𝚃𝚑𝚎 𝚋𝚎𝚐𝚒𝚗𝚗𝚒𝚗𝚐

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Cette après-midi d'hiver était froide, si ce n'est glaciale. Les arbres étaient tous recouverts de poudres blanches et devant chaque maison se trouvait un joli bonhomme de neige, qui semblait saluait les passants. Ils étaient tous habillés de vieux manteaux, de vieilles écharpes et de bonnets. Dans les parcs, c'était batailles de boules de neige pour tout le monde, les échos des rires familiaux résonnaient dans les rues, certains se roulaient dans la neige, d'autres étaient réunis dans le salon et décoraient le sapin de Noël.

Afin de profiter de ce temps hivernal, l'agent Aaron Hotchner avait emmené son fils à la patinoire. L'homme n'aimait pas ce sport, mais avait voulu que Jack, son petit garçon, l'essai. Ce dernier s'amusa énormément, il passait un si bon moment, que même les quelques chutes qu'Aaron n'avait pas réussi à éviter, lui faisait rire aux éclats.

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Pendant que Jack riait aux éclats, un autre petit garçon qui venait tout juste de naître, était profondément enfoui dans les bras de Morphée. Sa mère, agent de liaison au FBI, ne cachait pas sa fatigue à ses deux meilleures amies venues lui rendre visite.

- Je n'en peux plus, soupira la jeune femme.

- JJ ! Comment peux-tu dire ça d'un si petit ange ? s'écria Pénélope Garcia au-dessus du berceau posé dans le salon.

Garcia était la marraine d'Henry LaMontagne et s'en était une réelle fierté. Elle était aussi l'analyste technique du DSC, dont faisait partie JJ et Emily Prentiss.

- Surtout que tu passes tes journées au près d'affreux criminels, rajouta cette dernière.

- Non non, répondit-elle en rigolant. Ça, c'est ton boulot, pas le mien.

- Et puis, je peux t'affirmer que les affreux bandits nous fatiguent moins que lui, plaisanta le père du petit garçon en rejoignant les filles.

Les trois femmes se mirent à rire et grignotèrent les friandises ramenées par William LaMontagne, mari de Jennifer Jareau.

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- Ce bar est parfait, Rossi, admira le Dr. Spencer Reid.

- Je savais que ça te plairait, Reid. La musique est superbe. Qu'est-ce que tu en penses, Morgan ?

- Nous n'avons pas la même définition de "parfait" p'tit génie, rogna-t-il.

- La perfection caractérise un être ou un objet idéal, c'est-à-dire qui réunit toutes les qualités et n'a pas de défaut. La perfection désigne aussi l'état d'accomplissement moral et spirituel auquel l'être humain serait destiné : un état de liberté totale et de félicité absolue auquel l'homme ne pourrait accéder que par un travail constant sur sa pensée, ses paroles et ses comportements. Le mot « perfection » vient du verbe latin perficio, dans lequel -ficio est la forme du verbe facio, facere : faire ; le préfixe per- traduit l'idée d'une action menée « jusqu'au bout ». Parfait signifie donc « ce qui est fait jusqu'au bout, totalement »

- Tu aurais mieux fais de te taire, Morgan, remarqua Rossi.

- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda avec incompréhension Reid.

- Comme vous dîtes, répondit Morgan en regardant son meilleur ami.

Derek Morgan, Spencer Reid et David Rossi étaient dans un bar-théâtre du centre de Quantico et il n'y avait qu'eux. De la musique classique était diffusé dans tout le bâtiment - toilettes comprit - Si le génie de ce petit trio était ravi de l'idée de Rossi, ce n'était pas vraiment l'avis de l'agent afro-américain qui rêvait actuellement de tout, sauf d'être ici.

Un S pour Spencer [TOME 1] [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant