Partie 1.11

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Avertissement : Violence sexuelle





Plus je fixe le plafond de ma chambre, moins je sais comment je devrais agir avec Renjun et Jeno demain. J'essaie de réfléchir, de trouver les mots pour m'excuser, ou simplement pour leur dire de ne pas s'en faire, que je vais bien, mais je n'arrive à rien. Impossible de me concentrer plus de trois secondes sur ce sujet. J'ai passé deux jours atroces à me retourner dans mon lit, sans pouvoir fermer l'œil. Les seuls moments où je suis sortie de ma chambre, c'était pour manger.

On frappe à ma porte, c'est mon père, qui d'autre ça pourrait être?

- Jaemin? Me dit la voit de mon père alors que la porte s'ouvre doucement. Tu as faim?

Sans même me lever de mon lit, je secoue la tête. Je sens que si j'ouvre la bouche pour parler, je vais me remettre à pleurer sans pouvoir m'arrêter, et ce n'est pas ce que je souhaite.

Mon père entre dans ma chambre, je l'entends se rapprocher de mon lit, puis je sens qu'il s'y assoit. Il me regarde, mais moi j'évite son regard, je ne veux pas qu'il se doute de quelque chose.

- Il se passe quelque chose au lycée? Me demande-t-il comme tout bon père le ferait.

- Non... Que j'arrive à dire sans me mettre à pleurer.

- Alors pourquoi es-tu dans cet état?

Un soupire tremblotant sort de mes lèvres, et je me redresse pour venir m'assoir à côté de mon père qui passe aussitôt son bras autour de mes épaules pour me rapprocher de lui d'avantage.

- Je me suis un peu disputé avec mes amis, je ne sais pas quoi faire pour m'excuser.

- Je vois... C'est compliqué comme situation.

Il s'arrête de parler, on dirait qu'il réfléchit à une solution pour m'aider. J'espère qu'il sera meilleur que moi parce qu'après deux jours je n'ai rien accomplie d'extraordinaire en matière de réflexion.

- S'ils sont vraiment tes amis ils te pardonneront tout de suite. C'est tout ce que je peux te dire. Mais!

Il se lève et me sourit.

- Pour te changer les idées, je te propose une petite soirée film père et fils!

Je souris, pour la première fois depuis un moment. Il a raison au fond, je suis certain que Jeno ne sera pas fâcher que je l'aie repoussé en plus de lui crier dessus. Puis Renjun va comprendre que je ne souhaite pas lui parler de ce qui ne le regarde pas.

- Avengers ? Que je lui demande ne me levant.

- Le film que tu veux.

Me voilà de nouveau sur pied, je ne sais pas comment mon père fait il a réussi à me remonter le moral en moins de deux.

Nous descendons, mon père va dans la cuisine faire du pop-corn pendant que je prépare le film. Une dizaine de minute plus tard, nous sommes confortablement installés sur le sofa, un immense bol de pop-corn entre nous deux. Malgré ça taille, il est vide avant même que Loki n'est le temps de s'échapper de sa cellule, encore en pleine discussion avec la magnifique Natascha.

Mon père posse le bol vide sur la table basse et se colle un peu plus sur mon alors que la vraie baston commence à l'écran. Ce sacré Loki, j'ai vraiment une relation amour-aine avec ce personnage du MCU.

Les yeux rivés sur l'écran, je sens une main se poser sur mon genou, puis remonter sur ma cuisse. Je repense à ma réaction avec Jeno lorsqu'il a fait la même chose vendredi et me dit qu'il est mieux de ne pas réagir de la même façon cette fois. Je reste donc immobile alors que la main de mon père monte de plus en plus, jusqu'à ce qu'elle s'arrête près, très près, peut-être même trop près, de mon sexe.

- Papa... Que je dis en baissant les yeux vers sa main.

- Personne ne le saura, ni ta mère, ni tes amis, ce sera notre secret à nous, juste à nous.

Figé, je le laisse descendre mon short et mon caleçon sans pouvoir dire ou faire quoique ce soit. Que ce passe-t-il? Et que va-t-il se passer?

Sa main se pose sur moi, je frissonne, il semble penser que j'aime ça, mais malgré le fait que mon corps réagisse positivement, je suis très loin d'apprécier. J'ai peur, j'ai envie de le frapper, de crier, mais je n'arrive à faire aucun des deux. Je me laisse faire... Je le laisse me masturber, m'embrasser le cou, me déshabiller. Je suis comme une poupée de chiffon, il me fait ce qu'il veut, je ne bouge pas.

Nu comme un ver, coucher sur le sofa du salon, éclairé par le film qui joue toujours à l'écran, j'attends la suite comme un condamné à mort attend le jour fatidique. Je vois qu'il retire son jeans, je vois son sexe, élevé contre son bas ventre, bien dure, près à me faire subir bien plus encore.

Il s'approche de mon visage. Non pas ça, s'il vous plait tout sauf ça...

D'une poigne ferme, il attrape mes cheveux et me colle le visage contre son érection, il n'a pas pris de douche avant en plus, l'odeur est dégueulasse, j'ai envie de vomir, impossible de mettre ça dans ma bouche.

- Suce! Me cri-t-il en me secouant la tête.

« Plus vite tu le feras, plus vite ça sera passé » Que je me dis en ouvrant le bouche pour faire ce qu'il me demande.

J'ai mal au cœur, je sens que je peux vomir à tout moment. Il pousse de plus en plus profond dans ma gorge n'aidant pas ma cause, poussant des grognements de plaisir en me disant à quel point ma bouche lui rappelle celle de ma mère.

Lorsque le liquide chaud se répand dans ma gorge, je suis dégoûté et soulagé que ce soit enfin fini.

Je reste couché sur le sofa, nu, alors qu'il remet son jeans sans se soucier de ce qu'il vient de faire.

- Va dormir, tu as cours demain.

C'est avec plaisir que je reprends tous mes vêtements qui sont au sol et que je me dirige vers ma chambre. Je laisse tout mes vêtements tomber sur le sol, attrape un caleçon propre, le met, et me dirige dans mon lit. Je ferme les yeux, et je sais tout de suite que la nuit sera loin d'être reposante. 

Montagnes russes [ɴᴏʀᴇɴᴍɪɴ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant