4 girls in Hogwarts [TERMINÉ]

Chapitre 27

Bon vous risquez d'être un peu perdus pour ce chapitre mais il est important.
Toutes les réponses vous seront enfin apportées dès les prochains chapitres qui sont postés à la suite 😉

Deux semaines plus tard.

June.

Suspendue à une branche, je profite du calme environnant pour lire. Jane Austen est une écrivaine qui me passionne depuis l'enfance.

-Tu m'expliques?

Drago se matérialise devant le grand chêne. J'ai pour réflexe immédiat de scruter la zone. Je souffle une fois certaine que nous sommes bien seul.

-Qu'est-ce qu'il y'a cette fois?

-Zabini, voilà ce qu'il y'a! Qu'est-ce que cet imbécile fait autour de Jane?

Je claque mon livre, levant le regard sur lui,

-Nous ne sommes pas amis Malfoy, si tu veux extérioriser ta jalousie auprès de quelqu'un je te conseille le psychologue scolaire.

Son regard est empli de jurons.

-Nous en reparlerons lorsqu'il lui aura tout avoué.

Je me tends.

-Comment pourrait-il être au courant? Ne me dis pas que tu lui en as parlé !

-Je n'ai pas eu besoin de le faire, il le savait déjà.

Je m'avoue vaincue, cette année je n'aurai définitivement pas la chance de pouvoir lire en paix.

-Qu'est-ce que tu proposes?

Bien que mon hostilité soit partagée, l'un de nous doit bien faire un pas vers l'autre,

-Convaincs la de s'en éloigner je m'occuperai de Blaise. Je le connais assez pour savoir où appuyer, il ne révèlera rien.

-J'aimerai en être aussi sûre que toi

Une fois en accord, le serpent quitte les lieux. C'est au tour d'Abby de faire son entrée.

-Paige nous appelle, déclare-t-elle.

-Laisse-moi deviner, les essayages?

-Elémentaire mon cher Tatson!

De la fierté transparaît sur sa frimousse. J'explose de rire. Même quand elle pense avoir une référence moldue, elle ne l'a pas vraiment. Je me laisse tomber, me réceptionnant au sol comme une professionnelle.

-Watson Abby, on dit Watson.

-Oh. Eh bien je trouve Tatson plus sympa personnellement.

J'ébouriffe ses cheveux,

-On ne te changera jamais n'est-ce pas?

Nous accédons facilement aux quartiers des poufsouffles. Cette maison, loin d'être recluse, accueille ceux qui le souhaite dans sa salle commune. Lorsque nous apparaissons dans son dortoir, Paige est encerclée de fils et aiguilles qui virevoltent autour d'elle.

La Lorrens et moi nous asseyons sur son lit tandis qu'elle nous fait l'étalage des tenues sélectionnées. La gryffondor est ébahie. Paige a toujours eu un certain don pour la couture. Elle façonne de ses doigts de fée des pièces dignes des meilleurs. N'étant pas une admiratrice des lieux bondés et de danses traditionnelles, les bals ne me tentent pas. Je n'ai donc jamais laissé l'opportunité à mon amie de me faire l'honneur d'une de ses confections.