Un S pour Spencer [TOME 1] [TERMINÉ]

𝚃𝚑𝚎 𝚒𝚗𝚟𝚎𝚜𝚝𝚒𝚐𝚊𝚝𝚒𝚘𝚗 𝚋𝚎𝚐𝚒𝚗

Notre équipe venait de franchir la porte du commissariat, lorsqu'ils furent accostés par le shérif Johnson, chargée de l'enquête.

- Vous êtes enfin là ! s'écria-t-elle.

- Vous devez être le shérif Johnson ? répondit Hotchner.

- Exact ! Vous êtes Aaron Hotchner ?

L'agent superviseur approuva d'un sec mouvement de tête, puis cita, un par un, les noms de ses collègues.

Aaron Hotchner était le superviseur de l'équipe. Homme froid et réservé, ses collègues lui reprochait souvent de ne pas assez faire confiance et de ne pas assez exprimer ses émotions.
Son caractère allait de pair avec son apparence, toujours impeccable sur lui : cravate et chemise étant son "out-fit" indispensable !

- David Rossi, Derek Morgan, Emily Prentiss, Jennifer Jareau et pour finir le Dr Spencer Reid.

A chaque nom cité, le ou la concerné(e) serait la main de Mia Johnson, sauf Spencer qui avait seulement levé la main.

- Vous ne serez pas la main ? demanda le Shérif.

C'était une femme d'une quarantaine d'année, grande et assez mince. Elle paraissait également plutôt stricte mais conviviale. Elle portait l'uniforme de police, mais ses manches étaient retroussées. Cela laissait voir son tatouage sur son avant-bras : "Freedom" écrit en majuscule.

- Spence ? N'y comptait pas, plaisanta JJ en lui souriant.

- Madame, sans vouloir vous pressez, on devrait peut-être commençait ? intervint Prentiss.

- Oui, oui, bien sûr. Une partie de vous devrait se rendre chez les Williams, une autre chez le médecin légiste et si vous le souhaitez-vous pouvez interroger Eden Williams.

- Pas la peine, intervint un jeune agent, ce môme ne répond pas.

- Je vous présente Bryan Smith, déclara Mia à l'intention du DSC. Il est le policier ayant trouvé le corps de Madison Williams.

- Ce "môme" a vu sa mère se faire assassiner devant ses yeux et sa sœur se faire kidnapper ! s'énerva Reid.

- Foutaise ! répondit Smith. Il a vu sa mère se faire assassiner par sa sœur.

- Ça, nous ne n'en savons rien pour le moment, défendit Rossi.

- Pouvons-nous avoir une pièce pour discuter, s'il vous plaît ?

- Bien sûr ! Suivez-moi.

La salle qu'avait réservé Johnson pour le DSC contenait tout ce dont la troupe avait besoin : Table ronde, tableau en liège, carte mais surtout, machine à café qu'ils remarquèrent tous de suite. Ils prirent tous une tasse, sauf Spencer.

- Tu ne prends rien ? demanda Prentiss à l'intention de Spencer.

- C'est étrange, en effet, rajouta Rossi.

- Je n'ai pas soif, souffla-t-il.

- Nous avons perdu assez de temps comme ça, intervint Hotchner. Reid et Morgan, vous allez vous rendre chez les Williams. Rossi, tu vas aller voir le médecin légiste. JJ et Prentiss, tentez de parler à Eden. Moi, je vais essayer de faire le point avec Smith.

Chacun partit alors de son côté. L'équipe n'avait pas, pour l'instant, parlé de Smith et Johnson, ni d'autre chose. Et pourtant, il était tous convaincu d'une chose : L'enquête se préparait à être très difficile.