ÉPILOGUE

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𝐒𝐘𝐌𝐏𝐇𝐎𝐍𝐈𝐄 𝐃𝐄 𝐍𝐎

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𝐒𝐘𝐌𝐏𝐇𝐎𝐍𝐈𝐄 𝐃𝐄 𝐍𝐎.𝟖
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Épilogue
« Airi (prénom féminin) : "raison de l'amour".
Ai (prénom féminin) : "amour, affection". »




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— Ce n'était qu'un simple mirage.


Le soupir de Hanako était bien bruyant. Adossé contre la rambarde du toit du vieux bâtiment, son regard se perdait dans le vide, incapable de penser à autre chose que celle qu'il aimait. Il ne songeait qu'à elle depuis son départ définitif.


Voilà plusieurs semaines qu'Aika avait disparu. Elle s'était sacrifiée pour permettre à Yashiro et à Mistuba de s'enfuir, le temps que Kou et Hanako arrivent sur les lieux. Mais ils étaient arrivés trop tard, beaucoup trop tard.


Aika était partie dans les bras de Hanako, juste avant qu'il ne l'endorme dans un sommeil sans fin. Le Mystère s'en voulait tellement d'avoir fait ça, mais en même, il se disait qu'Aika n'avait pas souffert et que c'était la meilleure chose à faire.


Elle n'aurait pu être soignée, elle était condamnée.


Elle avait choisi de se tuer pour ne pas blesser quelqu'un. Elle avait choisi de se sacrifier, et elle savait dès le départ qu'elle allait mourir. Mais elle l'avait choisi, et avait gardé le sourire jusqu'à sa disparition.


Hanako soupira une énième fois. Il aimait ce côté-là d'Aika, même si elle était parfois dans l'excès. À ne penser qu'aux autres et à ne jamais se soucier de soi, elle avait fini par mourir.


— Si seulement je l'avais empêché d'y aller, soupira une énième fois le garçon.


Un sentiment de culpabilité le rongeait de l'intérieur. Il aurait voulu être là pour elle comme elle l'avait toujours été pour lui lorsqu'ils étaient vivants. Il aurait voulu rester avec elle pour l'éternité et l'aimer jusqu'à leur fin.


— J'espère que tu as au moins pu retrouver tes sœurs, souffla tristement Hanako. Que de problèmes...


Des pas se firent entendre à quelques mètres derrière Hanako. Celui-ci se retourna, curieux, et découvrit avec surprise Yashiro et Kou s'avancer vers lui. D'un pas hésitant, les deux adolescents s'adossèrent à leur tour sur la rambarde, aux côtés de Hanako.


— Je suis désolée... pour Aika, commença la jeune lycéenne, la voix tremblante.

— Yashiro, je t'ai déjà dit ce n'est pas de ta faute ! s'empressa de lui dire Hanako, se voulant rassurant.

— Elle m'a sauvée, je ne la remercierais jamais assez pour ça, reprit-elle. Elle est une amie en or qui ne mérite pas ce tout ce qui lui est arrivé.

— Et elle a sauvé Mitsuba ! ajouta Kou. Aika est une personne incroyable !


Hanako décrocha un sourire face à ses deux amis. Ça lui faisait du bien de les avoir à ses côtés dans cette période douloureuse.


— Oui, Aika est incroyable. Toujours à aider les autres et à sourire, alors qu'en vérité, c'était elle qui avait besoin d'aide. Je lui ai promis de la rejoindre un peu plus tard, et elle m'a promis de m'attendre.


Et il ajouta dans un murmure :


— Cette fois-ci, je respecterai cette promesse, quoiqu'il arrive.


Les trois adolescents scrutèrent ensemble le soleil décliner vers l'horizon. Le soleil s'endormait, teintait le ciel orangé. Dans l'air, Hanako crut entendre une faible mélodie jouée au violon.


Il tiendra sa promesse et rejoindra Aiko.





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ÉPILOGUE TERMINÉ
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SYMPHONIE DE NO.8, hanako x ocOù les histoires vivent. Découvrez maintenant