Montagnes russes [ɴᴏʀᴇɴᴍɪɴ]

Prologue

La seule chose qui est linéaire dans la vie est la vie elle-même. On nait, on vie, on meurt. Ça ne peut être autrement. La vie de chacun n'est pas une route tracée du début à la fin qui se passe sans embuche. Chacun vit des hauts et des bas, des zones noirs, blanches, grises.

Parfois, il fait tellement noir que nous pouvons avoir l'impression que plus jamais nous ne verrons la lumière, mais ce n'est pas vrai. Il y a toujours de la lumière pour mettre fin au noir, même s'il y arrive que ce soit celle au bout du tunnel.

On rencontre des gens, on en perd d'autre. On se crée des souvenirs et on oublie. Des choses changent, d'autre reste pareille.

Une montagne russe, sa monte lentement, ça semble interminable, puis une fois en haut, ça descend à toute vitesse, impossiblement de l'arrêter nous-même, il faut que quelqu'un prenne le contrôle hors du manège et l'arrête pour nous. Ce n'est pas toujours aussi simple. Il y arrive que la personne ne sache pas comment arrêter le manège, ou qu'elle se trompe et le fasse aller encore plus vite. Le pire c'est quand la seule personne qui aurait pu l'arrêter se trouve attacher dans le siège à côté de nous.

Qu'on le veuille ou non, la vie fonctionne comme ça, malheureusement.