur ne battait pas ?
Des bribes de souvenirs commençaient à lui revenir : son combat contre Tsukasa, Nene et Mitsuba qui s'enfuyaient, et enfin Hanako, qui l'avait endormie paisiblement après un ultime adieu.
Mais alors, pourquoi Aika était encore consciente ?
Une vive lumière blanche l'aveugla soudainement. Une clarté qu'elle n'avait encore jamais vu, indescriptible, qui emplissait son cœur d'une chaleur réconfortante. Comme si son corps était ensommeillée dans un cocon chaud, réchauffé par cette lueur.
Aika devait absolument bouger, elle devait voir où elle se trouvait. Avec la plus grande des lenteurs, elle ouvrit les yeux, quelque peu déboussolée. Ses yeux papillonnèrent un instant, puis furent habitués à la forte luminosité des lieux.
Est-ce qu'Aika pouvait appeler ça des lieux ? Tout ce qu'il y avait autour d'elle, c'était du blanc à perte de vue. Sans murs ni sols, la jeune fille se retrouvait perdue. Où avait-elle atterri ?
— Il y a quelqu'un ? demanda-t-elle d'une voix forte.
Aucune réponse. Le silence le plus total. Aika posa sa main contre son cœur, mais ne perçut aucun battement. Elle était donc bel et bien morte, et ses souvenirs étaient réels.
VOUS LISEZ
SYMPHONIE DE NO.8, hanako x oc
Fanfiction« Une mélodie qui joue le requiem de cette enfant. » Elle chante ses remords qui la rongent. Elle chante sa solitude, coincée dans sa salle de musique pour l'éternité. Elle chante pour hurler au monde ses péchés et ses secrets. Malheureuse...