Chapitre XXXV : Finalement

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J'étais déconcerté par l'envergure de son ventre. Je ne comprenais pas comment elle faisait pour tenir encore debout, comment elles faisaient toutes... Elle et Derek étaient arrivés la veille, spécialement pour le jour J, encore plus enthousiastes qu'à leur habitude. Tous ceux qui comptaient pour nous avaient fait le voyage spécialement pour l'occasion, tous frais payés par la mariée qui avait insisté pour jeter son argent par les fenêtres...

Avant la cérémonie, je me suis mis en mode robot (avec l'aide de ma substance préférée, Molly) pour ne pas perdre pied. Je me suis vu lui dire que je ne voulais pas l'épouser pour des raisons que j'étais le seul à comprendre jusqu'à reprendre mes esprits : ma vie n'avait aucun sens sans elle. Le mode robot activé donc, j'ai attendu dans le jardin, avec les autres, qu'elle se présente à nous. Puis, elle est apparue dans une robe qui lui donnait des airs angéliques. Elle était parfaite, taillée pour elle, sans aucun doute. Mon cerveau disjoncta un court instant, ma mère se mit à pleurer tout comme la mère de Kiana. J'en perdis la notion du temps, ébloui par sa beauté. Puis, vint le moment de répondre à la fameuse question, d'échanger les alliances. Elle n'a pas hésité un seul instant... Enfin, nous étions mari et femme, le 18 juillet marqué au fer.

— Je n'arrive pas à croire que tu sois marié, mon pote, m'avoua Vik.

— Moi non plus !

Nous avons trinqué, le repas se poursuivant dans le jardin de la maison. La journée s'acheva sur les vomissements du copain de Camila, la crise d'euphorie de ma sœur et la chorégraphie solo de mon père. Kim fut la première à quitter la petite fête, mes parents suivirent derrière. Une fois tout le monde parti, je rejoignis ma femme dans la chambre conjugale :

— Kiana Kennedy-Reed... Ça te va bien.

— Alexander Reed-Kennedy... Ça te va bien aussi...

Assise sur le lit, elle venait de retirer sa robe qui gisait désormais sur le sol.

— Encore mieux..., avouai-je en m'approchant d'elle.

Elle détacha ma ceinture en cuir, déboutonna ma chemise blanche à longues manches.

— Tu sens tellement bon, me complimenta-t-elle en reniflant mon ventre.

Aussitôt, elle sortit mon pénis et l'enfouit dans sa bouche. Electrisé par le plaisir, je lui agrippai les cheveux, les ornements et les paillettes qui s'y trouvaient par la même occasion.

— Argh. Tu suces comme une déesse, Kia...

Doucement, elle fit coulisser ses lèvres sur ma queue jusqu'à ce que je déverse un peu de liquide pré-séminal dans sa bouche. L'étape d'après, je l'allongeai sur le lit, lui retirai toute cette lingerie qui dissimulait son corps si parfait et lui léchai le bonbon. Sans que je ne m'y attende, elle eut un orgasme explosif qui ne fit que mettre le feu à ma poudre.

— J'ai tellement envie de toi, chérie.

Je me posai entre ses cuisses et m'enfonçai au plus profond d'elle. Elle me laissa faire tout en tentant de doser mes mouvements.

— Je t'aime, gémit-elle.

Pendant que ses ongles s'enfonçaient dans la peau de mon dos, je creusai agressivement, encore et encore. C'était bon, probablement comme jamais. Tellement bon que je perdis le contrôle sur mes désirs et mes mots ; je la voulais entièrement, par tous les moyens :

— Oh, chérie, j'ai envie de te prendre le cul.

Elle mit sa langue dans ma bouche au lieu de répondre. Puis, avec ses hanches, elle me repoussa soudainement et me présenta ses fesses, perchée sur ses genoux et ses mains.

— D-dis-moi que tu me veux en toi.

Elle empoigna fermement mon engin et le dirigea à l'entrée de son anus.

— Je te veux en moi, Alexander, me dit-elle, provoquant une décharge dans mon bas ventre.

Je voulais être en elle, remplir tous ses trous, alors, je pris la fameuse huile de coco et badigeonnai mon gland avec. Dirigé par mon envie, je lui écartai les joues et m'enfonçai un peu avant de guetter sa réaction. Contre toutes attentes, elle se cambra et rapprocha ses fesses pour m'accueillir un peu plus à l'intérieur d'elle.

— T'es super serrée..., ai-je avoué, transcendé.

— Tu aimes ?

— Oh, oui ! Et je t'aime, je suis fou de toi... 

Elle était définitivement expérimentée, bien trop à l'aise avec mon pénis entre ses fesses. Non, je ne voulais pas l'imaginer avec un autre... Non, je ne voulais pas accepter qu'elle ait déjà offert ce magnifique derrière à un autre.

— Qui t'a déjà baisé comme ça, Kia ?, lui demandai-je soudainement.

La possessivité dont j'étais à la fois victime et acteur prit le dessus sur le moment que nous partagions. Evidemment, elle ne répondit pas. Alors qu'une partie de moi savait que je n'avais aucun droit sur ces informations, l'autre partie insista. J'agrippai donc ses poignets et les croisai dans son dos.

— Répond-moi.

Elle n'eut pas d'autre choix que de laisser son buste retomber sur le lit. Cette fois, toujours dans l'attente d'une réponse de sa part, je repoussai ses hanches contre le matelas moelleux, ramenant ses mains au-dessus de sa tête.

— Qui tu as laissé te prendre comme ça, hein ?!, répétai-je en remuant mon bassin.

Concentrée sur ses gémissements intempestifs, elle ne me répondait toujours pas.

— C'est... C'est c'putain de... de pilote ?!, haletai-je dans son oreille.

Elle restait silencieuse, je bouillonnais d'envie de me répandre en elle.

— Hein ?! C'est lui, bébé...

— Oui, lâcha-t-elle timidement.

Puis, je m'arrêtai net, cet aveu me déchirant de l'intérieur, attisant mon envie de la posséder toute entière.

— Le prochain qui te touche, je le bute... Tu entends ?

Elle avait cessé de gémir, je m'étais allongé sur son dos humide de sueur pour qu'elle m'entende distinctement. Le militaire frustré avait parlé, ses vices ayant pris possession de sa raison. Plus tard dans la soirée, je me suis rendu compte de la violence de mes mots, du manque de maîtrise dont j'avais fait preuve, encore une fois. J'en perdais progressivement la tête, mon corps et mon esprit devenant complètement accros aux siens. J'étais prêt à tout pour elle... Tout.

Merci de mettre une petite étoile si vous avez aimé ce dernier chapitre ! 😌










Addicted (suite de Lust)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant