Chapitre 73: Angie.

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Après avoir dormi quelques heures blotti dans les bras de mon homme. Je me lève, revigorée. Les bras de Garret sont le seul endroit au monde ou je sais qu'il ne peut rien m'arriver de mal et ou j'oublie tout ce qui me fait mal au cœur. Genre quatre belles ordures qui font peter des bombes le soir du nouvel an dans un lieu bondé. Je me sers un café et mon mari arrive en boxer la tête dans le cul. Il m'embrasse et se sert lui aussi un café. Notre petit déj se passe en silence.

Moi: Tu retournes à l'hôpital?

Garret: Oui et tu retournes au poste?

Moi: Oui, je veux les choper au plus vite.

Garret: T'inquiète, je comprends et moi je veux aider le plus possible.

Moi: Je sais.

Garret: Mais avant qu'on parte, je veux te serrer dans mes bras. J'ai besoin de m'imprégner de ton odeur pour avoir des forces pour affronter cette nouvelle journée de fou. Je t'aime tellement. Tu vas coincer ces pourris et après on se fait une soirée, papouilles devant la télé avec de la glace et des chips.

J'éclate de rire.

Moi: je suis à 100% pour. J'ai hâte de me blottir contre toi et de ne plus en bouger. Je t'aime.

Il m'entoure de ses bras puissants et m'embrasse dans les cheveux. Puis, il se penche un peu et dépose un baiser dans mon cou. Il laisse ses lèvres vagabonder un peu sur ma peau. Puis retrouve ma bouche. Sa langue perce la barrière de mes lèvres. Notre baiser est tendre. Nos langues se caressent doucement. Puis il met fin à notre baiser et je pose ma tête contre son torse.

Garret: Bon mon chat, je vais te lâcher avant de n'avoir plus aucune volonté et de prendre ici à même le plan de travail. Et aussi avant d'être incapable de te lâcher tout court. On ne peut pas faire arrêter le temps.

Moi: J'en ai bien peur. Mais je suis à toi pour toujours, n'oublie pas.

Je lui montre ma main gauche, en faisant danser mon alliance et ma bague de fiançailles sous ses yeux. Il éclate de rire.

Garret: je n'en reviens toujours pas de la chance que j'ai que tu sois ma femme.

Moi: Et toi mon mari. Bon, il va falloir qu'on se détache...

Il grogne et me lâche à regret. Je vais dans la chambre pour me préparer. Il en fait de même et nous quittons notre chez-nous. On échange un dernier long baiser devant nos voitures respectives.

Les trois jours suivants, je dois avouer que toute l'unité n'a pas chômé, mais ça y est, nous avons l'identité des quatre poseurs de bombe. Quatre frères, tous d'ancien militaire, ce qui veut dire qu'ils sont bien entrainés, nous allons devoir vraiment faire gaffe lors de l'interpellation. Nous pensons que le motif est quelque chose en rapport avec la mort de leur père. D'après ce qu'on a cru comprendre, ils estiment que la ville de New York, ne lui a pas rendu les hommages qu'il aurait mérités. C'est sûr que se venger sur des innocents ça va aider... Bref, New York se relèvera, elle le fait toujours. Et grâce au service d'urgence le bilan est de 43 morts alors qu'il aurait pu être de largement plus vu le nombre de personnes touché. Les pompiers en ont même retrouvé encore plus de jours après dans les décombres.

Les quatre frères ont enfin été repérés, on se prépare. On met tous notre gilet pare-balles et nous sortons même les gros calibres. Vu ce qu'ils ont fait et leur formation de marines, on ne veut pas prendre de risque. On a découvert aussi que l'ainé des frères est démineur, voilà comment ils ont su comment faire des bombes aussi puissantes. Accompagné de la compagnie de déminage, nous arrivons sur la planque.

Destins croisésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant