Hello !
Bientôt bientôt !
Bonne lecture !
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« — Il en est hors de question ! Cela est tout bonnement impensable ! »
Zeus et John, lascifs sur un sofa, observaient au moment des faits les jeunes vampires disputer une partie d'échecs par équipe. Les deux fils de Zelyan se regardèrent et d'un simple échange de coups d'œil décrétèrent qu'il était temps pour eux d'aller faire un tour le long des remparts. Il se levèrent silencieusement, et, le plus naturellement possible, ils quittèrent la pièce. Ils attendirent que la porte se referme derrière eux puis s'enfuirent au grand galop.
— On aurait pu avoir pitié et les prévenir, culpabilisa Zeus alors qu'ils sortaient par une porte latérale et débouchaient à côté de la serre.
— Je t'en prie, haleta John. Retournes-y. Moi je tiens à rester en vie.
Le vampire était compatissant envers ses congénères mais pas au point de mettre en péril sa propre existence. Il demeura donc dehors et déambula tranquillement avec le loup. Ils grimpèrent les escaliers extérieurs et firent le tour des hauts remparts qui protégeaient Wood Castle. Le temps était clair, la neige s'en était allée et à sa place une douceur printanière précoce. L'hiver blanc qu'Ereyne appréciait tant serait absent cette année.
— Regarde, dit Zeus à John alors qu'il désignait l'étendue dégivrée du lac. N'as-tu jamais l'impression de revoir les toits de Greyhall lorsque tu plonges ton regard dans le lac ? Il me semble parfois que la cité est enfouie là-dessous.
— Dieu l'a réduite en poussière, il n'y a plus rien là-dedans à part du sable.
Zeus opina du chef et reporta son attention vers l'eau tranquille. Le poing céleste était l'une des armes qu'il redoutait le plus. Imprévisible, direct, inaltérable, seuls les boucliers des cités vampiriques et louves lui résistaient.
—Tu penses que Zelyan a de quoi riposter ?
— Je pense que Zelyan subissait le poing céleste bien avant notre naissance, répondit John. Adam n'a pas extrêmement bien vécu la trahison de son unique fille.
L'Histoire a oublié ces événements mais certains trous dans la terre n'avaient pas été causés par des météorites, quoiqu'en disaient les scientifiques.
— Ont-ils fini ? s'inquiéta John. J'ai faim moi.
— Ne parle pas de nourriture ! Tu risques de les attirer. Je ne veux pas finir sur la table.
— Quelledrôle d'idée que celle d'Ereyne. Un repas sans humains... Bientôt elle nousproposera un repas vegan.
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Merci d'avoir lu ce chapitre !
Axel.
