Chapitre 20

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Point de vue de Xila : 

Nous sommes arrivés avant-hier et nous avons enfin terminé de nous installer dans les logements mis à disposition dans les quartiers de la garde. Il y avait beaucoup plus de place que ce à quoi je m'attendais. Ils ont rénové les bâtiment entre temps vu la peinture fraiche. 

Aujourd'hui nous visitions l'hôpital avec Chris, le Docteur Spenser et moi-même. Il y a trois autres médecins dans le convoi et cinq infirmières, mais nous avons préféré venir en effectif réduit pour ne pas nous imposer. 

Nous voici donc devant le tout nouveau bâtiment de l'hôpital où travaillent tous les guérisseurs de la ville ou presque. En effet, ils ont fait des progrès énormes car il n'existait même pas de centre de soins il y a quelques années. 

- À quoi dois-je m'attendre en terme d'hygiène ? Demande le médecin. 

- Ils se reposent principalement sur leurs capacité et ne connaissent même pas la notion de virus ou de bactérie ; ne parlons même pas des médicaments et encore moins des salles d'opérations. On meure encore de l'appendicite à quatre-vingt-dix pour cent ici. 

- Un état lamentable en somme. 

- Peut-être aurons nous de bonnes surprises. 

C'est beau de rêver. Il y a du sang partout aux urgences qui ne doivent presque jamais être nettoyées, quatre patients dans un état critiques sont en train d'attendre depuis une heure, l'hôpital est pire qu'en sous-effectif. Résultat des courses : on est pas sortit de l'auberge. 

C'est là que je vois Zyma en train de paniquer devant un patient avec le ventre ouvert en deux... 

- Docteur Spenser, je propose que nous remettions la visite à plus tard et que nous aidions les soignant qui sont actuellement débordés. 

- Ce n'est même pas un code noir que c'est déjà le bordel... Je sens que ça va être long cette histoire. Soupire le docteur Spenser. 

- Heureusement que j'ai apporté ma trousse et des vêtements stériles... 

- Allons nous changer et commençons. Si vous pouviez prévenir nos confrères Christophe je vous serait reconnaissant. 

- Laissez-moi trouver un téléphone et je m'en occupe. Répond mon père. 

Et nous trouvons un endroit pour nous changer, passons nos mains sous le gel hydro-alcoolique et partons aider les soignants. 

Je m'approche du patient de Zyma et appelle le docteur Spenser pour avoir des directives, mais il est occupé. On va devoir le faire à l'aveuglette et je déteste ça. 

- Zyma, écoute-moi bien. J'ai besoins de savoir comment il s'est ouvert le ventre. 

- Il y a eut un accident de chantier, il s'est prit un crochet dans le ventre. Hésite-t-elle. 

- Est-ce que le crochet était toujours dans son ventre quand il est arrivé ? 

- Non, il l'avait déjà retiré. 

- Écoute Zyma, il va falloir stopper l'hémorragie et remettre les organes en place en premier lieu. Ensuite il va falloir trouver quelqu'un qui a le même groupe sanguin que lui pour lui faire une transfusion sinon il n'en réchappera pas.

- Le même quoi ? 

- Oh bordel de merde. J'espère que l'équipe médicale va se dépêcher sinon notre éventré est un homme mort ! Régénères-moi cette veine s'il te plaît !

- Tout de suite. 

Soudain une idée de génie me vient. 

- Chris ! 

La rampanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant