Chapitre 1

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- Bon sang je vais être en retard !

Je descend les escaliers en courant et j'arrive dans la cuisine. Je beurre mon pain en vitesse et l'avale à moitié en me servant un verre de jus d'orange. 

- Xila. 

- Oui ? 

- On est dimanche aujourd'hui. 

- Oui et alors ? 

- C'est on premier jour de congé. Tu as toute la semaine de posée je te rappelle. 

Je repose mon toast et m'installe sous le regard amusé de Christophe. Je suis tellement prise par mon boulot à l'hôpital que j'en oublie mes vacances. 

- Alors ? Tu as passé une bonne nuit ? 

- Oui, j'ai dormi comme une pierre. Et toi ? 

- Comme d'habitude, tranquille. Ah si ! Le chat de la voisine à hurlé à trois heures du matin. 

- C'est le printemps, c'est la période des chaleurs alors tu risque d'entendre tous les chats de la ville faire ça. 

Chris soupire. Il a toujours eut le sommeil léger, un rien peu le réveiller. Il feuillette le journal installé sur le plan de travaille de la cuisine comme à son habitude, ça n'a pas changé depuis plus de six-cent ans selon lui. Un froncement de ses sourcils attire mon attention. 

- Un problème ? 

- Un monstre sentinelle à été repéré dans le bas de la montagne par nos caméras de surveillances. La mairie appelle à ne pas paniquer. 

- Tu parles de ces petits monstres contrôlés par certains Magicos dans des but de surveillance ? Il ne devrait pas y avoir dans cette zone de la forêt. C'est bizarre d'en trouver ici, c'est normal de ce méfier je pense. 

- C'est vrai que tu es notre experte en monstre. Tu penses que l'Église est derrière tout ça ? 

- C'est possible, en générale cette espèce reste cachée et ne sort que la nuit et seulement à la bordure de la forêt. Je ne vois pas pourquoi ils enverraient leurs espions dans une zone classée en dangerosité de rang démon, mais il ne faut pas les sous-estimer. 

- Ils ont peut-être trouvé des écrits sur l'emplacement de mon laboratoire et ont envoyé une de leurs bestioles pour vérifier. J'en parlerai au maire, c'est quelque-chose qu'il faudra surveiller. 

- Quand est-ce que la photo à été prise ? 

- Hier vers midi. 

- Oui, c'est bizarre. Ce sont des animaux nocturnes normalement, il faudrait que la terre s'effondre pour les faire sortir en plein milieu de la journée s'il ne sont pas sous emprise. 

- Raison de plus pour être prudent et limiter les sorties des pâturages sur la montagne ainsi que celles des gardes et des chasseurs. 

Nous sommes sous une montagne, en plein milieu de la forêt la plus dangereuse du pays. Il y a très peu de chance que l'église vienne nous chercher jusqu'ici mais il faut être prudent. 

Je m'appelle Xila, j'ai vingt-et-un ans et je suis infirmière à l'hôpital de la communauté. Je suis originaire d'une ville à plusieurs centaines de kilomètres d'ici et j'ai été emmené en camps quand j'avais six ans. 

La curiosité m'a poussé à aller au-delà des limites désignés par les prêtres et j'ai découvert que nous allions mourir des mains de ces même personnes qui nous promettaient la rédemption. 

J'ai essayé de prévenir les autres enfant mais personne ne m'a écouté. Je me suis enfuie seule la nuit-même et je me suis enfoncée dans la forêt. Les prêtres me considéraient déjà comme morte alors ils ne se sont pas donné la peine de me chercher pour vérifier. 

La rampanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant