Chapitre 23: Angie.

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Putain, j'ai la gueule de bois, c'est atroce, ma tête va exploser. Je me passe la main sur le visage en ouvrant difficilement les yeux. Le soleil perce à peine à travers les rideaux, mais c'est déjà trop. Je marmonne quelque chose d'incompréhensible même pour moi et m'étire. Je vois Garret venir vers moi avec une bouteille d'eau et deux aspirines. Je les avale et en me redressant dans le lit, je constate que je porte une chemise de Garret l'a boutonnée dans le dos.

Moi: Merci... ta chemise ok, mais pourquoi la boutonner dans le dos...

Garret: T'as vraiment beaucoup bu hier, tu te rappelles de quoi?

Moi: J'étais triste, j'ai séché les cours toute la journée...

Garret: Je sais, je me suis pointé à chaque sortie d'amphi pour essayer de te parler.

Je le regarde et lui adresse un sourire triste.

Moi: Je me doutais que tu le ferais... je n'étais pas prête pour qu'on parle... Mais j'ai écrit à Maddie pour lui expliquer vite fait parce que je ne me suis pas pointé à la bibli. Et en même temps, je lui ai demandé où était la fête. Je voulais oublier mon chagrin...

Garret: Avec une bouteille?

Moi: Je sais, c'est con... je me rappelle que t'es venu me chercher et ce que tu m'as dit sur la chanson, mais après...

Garret: On est rentré et tu voulais qu'on fasse l'amour, mais vu ton état, je ne voulais pas. Mais t'étais tenace, t'arrêtais pas de te déshabiller, alors je t'ai enfilé ma chemise et attaché dans le dos comme ça t'étais coincée.

Moi: Super, genre une camisole de force pour nympho. Pardon Garret, j'ai honte...

Il éclate de rire et dépose un doux baiser sur mes lèvres.

Garret: T'inquiète mon chat, c'est trop marrante quand t'es déchirée.

Moi: Non, je t'ai dit quoi comme conneries? Mais tu sais mon amour, t'as raison, on va vivre ses deux mois ensemble, profiter de notre histoire le plus possible mais...

Garret: Mais quand je partirai, ce sera fini, je sais et ce sera super dur, mais en attendant, on est tous les deux et en deux mois, je pense pouvoir réaliser une bonne partie de ce que tu m'as dit hier...

Moi: Franchement, j'ai dit quoi, dis-moi?

Garret: Tu m'as confié certains de tes fantasmes, de tes rêves... Et si aller sur la lune me semble difficile, d'autres sont tout à fait faisables. Et on va commencer tout de suite.

Il m'embrasse et me prend dans ses bras. Mais qu'est-ce qu'il fabrique. Il me porte telle une princesse jusque dans la salle de bain. L'appart semble vide et tant mieux, étant donné que je n'ai pas de culotte et que la chemise de Garret ne cache pas grand-chose. Je le regarde l'air de dire, tu m'expliques.

Garret: Tu m'as dit qu'on n'avait jamais pris de douche tous les deux, il est temps de remédier à ça. Et t'inquiète les mecs ne seront pas là de la journée.

Il m'embrasse et reboutonne sa chemise me laissant complétement nue. Il allume l'eau et se déshabille à son tour. De la vapeur remplie la pièce et nous nous glissons sous l'eau chaude. Délicatement, il commence à me savonner le dos. Ses mains se baladent sur mon corps, le recouvrant de mousse. Et quand l'eau de la douche l'enlevé, il embrasse ma peau. Malgré l'eau bouillante, j'en frissonne. Il me retourne ensuite face à lui et s'agenouille, il me savonne les mollets et ses mains remontent le long de mes jambes. Très vite, elles retrouvent mon intimité. Elles ne sont bientôt plus seules vu que la bouche de Garret se pose sur ma féminité. Il glisse une de mes cuisses sur son épaule et s'applique à me faire perdre pied. Très vite, une vague de plaisir monte en moi. Je ne parviens pas à retenir mes gémissements de plaisir.

Destins croisésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant